Revue des beaux-arts de France — Nr. 1-6.1942/1943
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https://doi.org/10.11588/diglit.48495#0413
DOI Heft:
Nr. 6 (Aout-Septembre 1943)
DOI Artikel:L'état et l'activité musicale
DOI Artikel:Laurent, Jeanne: L'administration des beaux-arts et la musique en 1941-1942
DOI Seite / Zitierlink:https://doi.org/10.11588/diglit.48495#0413
L’ADMINISTRATION DES BEAUX-ARTS ET LA MUSIQUE
cielle à cet orchestre appelé à jouer pour la propagande musicale française un rôle de premier
plan. Inscrite au budget des Beaux-Arts auprès des quatre associations symphoniques, la
Société des Instruments à Vent dispose désormais d’une subvention importante et elle est
liée à l’Ëtat par les obligations d’un cahier des charges.
Au moment où la Société des Instruments à Vent ressuscitait, un groupement plus
réduit de Musique de Chambre naissait : « Le Quintette de l’Atelier », qui s’est imposé par
la qualité et la variété de ses manifestations bi-mensuelles. M. Émile Passani, en le fondant,
disait son intention de faire connaître et aimer du grand public les chefs-d’œuvre de la
musique de chambre injustement délaissés, comme les quatuors et les quintettes pour piano
Id Association Philharmonique de Lyon.
et cordes de Schumann, Mozart, Brahms et Schubert, mais il n’oublia pas la musique fran-
çaise et une large place a été faite dans ses programmes aux quintettes et mélodies de la
musique française moderne, notamment de Gabriel Fauré, Florent Schmitt, Gounod,
Duparc, Debussy, Vincent d’Indy, Ravel, Chausson, Hüe, Francis Poulenc, Le Flem,
Maurice Jaubert et Marcel Delannoy.
Tandis qu’elle favorisait les débuts du Quintette de l’Atelier, l’Administration des
Beaux-Arts intervenait pour soutenir « Ars Rediviva », groupement fondé en 1936 par
Mlle Claude Crussard dans le but de « rendre à la vie ces beaux textes de musique oubliés
ou même inconnus qui dorment dans les bibliothèques, les exprimer avec la perfection à
laquelle ils ont droit avec toute la piété de ceux qui les aiment et comprennent cette musique
admirable ». En révélant aux fervents de musique ancienne des œuvres des xvne
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cielle à cet orchestre appelé à jouer pour la propagande musicale française un rôle de premier
plan. Inscrite au budget des Beaux-Arts auprès des quatre associations symphoniques, la
Société des Instruments à Vent dispose désormais d’une subvention importante et elle est
liée à l’Ëtat par les obligations d’un cahier des charges.
Au moment où la Société des Instruments à Vent ressuscitait, un groupement plus
réduit de Musique de Chambre naissait : « Le Quintette de l’Atelier », qui s’est imposé par
la qualité et la variété de ses manifestations bi-mensuelles. M. Émile Passani, en le fondant,
disait son intention de faire connaître et aimer du grand public les chefs-d’œuvre de la
musique de chambre injustement délaissés, comme les quatuors et les quintettes pour piano
Id Association Philharmonique de Lyon.
et cordes de Schumann, Mozart, Brahms et Schubert, mais il n’oublia pas la musique fran-
çaise et une large place a été faite dans ses programmes aux quintettes et mélodies de la
musique française moderne, notamment de Gabriel Fauré, Florent Schmitt, Gounod,
Duparc, Debussy, Vincent d’Indy, Ravel, Chausson, Hüe, Francis Poulenc, Le Flem,
Maurice Jaubert et Marcel Delannoy.
Tandis qu’elle favorisait les débuts du Quintette de l’Atelier, l’Administration des
Beaux-Arts intervenait pour soutenir « Ars Rediviva », groupement fondé en 1936 par
Mlle Claude Crussard dans le but de « rendre à la vie ces beaux textes de musique oubliés
ou même inconnus qui dorment dans les bibliothèques, les exprimer avec la perfection à
laquelle ils ont droit avec toute la piété de ceux qui les aiment et comprennent cette musique
admirable ». En révélant aux fervents de musique ancienne des œuvres des xvne
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