Revue des beaux-arts de France — Nr. 1-6.1942/1943
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https://doi.org/10.11588/diglit.48495#0096
DOI Heft:
Nr. 2 (Décembre-Janvier)
DOI Artikel:La vie dans les musées
DOI Artikel:Ladoue, Pierre: Ouverture partielle du Musée National d'Art Moderne
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LA VIE DANS LES MUSÉES
Et ce ne fut pas sans un certain sentiment de patriotique fierté — sinon de vanité
d’auteur pour une réalisation dont ils ne méconnaissaient pas les imperfections — que
ceux qui sont chargés de la conservation du nouveau À-fusée accompagnèrent dans leur
visite les personnages officiels qui en consacraient l’ouverture.
La presse — celle de Paris du moins — dont les représentants avaient été conviés
dès le 5 août à visiter nos salles, se montra satisfaite, et son suffrage, parfois enthousiaste,
récompensa nos efforts.
(Photo Séarl.)
Le Musée National d’Art Moderne. — Une Salle de sculpture (Rez-de-chaussée bas).
L’importance de l’événement fut unanimement soulignée. On ne l’attendait pas...
si tôt. C’était une heureuse surprise. « La journée du 6 août 1942 — écrit Gaston Diehl dans
Aujourd'hui du 8 août -— prend place parmi les événements cruciaux de la vie artistique.
Le Musée d’Art Moderne est ouvert. La portée et la signification de ce geste attendu, sou-
haité, espéré depuis longtemps, n’échappera à personne. »
« Considérable événement artistique », dit Tabarant, dans ÏŒuvre. « Une date dans
les annales officielles de nos Musées Nationaux», note J.-G. Gros, dans la Gerbe du 27 août.
« Fait de première importance », écrit Pierre d’Espezel, dans Le Cri du Peuple du 19 août,
que l’ouverture de ce Musée, « organe indispensable de la vie artistique et promenade agréable
des Parisiens ».
La valeur d’enseignement de ce « panorama » était remarquée. Encore quelques
citations : « Echantillon des mieux dosés de tout ce qui a été créé depuis le début du siècle...
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Et ce ne fut pas sans un certain sentiment de patriotique fierté — sinon de vanité
d’auteur pour une réalisation dont ils ne méconnaissaient pas les imperfections — que
ceux qui sont chargés de la conservation du nouveau À-fusée accompagnèrent dans leur
visite les personnages officiels qui en consacraient l’ouverture.
La presse — celle de Paris du moins — dont les représentants avaient été conviés
dès le 5 août à visiter nos salles, se montra satisfaite, et son suffrage, parfois enthousiaste,
récompensa nos efforts.
(Photo Séarl.)
Le Musée National d’Art Moderne. — Une Salle de sculpture (Rez-de-chaussée bas).
L’importance de l’événement fut unanimement soulignée. On ne l’attendait pas...
si tôt. C’était une heureuse surprise. « La journée du 6 août 1942 — écrit Gaston Diehl dans
Aujourd'hui du 8 août -— prend place parmi les événements cruciaux de la vie artistique.
Le Musée d’Art Moderne est ouvert. La portée et la signification de ce geste attendu, sou-
haité, espéré depuis longtemps, n’échappera à personne. »
« Considérable événement artistique », dit Tabarant, dans ÏŒuvre. « Une date dans
les annales officielles de nos Musées Nationaux», note J.-G. Gros, dans la Gerbe du 27 août.
« Fait de première importance », écrit Pierre d’Espezel, dans Le Cri du Peuple du 19 août,
que l’ouverture de ce Musée, « organe indispensable de la vie artistique et promenade agréable
des Parisiens ».
La valeur d’enseignement de ce « panorama » était remarquée. Encore quelques
citations : « Echantillon des mieux dosés de tout ce qui a été créé depuis le début du siècle...
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