Revue des beaux-arts de France — Nr. 1-6.1942/1943
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https://doi.org/10.11588/diglit.48495#0107
DOI Heft:
Nr. 2 (Décembre-Janvier)
DOI Artikel:Les théatres subventionnés
DOI Artikel:Rocher, René: Les récents spectacles de l'Odéon
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LES RÉCENTS SPECTACLES DE L’ODÉON
inspirés. C’est là ma conception de ce Théâtre d’Essai qui, sans la présence des Jeunes, serait
particulièrement étroit, incomplet, voire le mal nommé.
« Frappez et l’on vous ouvrira. »
De tous temps, la jeunesse du Quartier latin eut coutume de venir joindre son
ardeur et son enthousiasme aux réactions du public odéonien. L’art dramatique, comme
tout ce qui chez nous doit survivre, ne peut y parvenir qu’avec la collaboration de la jeunesse.
Le Théâtre
novation nécessaire
son opiniâtreté.
L’Odéon a
cette Saison un effort
certes pas d’appré-
ai du moins le ferme
pas tout à fait impro-
J’ai monté,
septembre 1941 :
Le Comédien
Ghéon ; César dirot-
d’après Balzac ; La
et Delacour (avec
reconstituée par An-
Jait peur, de Mme E.
Romanesques, d’Ed-
Courrier de Lyon, de
Delacour ; L’Arlé-
sique de Georges Bi-
Crémone, de François
unique, de Paul Ray-
Miguel Zamacoïs;
1er, adaptation par
Grand’mère, de Vic-
Costume pour L« Bourgeois Gentilhomme.
Maquette de Mireille Leydet.
doit aider à cette ré-
par son travail et par
fourni au cours de
qu’il ne m’appartient
cier — mais qui, j’en
espoir —■ ne sera
ductif.
depuis le mois de
pris à son jeu, de H.
teau, d’Émile Fabre,
Cagnotte, de Labiche
musique de l’époque
dré Cadou); La Joie
de Girardin; Les
mond Rostand ; Le
Moreau, Siraudin et
sienne, de Daudet (mu-
zet) ; Le Luthier de
Coppée; Napoléon
nal; Les Bouffons, de
Don Carlos, de Schil-
Jean Sarment; La
tor Hugo; Bour-
rachon, de Laurent Doillet; Le Temps est un songe, de H. R. Lenormand.
Les spectacles d’essai furent les suivants :
Il était riche, de J. Reymond-Demeure (Prix Brieux de l’Académie française); Le
Dernier Samedi, de Robert Delamare; Le Retour d’Ulysse, de M. Raymond Caillava (musique
de scène de Georges-Marie Le Cannu); Soleil Levant, de P.-A. Tournaire; Du soir au matin,
de M. L. Mouriès; La Torte ouverte, de M. Bruno Gay-Lussac; Lpaves à vendre, de Jacques
de Beaupré; Durandal ou La Candeur merveilleuse, de André Ransan; Les Messagères du
9T
inspirés. C’est là ma conception de ce Théâtre d’Essai qui, sans la présence des Jeunes, serait
particulièrement étroit, incomplet, voire le mal nommé.
« Frappez et l’on vous ouvrira. »
De tous temps, la jeunesse du Quartier latin eut coutume de venir joindre son
ardeur et son enthousiasme aux réactions du public odéonien. L’art dramatique, comme
tout ce qui chez nous doit survivre, ne peut y parvenir qu’avec la collaboration de la jeunesse.
Le Théâtre
novation nécessaire
son opiniâtreté.
L’Odéon a
cette Saison un effort
certes pas d’appré-
ai du moins le ferme
pas tout à fait impro-
J’ai monté,
septembre 1941 :
Le Comédien
Ghéon ; César dirot-
d’après Balzac ; La
et Delacour (avec
reconstituée par An-
Jait peur, de Mme E.
Romanesques, d’Ed-
Courrier de Lyon, de
Delacour ; L’Arlé-
sique de Georges Bi-
Crémone, de François
unique, de Paul Ray-
Miguel Zamacoïs;
1er, adaptation par
Grand’mère, de Vic-
Costume pour L« Bourgeois Gentilhomme.
Maquette de Mireille Leydet.
doit aider à cette ré-
par son travail et par
fourni au cours de
qu’il ne m’appartient
cier — mais qui, j’en
espoir —■ ne sera
ductif.
depuis le mois de
pris à son jeu, de H.
teau, d’Émile Fabre,
Cagnotte, de Labiche
musique de l’époque
dré Cadou); La Joie
de Girardin; Les
mond Rostand ; Le
Moreau, Siraudin et
sienne, de Daudet (mu-
zet) ; Le Luthier de
Coppée; Napoléon
nal; Les Bouffons, de
Don Carlos, de Schil-
Jean Sarment; La
tor Hugo; Bour-
rachon, de Laurent Doillet; Le Temps est un songe, de H. R. Lenormand.
Les spectacles d’essai furent les suivants :
Il était riche, de J. Reymond-Demeure (Prix Brieux de l’Académie française); Le
Dernier Samedi, de Robert Delamare; Le Retour d’Ulysse, de M. Raymond Caillava (musique
de scène de Georges-Marie Le Cannu); Soleil Levant, de P.-A. Tournaire; Du soir au matin,
de M. L. Mouriès; La Torte ouverte, de M. Bruno Gay-Lussac; Lpaves à vendre, de Jacques
de Beaupré; Durandal ou La Candeur merveilleuse, de André Ransan; Les Messagères du
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