Revue des beaux-arts de France (Nr. 1-6.1942/1943)

PORTRAIT D’ARTISTE

CHABRIER


Au cours de l’année passée, M. Hautecœur, Secrétaire Général des
Beaux-Arts, inaugurait au nom du Ministre de l’éducation nationale, l’Expo-
sition Emmanuel Chabrier, organisée dans le Boyer de l’Opéra-Comique par
M. Auguste Martin sous l’impulsion éclairée de M. Bouché, Administrateur
de la Béunion des théâtres lyriques nationaux et de M. Henri Busser, Directeur
de l’Opéra-Comique.
Nous sommes heureux d’offrir à nos lecteurs le texte de la causerie
prononcée par M. Hautecæur en souvenir du grand Compositeur dont Paris
célébrait alors brillamment le Centenaire.

Mit Secrétaire d’Etat à l’instruction publique et à la Jeunesse a bien voulu me
charger d’apporter en son nom, à la mémoire de Chabrier, l’hommage du Gou-
• vernement. Il eût désiré s’acquitter lui-même de ce pieux devoir. Il l’aurait

fait avec d’autant plus
philosophe, il est aussi
notre esprit crée un
d’idées ou bien un
de sons, ne procède-
blable démarche?
pensée, comme la
cœur, n’expriment-
deux les plus pro-
notre âme ?
Aussi une
de Chabrier est-elle la
une vie. Elle nous
lui-même que les
jusqu’à nous, fussent-
ou Fantin-Latour. Le
inclinant sur la main
visage qui sort du
second l’a représenté
Chabrier, qui les


James Tissot. — Chabrier à 20 ans (1861).
(Collection Bretton Chabrier.)

de compétence que,
musicien. Lorsque
monde nouveau
univers harmonieux
t-il pas par une sem-
L’inflexion de notre
mélodie de notre
elles point toutes
fonds sentiments de
œuvre comme celle
confidence de toute
renseigne mieux sur
portraits parvenus
ils signés par Manet
premier l’a vu pensif,
qui le soutient un
large col évasé; le
au milieu de ses amis;
étonnait par son talent

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