Revue des beaux-arts de France — Nr. 1-6.1942/1943
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https://doi.org/10.11588/diglit.48495#0180
DOI Heft:
Nr. 3 (Février-Mars 1943)
DOI Artikel:Enseignement musical
DOI Artikel:Vuillermoz, Émile: Les premières manifestations des "Jeunesses musicales de France"
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ENSEIGNEMENT MUSICAL
présenter d’abord chaque instrument de l’orchestre et de mettre en lumière ses possibilités
techniques, on analyse les œuvres, on explique leur architecture secrète avant de les exécuter,
on souligne le parallélisme qui règne entre les écoles littéraires, picturales et musicales de
chaque époque, et l’attention passionnée que les élèves accordent à ces commentaires démontre
clairement leur utilité et leur intérêt. C’est donc sur un terrain merveilleusement préparé
que tombe ensuite la bonne semence des chefs-d’œuvre.
*
* *
Fondé en octobre 1942, le mouvement des Jeunesses Musicales a bénéficié immédiate-
ment du haut patronage du Secrétaire général à la Jeunesse et de la présidence d’honneur du
Secrétaire général des Beaux-Arts. Son éclatante réussite lui permet déjà d’envisager l’exten-
sion de son activité dans toute la France. Il faut souhaiter à cette œuvre d’éducation nationale,
dont les résultats peuvent être si bienfaisants pour les nouvelles générations, le prompt
développement et le grand succès dont elle est digne.
Émile VUILLERMOZ.
(Photo Marcel Arthaud.)
A l’entrée du Palais de Chaillot, les premières inscriptions
pour les « Jeunesses Musicales» sont prises avant le Festival
Beethoven (juin 1942).
U8
présenter d’abord chaque instrument de l’orchestre et de mettre en lumière ses possibilités
techniques, on analyse les œuvres, on explique leur architecture secrète avant de les exécuter,
on souligne le parallélisme qui règne entre les écoles littéraires, picturales et musicales de
chaque époque, et l’attention passionnée que les élèves accordent à ces commentaires démontre
clairement leur utilité et leur intérêt. C’est donc sur un terrain merveilleusement préparé
que tombe ensuite la bonne semence des chefs-d’œuvre.
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Fondé en octobre 1942, le mouvement des Jeunesses Musicales a bénéficié immédiate-
ment du haut patronage du Secrétaire général à la Jeunesse et de la présidence d’honneur du
Secrétaire général des Beaux-Arts. Son éclatante réussite lui permet déjà d’envisager l’exten-
sion de son activité dans toute la France. Il faut souhaiter à cette œuvre d’éducation nationale,
dont les résultats peuvent être si bienfaisants pour les nouvelles générations, le prompt
développement et le grand succès dont elle est digne.
Émile VUILLERMOZ.
(Photo Marcel Arthaud.)
A l’entrée du Palais de Chaillot, les premières inscriptions
pour les « Jeunesses Musicales» sont prises avant le Festival
Beethoven (juin 1942).
U8