Revue des beaux-arts de France — Nr. 1-6.1942/1943
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https://doi.org/10.11588/diglit.48495#0013
DOI Heft:
Nr. 1 (Octobre-Novembre 1942)
DOI Artikel:Portrait d'artistes
DOI Artikel:Dorival, Bernard: Vuillard
DOI Seite / Zitierlink:https://doi.org/10.11588/diglit.48495#0013
PORTRAIT D’ARTISTE
Édouard Vuillard. — An lit.
VUILLARD
Plus restreinte que la manifestation du Pavillon de Marsan en 1938, l’exposition qui,
cet hiver, a présenté à l’Orangerie des œuvres de Vuillard données à l’Etat fran-
çais par les héritiers de Mme Bénard, de Mme Vaquez et du maître lui-même,
exécuteurs, ceux-ci, de sa dernière volonté, offrit-elle un portrait ressemblant de l’artiste,
dont elle voulait honorer la mémoire ? Il est permis de le penser. Des ouvrages, en effet,
jalonnant sa carrière, en laissaient discerner la courbe, tandis que d’autres, sortis pour la
première fois de son atelier, introduisaient les spectateurs un peu surpris dans l’intimité
d’un Vuillard en pantoufles, en tenue de travail plutôt, et le pinceau en main, ainsi qu’une
de ses gouaches, à cette exposition, nous montrait son ami Forain, et qu’il était séant de voir
un homme qui fut peintre avant tout.
Première image du film qui retraçait la vie artistique de Vuillard : deux Académies
d’homme, faites, l’une au fusain, l’autre au crayon de couleur, et signées : Vuillard, élève de
MM. Bouguereau, Robert Fleury et Gerôme. Nombre de débutants avaient alors ce trait studieux,
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Édouard Vuillard. — An lit.
VUILLARD
Plus restreinte que la manifestation du Pavillon de Marsan en 1938, l’exposition qui,
cet hiver, a présenté à l’Orangerie des œuvres de Vuillard données à l’Etat fran-
çais par les héritiers de Mme Bénard, de Mme Vaquez et du maître lui-même,
exécuteurs, ceux-ci, de sa dernière volonté, offrit-elle un portrait ressemblant de l’artiste,
dont elle voulait honorer la mémoire ? Il est permis de le penser. Des ouvrages, en effet,
jalonnant sa carrière, en laissaient discerner la courbe, tandis que d’autres, sortis pour la
première fois de son atelier, introduisaient les spectateurs un peu surpris dans l’intimité
d’un Vuillard en pantoufles, en tenue de travail plutôt, et le pinceau en main, ainsi qu’une
de ses gouaches, à cette exposition, nous montrait son ami Forain, et qu’il était séant de voir
un homme qui fut peintre avant tout.
Première image du film qui retraçait la vie artistique de Vuillard : deux Académies
d’homme, faites, l’une au fusain, l’autre au crayon de couleur, et signées : Vuillard, élève de
MM. Bouguereau, Robert Fleury et Gerôme. Nombre de débutants avaient alors ce trait studieux,
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