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L'ART.
publications, que les éditeurs ont eu soin d'accompagner
de dessins, véritables pièces à l'appui d'une rigoureuse
exactitude.
Louis Decamps.
DCCXLVI
Les Passions honnêtes : Estelle, par Henry de Chenne-
vières. — Albert Soubies et Charles Malherbe. His-
toire de l'Opéra-Comique. La seconde salle Favart,
1840-1860. — Albert Soubies et Charles Malherbe
Histoire de VOpéra-Comique. La seconde salle Favart
(1860-1887). ■— Almanach des Spectacles, publié par
Albert Soubies, continuant l'ancien Almanach des
Spectacles (1752 à i8i5). Tome 20 (LXVIIL de la col-
lection). Coup d'œil d'ensemble (i8j i-iSg 1). Une eau-
remettre à leur éditeur le manuscrit d'un second volume
qui vient de paraître. Il reprend l'historique du théâtre
à 1860 et l'arrête à 1887, c'est-à-dire à l'époque même de
l'incendie. Les deux volumes abondent en renseignements
curieux, en anecdotes piquantes ; leur place est dans la
bibliothèque de tous les amateurs de théâtre.
Après avoir publié l'utile table des dix-huit années
qu'embrasse son Almanach des spectacles, M. Albert Sou-
bies a été bien inspiré en lui donnant comme corollaire un
résumé de l'histoire théâtrale en France depuis 1871. De
là son vingtième volume, qui est mieux, beaucoup mieux
qu'un simple Coup d'œil d'ensemble de 1871 à 1891, ainsi
que le qualifie modestement l'auteur.
C'était là, à l'en croire, des adieux au public.
M. Albert Soubies était, certes, de très bonne foi en
prenant pareille résolution, ce qui ne nous empêcha pas
forte par Lalauze. — de ne point croire à sa
Albert Soubies. Aima- jP.'^f^"" |||^^ durée. Le succès de VAlma-
nach des Spectacles, con- |p^fef!|^Vi^ .-• nach des spectacles avait été
tinuant l'ancien .l/h/anflc/z k\ trop persistant pour que ce
des Spectacles < ij5-i à K$?î$t passionné de théâtre ne
1S1? . Année 1 S:r.;. ; in revint pas sur une déter-
eau-forte par Lalauze. '.' mination que rien ne justi-
Ouvrage couronné par ;\, ' ' : ' \ fiait aux yeux de tous ceux
l'Académie française. Pa- ! ! qui avaient applaudi à ses
ris, librairie Marpon et gfii'-'■.■l'i'J.fA^i''""!■ "lh^'pi-■-■ ,V■ ■: '''■!:■' ' , travaux. C'est vous dire qu'à
Flammarion, F. Flam- mI'ï,^' a;'' a/' i'iii^j^vivi/lvtJ^'^i.'.l'1' V" ':■'■)■■:■■;•, ul vive satisfaction de ses
marion, successeur, '.Ai, '} ^i*^^ ' \ nombreux lecteurs, M. Sou-
rue Racine, près l'Odéon. p||!f|l:' ' "'''^V ;va'' j bies a repris la publication
Albert Sonars. Soixante- IwÉÉfrïiÉéfâ** ' tac/es et que l'année 1892,
sept ans à l'Opéra en une s , flrlaK ''V qu'il a fini par nous donner,
page. Du « Siège de Co- i ■ ,'S$^SjSSSS ! *^ ne tardera point à être suivie
rinthe » àla « Walkyrie » 1 r^^^^^^^^^^^^ff --f m ^ de l'Almanach de i8g3.
(1826-181.1? . jj^^HHHHHHrJr • A signaler encore à tous
rie K'^cliba In-r. S - - eu Î'X- " \ ^cs Curieux de musique le
anonyme, 33. rue de | j U'^'s 'nS^meux résumé qui
M. Ic comte Ilcnrv de [*•' ■■■ dit » Siège de Corinthc » à
Chcnncvicrcs. qui com- j •< la Walkyrie » ' 16'2'i-
- a :é.i- /'.:> [A'i/.'ii, résumé que M. Al-
imuiieles avec 1.11 Mari à beri Soubies accompagne
l'essai, rain.in déia arrivé à ::'fâ^, . d'une Préface, dans laquelle
sa quatrième édition, fi Ah, ; '■■ H il retrace a grands traits
continua avec Ctvui s vi- à.-':-'' :.^B|||PBP^^^^^^:^^^^^^%1^ \> mie cette brillante période
vants, dont la fortune ne musicale.
