DOI Heft:
Nr. 1 (Octobre-Novembre 1942)
DOI Artikel:Les théatres subventionnés
DOI Artikel:Vaudoyer, Jean Louis: Les spectacles de la comédie-française en 1941-1942
DOI Seite / Zitierlink:https://doi.org/10.11588/diglit.48495#0051
A LA COMÉDIE-FRANÇAISE
Les dimensions de cet article ne nous permettent pas d’entreprendre de parler lon-
guement de chacun de ces spectacles nouveaux. Certains d’entre eux faisaient partie d’un
« ensemble » ; c’est ainsi que VIphigénie d’Euripide et l’Iphigénie de Goethe auront une suite :
VIphigénie de Racine (qui sera représentée la saison prochaine). De même, la Farce de Maître
Pathelin, le Médecin volant et Feu la mère de Madame composaient un seul spectacle de Farces.
Ce spectacle était donné sur une petite scène élevée sur la grande, et agrémentée d’un cadre
et d’un rideau conçus et exécutés par M. E.-M. Pérot. C’est également M. Pérot qui fut
notre collaborateur pour la présentation des Marrons du feu, dont l’action se passe, sans chan-
Photo d’Harcourt.
Feu la mère de Madame. Décor de Mme S. Roland-Manuel.
gements de décor, en trois lieux différents. Pour résoudre ce problème, M. Martinelli, met-
teur en scène, et M. Pérot avaient trouvé le dispositif le plus ingénieux.
Puisque nous en sommes venus à parler des décorateurs, je signalerai que, pour le
décor (Flpbigénie en Tauride, j’avais prié M. Daragnès de s’inspirer des gravures de Piranèse
que Goethe avait rapportées de son voyage en Italie, au temps où il composait sa tragédie,
et devant lesquelles il avait rêvé à Weimar toute sa vie.
Enfin, pour la mise en scène de Tartuffe, dans un décor évoquant les milieux de grande
bourgeoisie au temps de Molière, M. Malclès avait conçu, pour orner la « salle commune»
où se passe l’action, un tableau rappelant, sans les imiter, ceux de Georges de la Tour.
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Les dimensions de cet article ne nous permettent pas d’entreprendre de parler lon-
guement de chacun de ces spectacles nouveaux. Certains d’entre eux faisaient partie d’un
« ensemble » ; c’est ainsi que VIphigénie d’Euripide et l’Iphigénie de Goethe auront une suite :
VIphigénie de Racine (qui sera représentée la saison prochaine). De même, la Farce de Maître
Pathelin, le Médecin volant et Feu la mère de Madame composaient un seul spectacle de Farces.
Ce spectacle était donné sur une petite scène élevée sur la grande, et agrémentée d’un cadre
et d’un rideau conçus et exécutés par M. E.-M. Pérot. C’est également M. Pérot qui fut
notre collaborateur pour la présentation des Marrons du feu, dont l’action se passe, sans chan-
Photo d’Harcourt.
Feu la mère de Madame. Décor de Mme S. Roland-Manuel.
gements de décor, en trois lieux différents. Pour résoudre ce problème, M. Martinelli, met-
teur en scène, et M. Pérot avaient trouvé le dispositif le plus ingénieux.
Puisque nous en sommes venus à parler des décorateurs, je signalerai que, pour le
décor (Flpbigénie en Tauride, j’avais prié M. Daragnès de s’inspirer des gravures de Piranèse
que Goethe avait rapportées de son voyage en Italie, au temps où il composait sa tragédie,
et devant lesquelles il avait rêvé à Weimar toute sa vie.
Enfin, pour la mise en scène de Tartuffe, dans un décor évoquant les milieux de grande
bourgeoisie au temps de Molière, M. Malclès avait conçu, pour orner la « salle commune»
où se passe l’action, un tableau rappelant, sans les imiter, ceux de Georges de la Tour.
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