DOI Artikel:
Gehuzac, Noël: M. Ferdinand Leenhof
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.22769#0216
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M. FERDINAND LEENHOFF
Né à Zalt-Bommel, ce sculpteur, qui fait grand honneur à l'art hollan-
dais, a, pendant de longues années, habité Paris, où il épousa la fille d'un
graveur éminent, M. Alphonse François, membre de l'Institut.
Médaillé au Salon de 1869, M. Leenhoff obtint une médaille de 2e classe
en 1872 et devint, la même année, chevalier de la Légion d'honneur. Le jury de l'Expo-
sition Universelle de 1889 lui décerna la médaille d'or.
Le savant statuaire n'avait pas tardé à se passionner aussi pour l'art de son beau-père,
et le graveur rivalisa bientôt chez lui avec le sculpteur. Ses estampes lui valurent, en 1878,
une médaille de 3e.classe et, en 1882, une médaille de 2e classe.
Après la mort de M. François, survenue en 1888, M. Leenhoff fut appelé à professer à
l'Académie des Beaux-Arts d'Amsterdam et rentra dans sa patrie, où l'artiste et l'homme sont, à
juste titre, très hautement appréciés.
En 1889, M. Ferdinand Leenhoff fut élu correspondant de l'Institut de France, dans la
Section de Sculpture de l'Académie des Beaux-Arts.
Notre Revue compte au nombre de ses bonnes fortunes d'avoir pu offrir à ses abonnés plu-
sieurs planches inédites du sculpteur-buriniste et aquafortiste néerlandais, planches tout
à fait remarquables, telles que : Intérieur de village* et les Bons Camarades2, d'après les
tableaux de son célèbre compatriote Jozef Israels ; Portrait de ma grand''mère3, d'après
le propre dessin du graveur; Des Paysans '', d'après le tableau de Wilhelm Leibl;
la Vierge de Sainte-Claire 5, d'après Raphaël ; Homme d'armes °, d'après Rem-
brandt ; Pierrot portant son déjeuner ' et Pierrot troublé dans son repas 8,
d'après les pastels de Decamps.
1. Voir l'Art, 7° année, tome I", page i. — 2. Voir l'Art,
5° année, tome I", page 32>. — 3. Voir l'Art, 7° année,
tome I", page 334. — 4. Voir l'Art, 5° année, tome IV
page 166. — 5. Voir l'Art, S" année, tome II, page 164.
— 6. Voir l'Art, 70 année, tome 1°-', page 334. —
7. Voir l'Art. 11° année, tome II, pageji20. —
8. Voir l'Art, ii° année, tome II, page 120.
m
L'artiste est de ceux qui
ont soif constante de pro-
grès. Rester stationnaire lui
est odieux, si grand que
puisse être son mérite. Il
nous en donne la preuve
triomphante par sa très bril-
lante traduction d'un chef-
ment gravés par M. Leenhoff.
C'est à propos de ce mer-
veilleux Van der Meer de
Delft que le mari de Mmo Vi-
gée-Le Brun, le peintre-
expert J. B. P. Le Brun a
écrit à la page 49 du tome
second de sa Galerie des
d'oeuvre de Van der Meer de HSflf f ' mtBoM Peintres Flamands, Hollan-
Delft, qui, lors de la vente H^fiÉt jjdPllffiÉH " dais et Allemands : u. Ct Ya.n
des tableaux et objets d'art mBÊj/v ; ~ • o^wljHB der Meer, dont les historiens
de feu M. Léopold Double, BÈjffly' ^j^^ÊWHwHKfl n'ont point parlé, mérite une
est entré dans la collection KKK ÊI/ÉSÊB^ WWBjjH attention particulière. C'est
w:s- 't:,\ WktBi ÊêSÊpË "* ''MB* US
Si?ci^\ formée avec tant de goût par H^HtOTlHIES' '"^JtMB un tr^s Sran<^ peintre dans
M. le baron Alphonse de hM^MEm^^^îa^AMBmM la manière de Metsu. Ses
Rothschild, à qui appartien-
nent également les deux pas-
tels de Decamps précédem-
sont rares, et ils
sont plus connus et plus
appréciés en Hollande que
Encadrement composé et dessiné pour « l'Art » tar j. Habert-Dys.