« Bonsoir, cher petit papa. »
fut guère moins brillante,
car trois éditions se succé-
dèrent rapidement. Aujour-
d'hui, c'est par Estelle que se poursuit l'entreprise com-
mencée sous ces heureux auspices ; elle ne sera pas moins
bien accueillie, ainsi que les trois nouvelles publiées à sa
suite : Khotta, Après rupture et Baden-Baden. Ajoutons
que le quatrième volume des Passions honnêtes — il est
sous presse — nous est annoncé sous ce titre : Par
Elles !...
Il y a des années qu'à la défunte librairie Dupret,
MM. Albert Soubies et Charles Malherbe publièrent un
Précis de l'Histoire de VOpéra-Comique dont l'édition
fut rapidement épuisée. Les auteurs, — ils sont coutu-
miers d'un tel succès, — réétudièrent leur sujet pour le
développer. De là cette Histoire de l'Opéra-Comique, qui
vit le jour en 1892, et qu'on ne se disputa pas avec moins
d'empressement que le Précis ; mais ce n'était là, en réa-
lité, qu'un premier volume; il allait de 1840 à 1860. Il
était évident qu'une suite s'imposait. MM. Soubies et
Malherbe le comprirent ainsi et ils ne tardèrent pas à
(Geneviève Delnms.) PaUL LerOI.
DCCXLVII
Lucas Vorslermàn, Catalogue raisonné de son œuvre,
précédé d'une notice sur la Vie et les ouvrages du
Maître, par Henri Hymans, conservateur à la Biblio-
thèque Royale, membre de l'Académie Royale de Bel-
gique. Ouvrage accompagné de planches et de tables
méthodiques. Bruxelles, Bruylant-Christophe et Cie,
éditeurs; successeur: Emile Bruylant, rue de la Ré-
Ce livre du savant Conservateur du Cabinet des
Estampes à la Bibliothèque Royale de Belgique a été
accueilli avec une extrême faveur dans le monde des ico-
nophiles. Rien de mieux justifié que le succès de cette
œuvre, résultat des plus patientes recherches, des plus
persévérants travaux.
Lucas Vorsterman est étudié de façon définitive dans
L'ART.
publications, que les éditeurs ont eu soin d'accompagner
de dessins, véritables pièces à l'appui d'une rigoureuse
exactitude.
Louis Decamps.
DCCXLVI
Les Passions honnêtes : Estelle, par Henry de Chenne-
vières. — Albert Soubies et Charles Malherbe. His-
toire de l'Opéra-Comique. La seconde salle Favart,
1840-1860. — Albert Soubies et Charles Malherbe
Histoire de VOpéra-Comique. La seconde salle Favart
(1860-1887). ■— Almanach des Spectacles, publié par
Albert Soubies, continuant l'ancien Almanach des
Spectacles (1752 à i8i5). Tome 20 (LXVIIL de la col-
lection). Coup d'œil d'ensemble (i8j i-iSg 1). Une eau-
remettre à leur éditeur le manuscrit d'un second volume
qui vient de paraître. Il reprend l'historique du théâtre
à 1860 et l'arrête à 1887, c'est-à-dire à l'époque même de
l'incendie. Les deux volumes abondent en renseignements
curieux, en anecdotes piquantes ; leur place est dans la
bibliothèque de tous les amateurs de théâtre.
Après avoir publié l'utile table des dix-huit années
qu'embrasse son Almanach des spectacles, M. Albert Sou-
bies a été bien inspiré en lui donnant comme corollaire un
résumé de l'histoire théâtrale en France depuis 1871. De
là son vingtième volume, qui est mieux, beaucoup mieux
qu'un simple Coup d'œil d'ensemble de 1871 à 1891, ainsi
que le qualifie modestement l'auteur.
C'était là, à l'en croire, des adieux au public.
