Revue des beaux-arts de France — Nr. 1-6.1942/1943
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https://doi.org/10.11588/diglit.48495#0044
DOI Heft:
Nr. 1 (Octobre-Novembre 1942)
DOI Artikel:Les théatres subventionnés
DOI Artikel:Rouché, Jacques: Les dernières saisons de l'opéra et de l'opéra-comique
DOI Seite / Zitierlink:https://doi.org/10.11588/diglit.48495#0044
LES THÉÂTRES SUBVENTIONNÉS
En rappelant que j’ai
l’honneur d’avoir sous mes
ordres 1.500 personnes, j’indi-
querai, clairement et sans dé-
tour, l’importance de la Réu-
nion des Théâtres lyriques
NATIONAUX.
L’Opéra et l’Opéra-
Comique ont présenté, depuis
le ier janvier 1941 jusqu’à ce
jour, chacun seize œuvres.
Passons les reprises du réper-
toire. J’hésite à donner l’im-
pression qui, pour certains
intellectuels, reste péjorative,
d’une usine, d’un travail à la
chaîne. Cependant les carac-
tères d’une fabrique et d’un théâtre lyrique, à répertoire, ne sont pas très éloignés.
Plusieurs opéras, plusieurs ballets sont en préparation en même temps. L’œuvre qui
passe devant le public cède sa place à celle qui la suit, et un ouvrage nouveau
prend la place libre dans le commencement du circuit :
Carmosine. — Décors et costumes de P. Lavalley
pour l’Opéra-Comique.
8.000 répétitions de chant
en studio, par an,
300 répétitions sur scène
par an.
La division du travail
est absolue; chaque collabo-
rateur ne fait exclusivement
qu’un geste de son métier. Il
est interdit à un accessoiriste
du côté Jardin (gauche), de
ramasser un objet tombé du
côté Cour (droite). Tout reste
combiné pour aboutir, au
quart de seconde près, à un
ensemble commandé. Ainsi,
comme dans une fabrique,
chacun apporte à son tour.
Photo d’Harcourt.
TSoléro. — Décors et costumes de L. Leyritz pour l’Opéra.
34
En rappelant que j’ai
l’honneur d’avoir sous mes
ordres 1.500 personnes, j’indi-
querai, clairement et sans dé-
tour, l’importance de la Réu-
nion des Théâtres lyriques
NATIONAUX.
L’Opéra et l’Opéra-
Comique ont présenté, depuis
le ier janvier 1941 jusqu’à ce
jour, chacun seize œuvres.
Passons les reprises du réper-
toire. J’hésite à donner l’im-
pression qui, pour certains
intellectuels, reste péjorative,
d’une usine, d’un travail à la
chaîne. Cependant les carac-
tères d’une fabrique et d’un théâtre lyrique, à répertoire, ne sont pas très éloignés.
Plusieurs opéras, plusieurs ballets sont en préparation en même temps. L’œuvre qui
passe devant le public cède sa place à celle qui la suit, et un ouvrage nouveau
prend la place libre dans le commencement du circuit :
Carmosine. — Décors et costumes de P. Lavalley
pour l’Opéra-Comique.
8.000 répétitions de chant
en studio, par an,
300 répétitions sur scène
par an.
La division du travail
est absolue; chaque collabo-
rateur ne fait exclusivement
qu’un geste de son métier. Il
est interdit à un accessoiriste
du côté Jardin (gauche), de
ramasser un objet tombé du
côté Cour (droite). Tout reste
combiné pour aboutir, au
quart de seconde près, à un
ensemble commandé. Ainsi,
comme dans une fabrique,
chacun apporte à son tour.
Photo d’Harcourt.
TSoléro. — Décors et costumes de L. Leyritz pour l’Opéra.
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