Revue des beaux-arts de France — Nr. 1-6.1942/1943
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https://doi.org/10.11588/diglit.48495#0043
DOI Heft:
Nr. 1 (Octobre-Novembre 1942)
DOI Artikel:Les théatres subventionnés
DOI Artikel:Rouché, Jacques: Les dernières saisons de l'opéra et de l'opéra-comique
DOI Seite / Zitierlink:https://doi.org/10.11588/diglit.48495#0043
A L’OPÉRA ET A L’OPÉRA-COMIQUE
3.000 mètres d’étoffes pour les costumes ;
3.500 chaussons de danse.
Ne préparai-je pas le lecteur à estimer plus vite la grandeur du labeur essentiel ?
N’aurai-je pas la joie d’être plus clair en notant :
la plus belle troupe de chanteurs français ;
Sylvia. — Décors et costumes de Maurice Brianchon pour l’Opéra.
un orchestre incomparable ;
un corps de ballet unique,
qu’en relatant des noms d’artistes à qui le public arrache chaque soir des signatures pour
des cartes postales et lit chaque matin la vie quotidienne dans les journaux illustrés ?
L’épigraphe du compositeur, qui résume la peine commandée par la création d’un
ouvrage lyrique :
6.000 heures de travail,
inspirera quelques sentiments chez le spectateur : sûrement l’admiration, peut-être aussi
une certaine commisération, qui l’encouragera à montrer un légitime respect pour les
auteurs vivants, sans négliger l’hommage qu’il rend surtout aux génies infernaux.
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3.000 mètres d’étoffes pour les costumes ;
3.500 chaussons de danse.
Ne préparai-je pas le lecteur à estimer plus vite la grandeur du labeur essentiel ?
N’aurai-je pas la joie d’être plus clair en notant :
la plus belle troupe de chanteurs français ;
Sylvia. — Décors et costumes de Maurice Brianchon pour l’Opéra.
un orchestre incomparable ;
un corps de ballet unique,
qu’en relatant des noms d’artistes à qui le public arrache chaque soir des signatures pour
des cartes postales et lit chaque matin la vie quotidienne dans les journaux illustrés ?
L’épigraphe du compositeur, qui résume la peine commandée par la création d’un
ouvrage lyrique :
6.000 heures de travail,
inspirera quelques sentiments chez le spectateur : sûrement l’admiration, peut-être aussi
une certaine commisération, qui l’encouragera à montrer un légitime respect pour les
auteurs vivants, sans négliger l’hommage qu’il rend surtout aux génies infernaux.
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