CONSIDÉRATIONS
SUR
L'HISTOIRE DE L'ESTAMPE JAPONAISE
Cette étude, tirée de la Kokka, revue
publiée au Japon, et traduite par M. Os-
sada, peut servir de préface à un livre que
doit très prochainement publier le Musée
Guimet, et qui est la traduction faite par
M. Kawamoura d'un manuscrit contenant
la biographie des artistes de l'École popu-
■%4ff laire. On connaît déjà quelque peu cet
ouvrage, de nom tout au moins, parmi les
japonisants.
C'est YOukiyo-yê roui ko. (Réflexions
sur les différents genres de l'école popu-
laire.)
Le premier exemplaire date de 1800;
le dernier, que nous connaissons, de 1867.
Il est signé Rioudencha Shioukin.
Parmi les auteurs qui ont successive-
ment revisé et augmenté le premier texte,
se trouve le peintre Keisaï Yeisen, en i83o.
Un exemplaire de 1844 a servi à
M. Anderson pour son catalogue de pein-
tures japonaises au British Muséum.
Dernièrement, M. Edmond de Gon-
court en a extrait, pour l'Écho de Paris,
la biographie de l'artiste le plus populaire
parmi nous : de Hokousaï.
Nous pourrions citer bien d'autres bio-
graphies aussi curieuses, aussi intéres-
santes, depuis Matahei, l'artiste insouciant
de sa valeur et fuyant toute réclame mal-
saine (réclame, nous dit l'auteur, trop
commune aujourd'hui, où des artistes n'hé-
sitent même pas à signer les œuvres des
autres), jusqu'à Keisaï Yeisen (celui de
Jfytit^r.' tjtke composé pour « l'Art » par j. Hauert-Dys l'édition de i83o), pur bohème que son
SUR
L'HISTOIRE DE L'ESTAMPE JAPONAISE
Cette étude, tirée de la Kokka, revue
publiée au Japon, et traduite par M. Os-
sada, peut servir de préface à un livre que
doit très prochainement publier le Musée
Guimet, et qui est la traduction faite par
M. Kawamoura d'un manuscrit contenant
la biographie des artistes de l'École popu-
■%4ff laire. On connaît déjà quelque peu cet
ouvrage, de nom tout au moins, parmi les
japonisants.
C'est YOukiyo-yê roui ko. (Réflexions
sur les différents genres de l'école popu-
laire.)
Le premier exemplaire date de 1800;
le dernier, que nous connaissons, de 1867.
Il est signé Rioudencha Shioukin.
Parmi les auteurs qui ont successive-
ment revisé et augmenté le premier texte,
se trouve le peintre Keisaï Yeisen, en i83o.
Un exemplaire de 1844 a servi à
M. Anderson pour son catalogue de pein-
tures japonaises au British Muséum.
Dernièrement, M. Edmond de Gon-
court en a extrait, pour l'Écho de Paris,
la biographie de l'artiste le plus populaire
parmi nous : de Hokousaï.
Nous pourrions citer bien d'autres bio-
graphies aussi curieuses, aussi intéres-
santes, depuis Matahei, l'artiste insouciant
de sa valeur et fuyant toute réclame mal-
saine (réclame, nous dit l'auteur, trop
commune aujourd'hui, où des artistes n'hé-
sitent même pas à signer les œuvres des
autres), jusqu'à Keisaï Yeisen (celui de
Jfytit^r.' tjtke composé pour « l'Art » par j. Hauert-Dys l'édition de i83o), pur bohème que son