Revue des beaux-arts de France — Nr. 1-6.1942/1943
Zitieren dieser Seite
Bitte zitieren Sie diese Seite, indem Sie folgende Adresse (URL)/folgende DOI benutzen:
https://doi.org/10.11588/diglit.48495#0135
DOI Heft:
Nr. 2 (Décembre-Janvier)
DOI Artikel:Architecture et sites
DOI Artikel:Dupont, Jacques: L'exposition d'objets classés a l'orangerie
DOI Seite / Zitierlink:https://doi.org/10.11588/diglit.48495#0135
L’EXPOSITION D’OBJETS CLASSÉS A L’ORANGERIE
et l’exécution du tissage de fils d’or et de soie rouge est une réussite parfaite, digne de l’anti-
quité classique.
*
* *
Auprès de ces tissus précieux lourds de souvenirs historiques, deux pièces d’orfè-
vrerie témoignent de ce que recèlent encore nos églises de richesses cachées. Le reliquaire
Le linceul de Saint Lé mi.
(Trésor de la Basilique de Saint-Rémi de Reims.)
des parcelles de la Sainte Hostie, cylindre de cristal monté en vermeil et surmonté d’un
couvercle décoré d’émaux translucides, a été découvert par le chanoine de Cossé-Brissac,
curé de Saint-Michel de Dijon, dans une armoire de son église, où il était caché depuis la
Révolution, tandis que l’on doit à l’abbé Lestocquoy de connaître le reliquaire de Sailly-
au-Bois (Pas-de-Calais), qui gisait sans honneur dans un grenier. C’est un noyau de cristal
de roche d’origine orientale monté en argent sans doute vers la fin du xive siècle, objet
soigné, parent du reliquaire pédiculé du Musée Poldi Pezzoli à Milan.
*
* *
Diverses peintures ornaient la salle de l’Orangerie, intéressantes à des titres divers.
Deux œuvres de la jeunesse de Rubens provenant de l’Hospice de Grasse ont intrigué les
119
et l’exécution du tissage de fils d’or et de soie rouge est une réussite parfaite, digne de l’anti-
quité classique.
*
* *
Auprès de ces tissus précieux lourds de souvenirs historiques, deux pièces d’orfè-
vrerie témoignent de ce que recèlent encore nos églises de richesses cachées. Le reliquaire
Le linceul de Saint Lé mi.
(Trésor de la Basilique de Saint-Rémi de Reims.)
des parcelles de la Sainte Hostie, cylindre de cristal monté en vermeil et surmonté d’un
couvercle décoré d’émaux translucides, a été découvert par le chanoine de Cossé-Brissac,
curé de Saint-Michel de Dijon, dans une armoire de son église, où il était caché depuis la
Révolution, tandis que l’on doit à l’abbé Lestocquoy de connaître le reliquaire de Sailly-
au-Bois (Pas-de-Calais), qui gisait sans honneur dans un grenier. C’est un noyau de cristal
de roche d’origine orientale monté en argent sans doute vers la fin du xive siècle, objet
soigné, parent du reliquaire pédiculé du Musée Poldi Pezzoli à Milan.
*
* *
Diverses peintures ornaient la salle de l’Orangerie, intéressantes à des titres divers.
Deux œuvres de la jeunesse de Rubens provenant de l’Hospice de Grasse ont intrigué les
119