Revue des beaux-arts de France (Nr. 1-6.1942/1943)

L’ENSEIGNEMENT OFFICIEL

ils ne sont pas faits. D’autres s’orienteront vers l’archéologie, en suivant l’enseignement
spécial destiné à former des collaborateurs avertis pour les architectes des monuments
historiques (création récente). Ou bien vers les cours de pédagogie pour le professorat
de dessin dans les lycées et collèges (création récente). Depuis que les élèves de l’Ecole se
sont intéressés à ces concours, où ils réussissent en forte majorité, le niveau des épreuves
s’est considérablement élevé. Tous ceux enfin, que les grands problèmes décoratifs inté-

Dans
la Galerie
des Antiques
de
l’École.


ressent, s’élèveront, dans de grands projets collectifs (création récente), au-dessus du mor-
ceau et de la pièce isolée; ils comprendront la place que ceux-ci doivent avoir dans un
ensemble, le rôle que la profession de chacun doit occuper dans l’œuvre générale.
Au milieu des incertitudes et des contradictions de l’esthétique, l’Ecole remplit
donc sans fracas son utile fonction de bon sens. On la critique beaucoup sans la connaître,
et, ce qui est plus grave, souvent sans même chercher à la connaître. Au moment où le Pays
doit faire l’inventaire de ses valeurs, peut-on donner meilleure réponse que des preuves de la
place éminente qu’elle a su prendre dans le monde ?
Sans insister sur l’architecture, comment ne pas signaler que Barcelone, Ankara,
Philadelphie, Buenos-Aires, Rio de Janeiro ont réalisé leurs plans d’extension d’après des
projets présentés dans de grandes compétitions internationales par des architectes sortis

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