Revue des beaux-arts de France — Nr. 1-6.1942/1943
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https://doi.org/10.11588/diglit.48495#0426
DOI Heft:
Nr. 6 (Aout-Septembre 1943)
DOI Artikel:Bâtiments civils
DOI Artikel:Madeline, Louis: Les travaux de consolidation souterraine au Grand-Palais
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BATIMENTS CIVILS
mouvement, ce qui est le cas ici. Il faut noter que la stabilité totale du Grand-Palais ne sera
définitivement assurée que lorsque toutes les fondations défectueuses auront été rendues
aptes à supporter les charges auxquelles elles sont destinées.
Quant aux solutions à trouver, l’exposé qu’on vient de lire démontre qu’elles restent
extrêmement variables en raison des différents aspects du sous-sol et de l’état des fonda-
tions rencontrées.
Et maintenant, devant les frais qu’entraînent de pareils travaux, ne faut-il pas regretter
le court délai accordé aux architectes pour la construction de ce Palais d’Exposition Univer-
selle ? Ne furent-ils pas, de ce fait, dans l’obligation de réaliser une œuvre incomplète ? Car
il était si simple, en s’y prenant autrement et à temps, à la belle saison, quand la Seine est
basse, de recéper les pieux au-dessous de la cote d’étiage, aussitôt après enfoncement ! Ces
pieux n’auraient jamais été pourris, comme tant d’autres combien plus anciens !
Paris, le 22 avril 1943.
Louis MADELINE,
Architecte en chef des Bâtiments civils.
Travaux de consolidation
souterraine du Grand-
Palais.
(Photo Harand.)
Un escargot, ou pelle
hélicoïdale, rempli ve-
nant d’être remonté.
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mouvement, ce qui est le cas ici. Il faut noter que la stabilité totale du Grand-Palais ne sera
définitivement assurée que lorsque toutes les fondations défectueuses auront été rendues
aptes à supporter les charges auxquelles elles sont destinées.
Quant aux solutions à trouver, l’exposé qu’on vient de lire démontre qu’elles restent
extrêmement variables en raison des différents aspects du sous-sol et de l’état des fonda-
tions rencontrées.
Et maintenant, devant les frais qu’entraînent de pareils travaux, ne faut-il pas regretter
le court délai accordé aux architectes pour la construction de ce Palais d’Exposition Univer-
selle ? Ne furent-ils pas, de ce fait, dans l’obligation de réaliser une œuvre incomplète ? Car
il était si simple, en s’y prenant autrement et à temps, à la belle saison, quand la Seine est
basse, de recéper les pieux au-dessous de la cote d’étiage, aussitôt après enfoncement ! Ces
pieux n’auraient jamais été pourris, comme tant d’autres combien plus anciens !
Paris, le 22 avril 1943.
Louis MADELINE,
Architecte en chef des Bâtiments civils.
Travaux de consolidation
souterraine du Grand-
Palais.
(Photo Harand.)
Un escargot, ou pelle
hélicoïdale, rempli ve-
nant d’être remonté.
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