L' art: revue hebdomadaire illustrée (19.1893 (Teil 2))

* * "^-X M » intrigues

De tous les départe- ^^SHHHHHHHBHBHBr politiques

ments, le département des ^VHHHjHjHHBH et l'attrac-

Alpes-Maritimes est celui que travaillent - WB^ffiBHHBnHSHM tion déplus en plus

le plus activement certaines menées tor- gBSBBBMHMHMBHi grande que Menton,

tueuses que l'on désavoue invariablement,— liMBHBMBBBf ; :y m.1 Nice ci Cannes, exercent en tous

c'est l'honorable règle en politique ! — jus- VP|H|HHK:^%» pays, il y avait lieu de croire que

qu'au jour où l'on croit être certain d'en ■■HHI^HHB'.ll le gouvernement s'efforcerait de ne

profiter sans risques ni scrupules. Ces mal- ^WmWB wm rien négliger pour s'attacher à ja-

propres agissements, nul ne les ignore, pas ■HHHHH HH mats la population, et pour aider,

plus à Menton qu'à Nice ou à Cannes. J'ai fB^^^pHl^Mi Ml de son côté, à retenir dans le dépar-

personnellement pu m'en convaincre pendant un MmjfflSWH^Bfc, « tement l'élégante et prodigue clien-

séjour forcé de plusieurs mois pour cause de santé. WiV-fi; ]$lWW$mM tèle <)isivc de toutes les nations.

Aussi n'ai-je éprouvé aucune surprise lorsqu'on ?H§P^|j ; Il L'intervention de l'État, qui était

me montra dans le Figaro du n octobre la dé- ¥i|SH9HHB d'ordre primordial dans l'intérêt

pêche suivante : wBSS'SHI de la patrie, ne se lut-elle exercée

w avec intelligence, avec goût, qu'en

Kick. — Depuis quelques |Ours on colporte dans les Alpe;- WIM1MIMWÊM .„ , , ,.

Maritimes des chansons en langue italienne contre la France. Le TPnWiBl faveur des Musées et des JjlbliO-

préfet des Alpes-Maritimes vient d'ordonner à tous les commis- ^ÈÊÈÈÊiïÈKSÊ thèques, qu'on eût clé unanime à

saires de police de son département de rechercher et d'arrêter WÊÈÊË bénir l'administration, dont on médit

immédiatement tout colporteur de ces chansons gallophobes. IHHH

au contraire.

C'est qu'au point de vue artistique,
par exemple, les villes de Menton, de
Les Alpes-Maritimes ont l'heureux privilège de /;'■-. VWÊME Nice et de Cannes sont dotées de façon
voiries étrangers affluer chaque hiver plus que JÈSÈèÊmÈIiM absolument dérisoire,

sur tout autre point de la France. Ces innom- M ' MFf/j m Si douloureux qu'il soit de le démon-

brables visiteurs sont l'origine de la pn.spé- gjg trer irréfutablement, je n'y faillirai pas.

rité sans cesse croissante de ce coin de

terre aimé du soleil. jlllfe^ fW Paul Leroi.

Étant données les ténébreuses (A suivre.)

i. Voir l'Art, 19° an-
née, tome II, page 165. — //.^ê^ j^SKSKir—^ '~-.'r*

Encadrement composé et dessiné pour « l'Art » par j.

Habert-Dys.