L' art: revue hebdomadaire illustrée (8.1882 (Teil 4))

L’ART.

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Avec cet aveu dépouillé d'artifice, Imbert d’Anlezy s'est si bien mis la conscience en repos
qu'il a fini par s’imaginer que le livre tout entier, texte et dessins, était sorti de ses mains, et
de plus il a tellement su le persuader aux autres que, dans les pièces de vers qu’il s’est fait
adresser par ses amis, il est traité de peintre et de poète, et que par l’un d'eux, Herbauderius,
il s’est laissé apostropher ainsi : « Imbert, tu es certes un peintre élégant et un poète illustre,

toi qui as eu la hardiesse de représenter les Fortunes diverses et par la plume et par le pinceau,
ce que nul autre n’avait essayé avant toi h »

(La suite prochainement.) LüDOVIC LaLANNE.

sibi pictor arrogare poterit, cujus manu hæc ita scite depictæ sunt, ut Praxitelem, Apellem et Zeuzyn vicisse videatur. Non tarnen universam
laudem auferet, siquidem artis peritæ manus mercedem ex nostris marsupiis locupletissimam reportaverit. Emptionis jure opinor id mihi
totum acquiri quod, præter opéras, me docente et præeunte et adjuvante, factas, illi tantummodo oppigneratum videri poterit.

1. Næ, tu elegans pictor clarusque, Imberte, poeta es,

Qui varias scripto et penicillo pingere sortes
Ausus es.

Imbert a corrigé de sa main le premier vers qu’il a modifié ainsi :

Næ, tu elegans pictor, scriptor clarusque poeta es.