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L' art: revue hebdomadaire illustrée — 19.1893 (Teil 2)

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Teissier, Octave: Histoire de l'ameublement en France: la chambre et le salon
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https://doi.org/10.11588/diglit.22769#0118

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L'ART.

Une table de noyer de la même longueur avec ses tré-
teaux1 en bois de noyer.

Une chaise de noyer avec une table ronde au dessus2.

Un buffet de noyer « ouvragé », muni de deux serrures
et de deux clefs:!.

Deux chaises de noyer.

Deux chaises munies de cordes de Marseille '1.
Trois autres chaises basses pour femmes3.
Deux autres chaises tournantes, de noyer, semblables
aux deux premières chaises0.

Les chaises tournantes sont peu con-
nues au xvie siècle. M. Edmond Bonnaffé
en a donné le dessin d'après la chaise qui
est conservée au Louvre, dans l'ancienne
collection Davillier".

Une petite cadière pour porter au ser-
mon 8.

1. Cum suis tratelis nucis.

2. Quadam cathedra nucis, cum
mensa rotunda nucis de supra. Cette
chaise, surmontée d'une table, paraît
avoir une certaine analogie avec la
petite table garnye de son pied a fa-
çon de chaise, dont il est fait mention
par M. Edmond Bonnaffé. {Le Meuble
au XVI' siècle, page 189.)

3. Buffetum 7iucis ouvrât.

4. Duas catliedras munitas funibus
sive cordis Massilie. M. Bon-
naffé signale « une chaise de
bois doré, à cordes », page 218.

5. La chaise à femme fai-
Chaise tournante, sait partie du mobilier de la

duchesse de Valentinois :
«quatre chaises à femme, cou-
vertes, le siège et dossier de
velours vert frangé de soie

verte ». [Inventaire, page go, 11' 469.)

Plus tard, ces chaises basses à femme furent appelées caque-
toires. (Voir le Meuble en France au XVI" siècle; par M. Bonnaffé,
page 22C.)

6. Duas alias catliedras tournens nucis, similes duabus cathedris
primis.

7. Le Meuble en France au XVI" siècle, page 224.

8. Nous remarquons dans le mobilier du xvi" siècle une grande

en bois de noyer.

Une grande caisse de noyer« ouvragée ».
Une cadière plocisse

Deux caisses de dix palmes de longueur chaque,
« fâchas à ramages » avec leurs clefs et serrures.

Deux draps de toile peinte pour la cheminée ou la mu-
raille 2.

CHAMBRE A COUCHER3

Un banc avec une table et des tréteaux de sapin, de la
longueur d'une canne.

Une toile peinte représentant des singes « et autres per-
sonnages », fixée sur le dessus de ladite table'.

Un lit muni des paillasse, coussin de plume et traversin,
dont la « lithière est faite en sapin ouvragé »5.

Deux carreaux (oreillers) remplis de paille et recou-
verts de cuir et de tapisserie1'1.

Un support de berceau pour bercer les enfants7.

Deux chenets de fer pesant trente livres8.

Une pincette de fer pour le feu".

Octave Teissier,

Membre non résident du Comité des Travaux historiques.

(A suivre.)

variété de chaises : la chaise de table, la chaise à dossier à asseoir au
feu, la petite chaise aisée à enfants, la chaise à barbier, la chaise
d'affaires (percée), la cliaise basse ou caquetoire.

1. On peut lire plousse ou plocisse, dont la signification nous
échappe.

2. Deux draps de toelle peinctes pour mètre à la cheminée ou à la
muraillie.

3. In caméra in qua dormiebat dictus spectabilis dominus prope
ipsam aulam.

4. Une telle peincte de singes et autres personnages; affi.va
parieti ipsius mense.

5. Dont la Uthiere est de sap fach oubrant.

6. Deux carrets replectos palea, de tueur et tapisserie.

7. Une brassière pour bresser les enfans.

8. Deux cachefuechs de fer pesant trente livres. (Chenets.) Voir
Honnorat. Dictionnaire provençal, tome I", page 464.

g. Une forquette de ferre pour le fitec. (Forquette, petite fourche
tenant lieu de pinces).

Console, par F. de Cuvilliès.
 
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