Revue des beaux-arts de France — Nr. 1-6.1942/1943
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https://doi.org/10.11588/diglit.48495#0410
DOI Heft:
Nr. 6 (Aout-Septembre 1943)
DOI Artikel:L'état et l'activité musicale
DOI Artikel:Laurent, Jeanne: L'administration des beaux-arts et la musique en 1941-1942
DOI Seite / Zitierlink:https://doi.org/10.11588/diglit.48495#0410
L’ÉTAT ET L’ACTIVITÉ MUSICALE
M. Paul-Marie Masson publiée dans cette revue (i). Bornons-nous seulement à signaler
qu’à l’occasion d’un relèvement très important de leur subvention, non seulement les obli-
gations anciennes touchant le nombre des concerts obligatoires, la proportion des ouvrages
de musique française et des premières auditions ont été augmentées, mais encore des charges
nouvelles ont été imposées : un minimum de trois répétitions en moyenne par concert,
la lutte contre l’absence des titulaires aux répétitions et l’organisation de concerts à tarif
réduit pour les étudiants.
D’autre part, soucieuse de faire bénéficier ces associations d’un cadre convenant à
des manifestations de gala, l’Administration des Beaux-Arts a invité le directeur du Théâtre
du Palais de Chaillot à mettre cette salle périodiquement à la disposition des Associations.
Parmi les innovations qui ont marqué les années 1941 et 1942, il y a lieu de noter
l’aide importante accordée à la musique de chambre. Il est apparu, en effet, que des mani-
festations régulières et intéressantes de musique de chambre ne peuvent être données sans
appui financier des pouvoirs publics, car si l’exécution d’œuvres de musique de chambre
comporte un nombre moins important de musiciens que celle des grandes œuvres sympho-
(Photo Marcel Arthaud.)
La Société des Instruments à Vent, pendant une séance d’enregistrement.
(1) Paul-Marie Masson, Les grands concerts parisiens pendant les saisons 1940-41 et 1941-42. Revue des Beaux-Arts de
France, t. IV, p. 233-240.
35°
M. Paul-Marie Masson publiée dans cette revue (i). Bornons-nous seulement à signaler
qu’à l’occasion d’un relèvement très important de leur subvention, non seulement les obli-
gations anciennes touchant le nombre des concerts obligatoires, la proportion des ouvrages
de musique française et des premières auditions ont été augmentées, mais encore des charges
nouvelles ont été imposées : un minimum de trois répétitions en moyenne par concert,
la lutte contre l’absence des titulaires aux répétitions et l’organisation de concerts à tarif
réduit pour les étudiants.
D’autre part, soucieuse de faire bénéficier ces associations d’un cadre convenant à
des manifestations de gala, l’Administration des Beaux-Arts a invité le directeur du Théâtre
du Palais de Chaillot à mettre cette salle périodiquement à la disposition des Associations.
Parmi les innovations qui ont marqué les années 1941 et 1942, il y a lieu de noter
l’aide importante accordée à la musique de chambre. Il est apparu, en effet, que des mani-
festations régulières et intéressantes de musique de chambre ne peuvent être données sans
appui financier des pouvoirs publics, car si l’exécution d’œuvres de musique de chambre
comporte un nombre moins important de musiciens que celle des grandes œuvres sympho-
(Photo Marcel Arthaud.)
La Société des Instruments à Vent, pendant une séance d’enregistrement.
(1) Paul-Marie Masson, Les grands concerts parisiens pendant les saisons 1940-41 et 1941-42. Revue des Beaux-Arts de
France, t. IV, p. 233-240.
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