M. FERDINAND LEENHOFF
Né à Zalt-Bommel, ce sculpteur, qui fait grand honneur à l'art hollan-
dais, a, pendant de longues années, habité Paris, où il épousa la fille d'un
graveur éminent, M. Alphonse François, membre de l'Institut.
Médaillé au Salon de 1869, M. Leenhoff obtint une médaille de 2e classe
en 1872 et devint, la même année, chevalier de la Légion d'honneur. Le jury de l'Expo-
sition Universelle de 1889 lui décerna la médaille d'or.
Le savant statuaire n'avait pas tardé à se passionner aussi pour l'art de son beau-père,
et le graveur rivalisa bientôt chez lui avec le sculpteur. Ses estampes lui valurent, en 1878,
une médaille de 3e.classe et, en 1882, une médaille de 2e classe.
Après la mort de M. François, survenue en 1888, M. Leenhoff fut appelé à professer à
l'Académie des Beaux-Arts d'Amsterdam et rentra dans sa patrie, où l'artiste et l'homme sont, à
juste titre, très hautement appréciés.
En 1889, M. Ferdinand Leenhoff fut élu correspondant de l'Institut de France, dans la
Section de Sculpture de l'Académie des Beaux-Arts.
Notre Revue compte au nombre de ses bonnes fortunes d'avoir pu offrir à ses abonnés plu-
sieurs planches inédites du sculpteur-buriniste et aquafortiste néerlandais, planches tout
à fait remarquables, telles que : Intérieur de village* et les Bons Camarades2, d'après les
tableaux de son célèbre compatriote Jozef Israels ; Portrait de ma grand''mère3, d'après
le propre dessin du graveur; Des Paysans '', d'après le tableau de Wilhelm Leibl;
la Vierge de Sainte-Claire 5, d'après Raphaël ; Homme d'armes °, d'après Rem-
brandt ; Pierrot portant son déjeuner ' et Pierrot troublé dans son repas 8,
d'après les pastels de Decamps.
1. Voir l'Art, 7° année, tome I", page i. — 2. Voir l'Art,
5° année, tome I", page 32>. — 3. Voir l'Art, 7° année,
tome I", page 334. — 4. Voir l'Art, 5° année, tome IV
page 166. — 5. Voir l'Art, S" année, tome II, page 164.
— 6. Voir l'Art, 70 année, tome 1°-', page 334. —
7. Voir l'Art. 11° année, tome II, pageji20. —
8. Voir l'Art, ii° année, tome II, page 120.
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L'artiste est de ceux qui
ont soif constante de pro-
grès. Rester stationnaire lui
est odieux, si grand que
puisse être son mérite. Il
nous en donne la preuve
triomphante par sa très bril-
lante traduction d'un chef-
ment gravés par M. Leenhoff.
C'est à propos de ce mer-
veilleux Van der Meer de
Delft que le mari de Mmo Vi-
gée-Le Brun, le peintre-
expert J. B. P. Le Brun a
écrit à la page 49 du tome
second de sa Galerie des
d'oeuvre de Van der Meer de HSflf f ' mtBoM Peintres Flamands, Hollan-
Delft, qui, lors de la vente H^fiÉt jjdPllffiÉH " dais et Allemands : u. Ct Ya.n
des tableaux et objets d'art mBÊj/v ; ~ • o^wljHB der Meer, dont les historiens
de feu M. Léopold Double, BÈjffly' ^j^^ÊWHwHKfl n'ont point parlé, mérite une
est entré dans la collection KKK ÊI/ÉSÊB^ WWBjjH attention particulière. C'est
w:s- 't:,\ WktBi ÊêSÊpË "* ''MB* US
Si?ci^\ formée avec tant de goût par H^HtOTlHIES' '"^JtMB un tr^s Sran<^ peintre dans
M. le baron Alphonse de hM^MEm^^^îa^AMBmM la manière de Metsu. Ses
Rothschild, à qui appartien-
nent également les deux pas-
tels de Decamps précédem-
sont rares, et ils
sont plus connus et plus
appréciés en Hollande que
Encadrement composé et dessiné pour « l'Art » tar j. Habert-Dys.