L' art: revue hebdomadaire illustrée (8.1882 (Teil 4))

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: DEUX CENTS

DESSINS INÉDITS


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: JEAN

COUSIN*

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S U I T F. )

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Les Armes de la Fortune contre les nobles.

Lettre du xvie siècle. Collection Bonnaffé.

dans son travail je l’ai dirigé,

près avoir si modestement parlé de lui-même et de son œuvre,
le seigneur de Dunflun n’a pas cru pouvoir se dispenser de dire
aussi quelques mots de celui qu’il avait chargé d’illustrer son
livre et dont les figures, suivant son expression « étaient dessi-
nées et ornées avec une admirable élégance », mais il le fait
d’une manière qui ne manque pas d'une certaine originalité.
« L’artiste fpictorj, dit-il, pourra revendiquer une grande part
dans cet ouvrage, lui qui a dessiné les figures avec un art tel
qu’il semble avoir surpassé Praxitèle, Apelles et Zeuxis 2. Cepen-
dant il n’en emportera pas tout l’honneur, car comme il a tiré
de ma bourse un très riche salaire, je pense que, par droit
d’achat, j’ai acquis tout ce qui pouvait lui en revenir, outre que
guidé et aidé3. »

1. Voir l’Art, 8' année, tome III, pages 284 et 256, et tome IV, pages 14, 38 et 54.

2. Dans l'Avis de l’imprimeur au lecteur du célèbre Livre de la perspective, de Jehan Cousin (Paris, i56o, in-folio), on lit cette phrase :
« Maistre Jehan Cousin, en Part de portraicture et peincture, non infime à Zeuxis ou Appelles. » Ce livre est antérieur de huit ans à la
dédicace d'Imbert d'Anlezy.

3. Insuper variæ figurarum partitiones, mira elegantia depictæ et adornatæ, suis legibus astrictæ, ad margines usque protensæ, et
diverso idiomate explicatæ circumspiciuntur sic plane ut nihil posteris quod addant futurum speretur reliqui. Cujus partent non exiguam