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L' art: revue hebdomadaire illustrée — 19.1893 (Teil 2)

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Leroi, Paul: Le cent-onzième Salon de Paris et le cent-vingt-cinquième Salon de Londres, [3]
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Moureau, Adrien: Les Moreau et l'Académie
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https://doi.org/10.11588/diglit.22769#0075

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gué dans Auprès de la mare, d'après M. Debat-Ponsan, et
Mllc Marguerite Greux dans sa vue du Pont-Neuf.
MIle Clémence Matrat, de son côté, est l'auteur d'une fort
intéressante eau-forte originale : A Maubuisson (Seine-et-
Oise).

M. F. Laguillermie a faiblement traduit les traits de la
Belle du Titien et très habilement son riche costume.

L'espace nous est trop mesuré pour que nous puissions
parler de chacun des principaux aquafortistes aussi lon-
guement que nous le désirerions.

On retrouvait au Salon avec leurs mérites si variés
MM. Eugène Abot, Albert Ardail qu'il faut louer grande-
ment de ses essais de pointes sèches originales, P. V. Avril
qui a interprété avec tant de distinction pour l'Art les
Saintes Marie de M. Paul Gervais1, Auguste Boulard,
L. M. Bourgeois, qui a très habilement rendu un des
tableaux du Musée du Luxembourg : Grande Marée dans
la Manche, du peintre suédois Auguste Hagborg ; Alfred
Brunet-Debaines, qui a vaillamment gravé la Mare aux
Chênes, de Jules Dupré ; Eugène Champollion, Charles
Courtry à qui l'Art doit la belle planche d'après la Ser-
vante du peintre 2, tableau de François Bonvin apparte-
nant à M. Vever, Courtry qui vient de graver avec tant de
maîtrise, pour servir de frontispice au présent volume de
l'Art, une des merveilles de l'École anglaise, les Ladies
Waldegrave, de Sir Joshua Reynolds; Damman, Emile
Daumont, Dunod dont l'Art publiera un 'remarquable
Portrait de Mmo la comtesse de Mercy-Argenteau, d'après
le peintre russe Répine, et la non moins bonne intérprèta-
tion de la Ménagère laborieuse, de George Morland ;
Faivre, qui a si bien reproduit, pour l'Art, la Maison de
campagne*, de Pieter de Hooch; Léopold Flameng, Géry-
Bichard, Ch. Giroux, qui est allé à Madrid s'attaquer si

brillamment, pour la Librairie de l'Art, au Contrat de
mariage, du Museo del Prado, un Watteau qui n'avait pas
encore été gravé ; Gustave Greux, le fidèle traducteur du
Bac, de Troyon ; F. E. Jeannin à qui les lecteurs de l'Art
sont redevables d'une parfaite estampe d'après la Madone
aux roses \ de Rubens et Brueghel de Velours, apparte-
nant au Musée de Bruxelles; Paul Lafond, Adolphe
Lalauze qui a exposé douze de ses spirituelles créations
destinées à illustrer les Mémoires de Mme de Staal de
Launay, et Louisa, eau-forte exquise d'après William
Ward et qui est destinée à l'Art; Lionel Le Coûteux,
Henri Lefort dont un superbe Rubens : Portrait d'Hélène
Fourment, sert de frontispice au premier volume de l'Art
de cette année ; P. Lucas, auteur de la charmante petite
Lady Mary Catherine Pelham Clinton, d'après Sir Joshua
Reynolds2; Marié qui a fait mordre si prestement dans le
cuivre des Moutons d'après M. Bahieu, Paul Martin,
Milius, Lucien Quarante dont la Marchande de fleurs à
Londres, vivement gravée d'après MIlc Consuelo Fould, a
été publiée par l'Art3 ; Léon Salles et Emile Salmon dont
nous avons également donné une des meilleures planches :
Simplicité '', d'après Sir Joshua Reynolds ; puis, parmi les
étrangers, MM. J. P. Heseltine, William Scott, Edward
Slocombe, tous trois Anglais; M. Célestin Turletti, de
Turin; MM. Edward Turner et Ch. A. Walker, citoyens
des États-Unis ; enfin deux très excellents artistes suédois,
M. Axel-Herman Haig et M. Charles Soderlund, qui a
enrichi la collection des eaux-fortes de l'Art d'une admi-
rable estampe d'après un des chefs-d'œuvre de Sir Joshua
Reynolds : Georgiana, Duchesse de Devonshire, et sa
fille, Lady Georgiana Cavendish 5.

Paul Leroi.

(La fin prochainement.)

LES MOREAU ET L'ACADÉMIE

Le Journal de Wille, ces annales où sont fidèlement | giste; cette fois, Moreau l'aîné avait pour compagnon

relatées les compétitions et les d'insuccès un de ses confrères

intrigues du monde acadé- ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ nommé Martin,

mique, nous fournissent quel- ^^^^^^^^^^^^^' _ - *.'::. J '• * ~ Moreau l'aîné n'était ce-

ques détails sur les candida- \': , _ - ^^"^^Sgg- - _* ^ pendant pas dépourvu de

^J^bm ~-r -~_ '--^j- -T~ ^_ ' ét^ude attentive

vaux en 1787, en même temps ' - '^^^^^^^^^^^ ■ tive aérienne, la finesse du ciel

que Ducreux, peintre de por- " '* balayé de mouvants nuages,

traits. Ni l'un ni l'autre ne l'heureuse disposition du pre-

réunirent le nombre de voix mier plan animé de plusieurs

suffisant. A la date du 27 sep- 'JJ " " u _J personnages et demeuré dans

tembre 1788, Wille signale . 1. Voir l'Art, i&° année, tome II,

un nouvel échec du paysa- Portrait de J. M. Moreau 'Le Jeune. '.page 212. — 2. Voir l'Art, 19* an-

Gravé par Augustin de Saint-Aubin, d'après le dessin de C. N. Cochin. née, tome I", page 168. — 3. Voir
1. Voir lArt, 190 année, tome Ier, . ■ ... lArt, 190 année,, tome l", page 124.

page 32. — 2. Voir l'Art, 18e année, — 4. Voir l'Art, 190 année, tome I",

tome II, page 237. .— 3. Voir l'Art, 18° année, tome II, page 140. I, page.77. — 5. Voir l'Art, 190 année, tome I", page 22'5.

Tome LV. 8
 
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