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https://doi.org/10.11588/diglit.18961#0111
CHAP. % NOTIONS FONDAMENTALES. 93
poserait des droites suivant lesquelles elles seraient touchées par
les plans tan gens menés par le point de vue.
Enfin si quelque partie de l'objet était un solide de révolution,
le contour apparent de celte partie serait la courbe de contact du,
cône ayant pour sommet le point de vue et circonscrite au solide
de révolution. On déterminerait conséqueinment ce contour par
les procédés que nous avons exposés dans la Géométrie descrip-
tive [332 — 342] , et sur lesquels nous avons donné beaucoup de
détails , parce que ces procédés sont d'une grande importance
pour la construction des perspectives et pour la détermination
des ombres (110).
176. On voit par ce qui précède que le problème des ombres
dans le cas d'un point lumineux , a la plus grande connexion
avec le problème général de la Perspective. En effet , ce qu'on
appelle séparation d'ombre et de lumière dans la théorie des ombres,
est en. supposant que le point lumineux se change en point de
vue , ce qu'on appelle contour apparent en Perspective (*). Et ce
qu'on appelle ombre portée dans la théorie des ombres ( les rayons
lumineux émanant toujours d'un point), est ce qui forme le con-
tour extérieur de la perspective , dans le cas où le point de vue
serait substitué au point lumineux.
177. Il suit de là que s'il s'agissait de mettre en perspective
la sphère (B, B') , dont il est question pl. 12, en la supposant pi, 12.
vue du point (À, A ') , et en supposant que le tableau soit le
système des deux plans de projection, le contour apparent de
cette sphère serait la ligne {mqnr, m'q'71'j^') de séparation d'ombre
et de lumière . et la perspective cherchée serait le système des
lignes jlnnv, jd'w, qui enferment l'ombre portée : car la sphère ne
présentant ni points singuliers ni lignes singulières , sa perspec-
tive linéaire se réduit à celle de son contour apparent.
(*) Dans les ombres, les séparations d'ombre et de lumière sont les résultais qu'il
s agit d'obtenir , à moins qu'elles ne soient pas vues , car alors leur construction
serait souvent superflue 5 dans la Perspective, à moins que la métbode des points
de concours (217) ne soit celle qu'on emploie , il faut construire le contour ap-
parent pour arriver à la perspective cherchée.
poserait des droites suivant lesquelles elles seraient touchées par
les plans tan gens menés par le point de vue.
Enfin si quelque partie de l'objet était un solide de révolution,
le contour apparent de celte partie serait la courbe de contact du,
cône ayant pour sommet le point de vue et circonscrite au solide
de révolution. On déterminerait conséqueinment ce contour par
les procédés que nous avons exposés dans la Géométrie descrip-
tive [332 — 342] , et sur lesquels nous avons donné beaucoup de
détails , parce que ces procédés sont d'une grande importance
pour la construction des perspectives et pour la détermination
des ombres (110).
176. On voit par ce qui précède que le problème des ombres
dans le cas d'un point lumineux , a la plus grande connexion
avec le problème général de la Perspective. En effet , ce qu'on
appelle séparation d'ombre et de lumière dans la théorie des ombres,
est en. supposant que le point lumineux se change en point de
vue , ce qu'on appelle contour apparent en Perspective (*). Et ce
qu'on appelle ombre portée dans la théorie des ombres ( les rayons
lumineux émanant toujours d'un point), est ce qui forme le con-
tour extérieur de la perspective , dans le cas où le point de vue
serait substitué au point lumineux.
177. Il suit de là que s'il s'agissait de mettre en perspective
la sphère (B, B') , dont il est question pl. 12, en la supposant pi, 12.
vue du point (À, A ') , et en supposant que le tableau soit le
système des deux plans de projection, le contour apparent de
cette sphère serait la ligne {mqnr, m'q'71'j^') de séparation d'ombre
et de lumière . et la perspective cherchée serait le système des
lignes jlnnv, jd'w, qui enferment l'ombre portée : car la sphère ne
présentant ni points singuliers ni lignes singulières , sa perspec-
tive linéaire se réduit à celle de son contour apparent.
(*) Dans les ombres, les séparations d'ombre et de lumière sont les résultais qu'il
s agit d'obtenir , à moins qu'elles ne soient pas vues , car alors leur construction
serait souvent superflue 5 dans la Perspective, à moins que la métbode des points
de concours (217) ne soit celle qu'on emploie , il faut construire le contour ap-
parent pour arriver à la perspective cherchée.