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L' art: revue hebdomadaire illustrée — 8.1882 (Teil 4)

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Cousin, Jehan; Lalanne, Ludovic: Le livre de fortune, [9]: recueil de deux cents dessins inédits
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https://doi.org/10.11588/diglit.19294#0230

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196

L’ART.

de ce recueil. On ne peut pas se dissimuler, d’après ce que je viens de dire, que ce sont des
productions légères, à la vérité, mais qui annoncent autant d’esprit, d’imagination, que le Juge-
ment dernier du même auteur annonce de génie. On est étonné de ne pas voir un manuscrit
aussi précieux à la Bibliothèque du Roi, qui aurait pu facilement se le procurer. »

M. Lenoir a ajouté en note : ce Le chevalier de Boufflers l’avait confié à M. Le Breton,
pour le vendre; on ignore ce qu’il est devenu '. »

Nous le savons aujourd’hui; le chevalier de Boufflers, mort en janvier 1815, en a été bien
probablement le dernier propriétaire. Le Breton fut secrétaire de l’Académie des Beaux-Arts

D’une infortune naît une plus grande infortune.

jusqu’en mars 1814. Est-ce par son intermédiaire que le volume est arrivé à la bibliothèque de
l’Institut ? Cela est possible, mais les procès-verbaux de l’Académie que j’ai consultés avec soin
n’en font aucune mention.

Dans ces dernières années on s’est beaucoup occupé de Jean Cousin 2 ; les uns lui accordant
la part la plus large et la plus glorieuse dans l’histoire de l’art français au xvh siècle 3, les autres,
en petit nombre, il est vrai, voulant réduire cette part à peu de chose. Comme les documents

1. M. Didot qui n’a pas connu ces deux passages en cite un troisième, du même auteur, tiré du tome VIII du Musée des monuments
français (publié en 1821) et qui n’est, avec leurs inexactitudes, qu’un abrégé de ceux que nous venons de donner.

2. Jean Cousin, né à Soucy, près de Sens, de i5oo à i5oi, à ce que l’on croit, mourut vers i58g. On ne sait presque rien de sa vie
qu'il passa en grande partie à Paris.

3. Nous citerons : Étude sur Jean Cousin, suivie de notices sur Jean Leclerc et Pierre Woeiriot, par Ambroise Firmin-Didot.' Paris,
1872. In-8“. — Recueil des œuvres choisies de Jean Cousin, par le même. 1873. In-folio. — Quelques preuves sur Jean Cousin, peintre,
sculpteur, géomètre et graveur, par J. Lobet. Paris, 1881. In-8°. Ces trois ouvrages sont accompagnés de planches. Citons encore le très
 
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