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L' art: revue hebdomadaire illustrée — 19.1893 (Teil 2)

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Lafond, Paul: Les tapisseries du chateau de Pau, [1], Les maisons royales
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https://doi.org/10.11588/diglit.22769#0047

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LES TAPISSERIES DU CHATEAU DE PAU.

3i

De 1673 à 1681, deux suites y furent tissées, l'une en douze pièces, l'autre en huit.

De 1681 à 1685, huit autres suites, six avec l'indication des saisons, deux en douze pièces,
une en dix, deux en six et une en quatre ; puis, deux autres suites sans indication.

De 1685 à 1697, deux autres suites sortirent encore des Gobelins, l'une en douze pièces,
l'autre en six.

Si nous voulions énumérer toutes les reproductions qui furent faites des Maisons royales
nous n'en aurions pas fini de longtemps.

Toutes ces suites étaient encadrées dans différentes bordures à oves, têtes de cerfs, trépieds,
écusson aux armes de France et au chiffre de Louis XIV.

Une suite complète des Maisons royales, que nous avons pu voir grâce à l'obligeance de
M. Williamson, administrateur du Mobilier national, se trouve au Garde-Meuble. La plupart des
pièces mesurent 4 mètres de hauteur sur 6 mètres et demi de largeur. Six, Saint-Germain,
Fontainebleau, Chambord, Monceaux, Vincennes et Versailles, ont été exposées clans la grande
nef du rez-de-chaussée du Palais de l'Industrie, lors des fêtes du Commerce parisien, pendant
l'hiver de 1885-1886 ; une autre, Blois, est actuellement aux Gobelins.

Sous le règne de Louis-Philippe, on eut l'intention de continuer la série des Maisons royales,
interrompue depuis Louis XIV, et, à cet effet, les deux peintres Alaux et Couder furent chargés
d'exécuter les cartons des châteaux de Pau et de Saint-Cloud. Le projet n'eut pas d'autre suite.

Les tapisseries des Maisons royales sont assez rarement passées en vente publique. Nous ne
savons que quelques pièces, et, par un singulier hasard, toujours les mêmes, qui subirent le feu
des enchères.

En 1881, à l'Hôtel Drouot, le château de Saint-Germain et le château des Tuileries, simples
fragments auxquels manquaient les architraves d'encadrement, mesurant chacun 3 m. 25 cent, de
largeur sur 2 m. 85 cent." de hauteur, atteignirent ensemble la somme de 25,400 francs.

En 1883, à l'Hôtel Drouot également, deux nouvelles vues du château des Tuileries furent
vendues chacune 16,000 francs et une seconde vue du château de Saint-Germain n,5oo francs.

(A suivre.) PaUL LaFOND.

Château de Monceaux : Décembre.
Tapisserie du Château de Pau. — Dessin de Paul Lafond.
 
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