Revue des beaux-arts de France — Nr. 1-6.1942/1943
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https://doi.org/10.11588/diglit.48495#0052
DOI Heft:
Nr. 1 (Octobre-Novembre 1942)
DOI Artikel:Les théatres subventionnés
DOI Artikel:Vaudoyer, Jean Louis: Les spectacles de la comédie-française en 1941-1942
DOI Seite / Zitierlink:https://doi.org/10.11588/diglit.48495#0052
LES THEATRES SUBVENTIONNÉS
*
* *
Fantasio (8e tableau). Décors de Jean-Denis Malclès.
Iphigénie. Maquette du décor de J.-G. Daragnès.
Comme par le passé,
nous avons cru devoir donner
une place importante à la poé-
sie lyrique, sous sa forme dia-
loguée, non seulement au
cours des Matinées poétiques,
mais au cours même de nos
spectacles. C’est ainsi que
furent représentées la Vigne et
la Maison, de Lamartine; le
Cantique de Betbphagé, de Vic-
tor Hugo; Hérodiade, de Mal-
larmé, et, dans une mise en
scène de M. Escande, une
trilogie romantique : P Amour
et le Souvenir, qui rassemblait
le 'Lac, de Lamartine, Tristesse d’Olympio, de Victor Hugo, et Souvenir, de Musset.
Quant aux Matinées poétiques elles-mêmes, les unes eurent un caractère commé-
moratif : centenaire de la naissance de Mallarmé et de Coppée, centenaire de la mort de
Stendhal. D’autres furent con-
sacrées à une œuvre : le Faust,
de Gœthe, ou à un poète :
Virgile, Musset, Lafontaine.
Enfin, trois d’entre elles pro-
posèrent au public un tableau
de la poésie lyrique en France,
des origines à Charles Péguy.
Pour ces diverses Matinées,
nous obtînmes le concours
éclairé de MM. Marcel Arland,
André Thérive, Flenri Marti-
neau, Henri Mondor, Mau-
rice Rat, Pierre du Colombier
et Jean Sarment.
Enfin, pour la première
fois cette année, la Comédie-
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Fantasio (8e tableau). Décors de Jean-Denis Malclès.
Iphigénie. Maquette du décor de J.-G. Daragnès.
Comme par le passé,
nous avons cru devoir donner
une place importante à la poé-
sie lyrique, sous sa forme dia-
loguée, non seulement au
cours des Matinées poétiques,
mais au cours même de nos
spectacles. C’est ainsi que
furent représentées la Vigne et
la Maison, de Lamartine; le
Cantique de Betbphagé, de Vic-
tor Hugo; Hérodiade, de Mal-
larmé, et, dans une mise en
scène de M. Escande, une
trilogie romantique : P Amour
et le Souvenir, qui rassemblait
le 'Lac, de Lamartine, Tristesse d’Olympio, de Victor Hugo, et Souvenir, de Musset.
Quant aux Matinées poétiques elles-mêmes, les unes eurent un caractère commé-
moratif : centenaire de la naissance de Mallarmé et de Coppée, centenaire de la mort de
Stendhal. D’autres furent con-
sacrées à une œuvre : le Faust,
de Gœthe, ou à un poète :
Virgile, Musset, Lafontaine.
Enfin, trois d’entre elles pro-
posèrent au public un tableau
de la poésie lyrique en France,
des origines à Charles Péguy.
Pour ces diverses Matinées,
nous obtînmes le concours
éclairé de MM. Marcel Arland,
André Thérive, Flenri Marti-
neau, Henri Mondor, Mau-
rice Rat, Pierre du Colombier
et Jean Sarment.
Enfin, pour la première
fois cette année, la Comédie-
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