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L'ART.
où elle ne pouvait être effacée sans démolir l'édifice. Or cette addition d'une tête d'Hathor à
une colonne déjà complète par elle-même était tout à fait dans le goût de la civilisation assyro-
chaldéo-persane.
Les ruines de Ninive ne nous fàËÊÊÊÈI offrent que des bases de colonnes à
figures d'animaux et de personnages plus ou moins gigantesques (fig. 14), etc.
Nous n'avons de chapiteaux dans au- l ff'W! cun des ouvrages connus de moi sur
Ninive — à l'exception d'un fragment ^e P'erre calcaire d'un mètre, trouvé
à Korsabad, qui comprend à la fois le IlSilSii chapiteau et la partie supérieure du fût
en les confondant pour ainsi dire, comme l'a noté M. Ghippiez, et qui,
par conséquent, n'excluait nullement S»k un second chapiteau plus orné, peut-
être à personnages. Des chapiteaux ^MpaL complexes nous avons d'ailleurs un
exemple dans un dessin où le chapiteau wÈÊ^WÈréiÈ complexe est surmonté d'un fort abaque
également complexe (fig. i5). Les cha- piteaux supérieurs devaient être souvent
très ornés de figures comme le sont les bases des colonnes, qui en style égyptien
pur ne sont, au contraire, représentées que par de simples pierres rondes ou carrées sans ornement.
Fig. 12.
Le style antique de la Perse rend très probable cette supposition. C'est une suite légitime
du style chaldéo-assyrien, ainsi que le montre la ressemblance extrême des bœuts à tète humaine
L'ART.
où elle ne pouvait être effacée sans démolir l'édifice. Or cette addition d'une tête d'Hathor à
une colonne déjà complète par elle-même était tout à fait dans le goût de la civilisation assyro-
chaldéo-persane.
Les ruines de Ninive ne nous fàËÊÊÊÈI offrent que des bases de colonnes à
figures d'animaux et de personnages plus ou moins gigantesques (fig. 14), etc.
Nous n'avons de chapiteaux dans au- l ff'W! cun des ouvrages connus de moi sur
Ninive — à l'exception d'un fragment ^e P'erre calcaire d'un mètre, trouvé
à Korsabad, qui comprend à la fois le IlSilSii chapiteau et la partie supérieure du fût
en les confondant pour ainsi dire, comme l'a noté M. Ghippiez, et qui,
par conséquent, n'excluait nullement S»k un second chapiteau plus orné, peut-
être à personnages. Des chapiteaux ^MpaL complexes nous avons d'ailleurs un
exemple dans un dessin où le chapiteau wÈÊ^WÈréiÈ complexe est surmonté d'un fort abaque
également complexe (fig. i5). Les cha- piteaux supérieurs devaient être souvent
très ornés de figures comme le sont les bases des colonnes, qui en style égyptien
pur ne sont, au contraire, représentées que par de simples pierres rondes ou carrées sans ornement.
Fig. 12.
Le style antique de la Perse rend très probable cette supposition. C'est une suite légitime
du style chaldéo-assyrien, ainsi que le montre la ressemblance extrême des bœuts à tète humaine