Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Revue des beaux-arts de France — Nr. 1-6.1942/​1943

DOI issue:
Nr. 4 (Avril-Mai 1943)
DOI article:
L'état et l'activité musicale
DOI article:
Masson, Paul-Marie: Les grands concerts parisiens pendant les saisons 1940-41 et 1941-42
DOI Page / Citation link: 
https://doi.org/10.11588/diglit.48495#0270

DWork-Logo
Overview
loading ...
Facsimile
0.5
1 cm
facsimile
Scroll
OCR fulltext
L’ÉTAT ET L’ACTIVITÉ MUSICALE

qu’elles ont encore au-
jourd’hui : M. Charles
Münch pour la Société
des Concerts du Conser-
vatoire, M. Eugène
Bigot pour les Concerts
Lamoureux.
Aux Concerts
Pasdeloup, Philippe
Gaubert, qui fut pen-
dant vingt ans le chef
des Concerts du Con-
servatoire, a assuré la
direction pendant la
première saison, en se
faisant parfois remplacer
au pupitre. Mais la mort
l’a frappé en plein tra-
vail, et sa brusque dispa-
rition en juillet 1941 a révélé quelle place de premier plan il occupait dans la vie musicale
française. Son principal successeur aux Concerts Pasdeloup a été M. Gustave Cloez, d’ailleurs
secondé par d’autres chefs, notamment par M. Maurice-Paul Guillot.
Les Concerts Gabriel Pierné ont confié la direction de l’orchestre à MM. Louis
Fourestier et François Ruhlmann pendant la première saison, et en outre, par la suite, à
M. Gaston Poulet, qui depuis a dirigé la majorité des concerts.
Il convient enfin de rappeler les noms de plusieurs autres chefs d’orchestre ou compo-
siteurs qui ont dirigé occasionnellement certains concerts : MM. Cébron, Cloez, Delvincourt,
Désormières, Fournet, Franz-André, Honegger, Rabaud, Siohan, Theurer.
Les quatre associations ont rapidement reconstitué leurs effectifs d’avant-guerre, où
l’on a dû combler des vides parfois douloureux. Les orchestres comprennent en moyenne
90 musiciens environ, auxquels viennent s’ajouter, selon les besoins du programme, quel-
ques solistes (instrumentistes ou chanteurs) et les masses chorales.
La question des chœurs a toujours été pour les concerts français un problème délicat.
Malgré les efforts si méritoires de quelques sociétés chorales, on n’a pas encore réussi à trouver
le nombre de choristes qui seraient indispensables pour faire sonner d’une manière équilibrée
certaines grandes œuvres dans les larges espaces de la Salle Pleyel ou du Palais de Chaillot.
Les leçons de la guerre auront peut-être servi à améliorer indirectement cet état de choses,
qui tient à des causes profondes. Les mesures prises depuis quelques années pour développer

(Photo Aljanvic.)


Un concert de la Société des Concerts du Conservatoire en 1866,
dans la Salle du Conservatoire nouvellement restaurée.

234
 
Annotationen