M. Albert Soubies était, certes, de très bonne foi en
prenant pareille résolution, ce qui ne nous empêcha pas
forte par Lalauze. — de ne point croire à sa
Albert Soubies. Aima- jP.'^f^"" |||^^ durée. Le succès de VAlma-
nach des Spectacles, con- |p^fef!|^Vi^ .-• nach des spectacles avait été
tinuant l'ancien .l/h/anflc/z k\ trop persistant pour que ce
des Spectacles < ij5-i à K$?î$t passionné de théâtre ne
1S1? . Année 1 S:r.;. ; in revint pas sur une déter-
eau-forte par Lalauze. '.' mination que rien ne justi-
Ouvrage couronné par ;\, ' ' : ' \ fiait aux yeux de tous ceux
l'Académie française. Pa- ! ! qui avaient applaudi à ses
ris, librairie Marpon et gfii'-'■.■l'i'J.fA^i''""!■ "lh^'pi-■-■ ,V■ ■: '''■!:■' ' , travaux. C'est vous dire qu'à
Flammarion, F. Flam- mI'ï,^' a;'' a/' i'iii^j^vivi/lvtJ^'^i.'.l'1' V" ':■'■)■■:■■;•, ul vive satisfaction de ses
marion, successeur, '.Ai, '} ^i*^^ ' \ nombreux lecteurs, M. Sou-
rue Racine, près l'Odéon. p||!f|l:' ' "'''^V ;va'' j bies a repris la publication
Albert Sonars. Soixante- IwÉÉfrïiÉéfâ** ' tac/es et que l'année 1892,
sept ans à l'Opéra en une s , flrlaK ''V qu'il a fini par nous donner,
page. Du « Siège de Co- i ■ ,'S$^SjSSSS ! *^ ne tardera point à être suivie
rinthe » àla « Walkyrie » 1 r^^^^^^^^^^^^ff --f m ^ de l'Almanach de i8g3.
(1826-181.1? . jj^^HHHHHHrJr • A signaler encore à tous
rie K'^cliba In-r. S - - eu Î'X- " \ ^cs Curieux de musique le
anonyme, 33. rue de | j U'^'s 'nS^meux résumé qui
M. Ic comte Ilcnrv de [*•' ■■■ dit » Siège de Corinthc » à
Chcnncvicrcs. qui com- j •< la Walkyrie » ' 16'2'i-
- a :é.i- /'.:> [A'i/.'ii, résumé que M. Al-
imuiieles avec 1.11 Mari à beri Soubies accompagne
l'essai, rain.in déia arrivé à ::'fâ^, . d'une Préface, dans laquelle
sa quatrième édition, fi Ah, ; '■■ H il retrace a grands traits
continua avec Ctvui s vi- à.-':-'' :.^B|||PBP^^^^^^:^^^^^^%1^ \> mie cette brillante période
vants, dont la fortune ne musicale.
« Bonsoir, cher petit papa. »
fut guère moins brillante,
car trois éditions se succé-
dèrent rapidement. Aujour-
d'hui, c'est par Estelle que se poursuit l'entreprise com-
mencée sous ces heureux auspices ; elle ne sera pas moins
bien accueillie, ainsi que les trois nouvelles publiées à sa
suite : Khotta, Après rupture et Baden-Baden. Ajoutons
que le quatrième volume des Passions honnêtes — il est
sous presse — nous est annoncé sous ce titre : Par
Elles !...
Il y a des années qu'à la défunte librairie Dupret,
MM. Albert Soubies et Charles Malherbe publièrent un
Précis de l'Histoire de VOpéra-Comique dont l'édition
fut rapidement épuisée. Les auteurs, — ils sont coutu-
miers d'un tel succès, — réétudièrent leur sujet pour le
développer. De là cette Histoire de l'Opéra-Comique, qui
vit le jour en 1892, et qu'on ne se disputa pas avec moins
d'empressement que le Précis ; mais ce n'était là, en réa-
lité, qu'un premier volume; il allait de 1840 à 1860. Il
était évident qu'une suite s'imposait. MM. Soubies et
Malherbe le comprirent ainsi et ils ne tardèrent pas à
(Geneviève Delnms.) PaUL LerOI.
DCCXLVII
Lucas Vorslermàn, Catalogue raisonné de son œuvre,
précédé d'une notice sur la Vie et les ouvrages du
Maître, par Henri Hymans, conservateur à la Biblio-
thèque Royale, membre de l'Académie Royale de Bel-
gique. Ouvrage accompagné de planches et de tables
méthodiques. Bruxelles, Bruylant-Christophe et Cie,
éditeurs; successeur: Emile Bruylant, rue de la Ré-
Ce livre du savant Conservateur du Cabinet des
Estampes à la Bibliothèque Royale de Belgique a été
accueilli avec une extrême faveur dans le monde des ico-
nophiles. Rien de mieux justifié que le succès de cette
œuvre, résultat des plus patientes recherches, des plus
persévérants travaux.
Lucas Vorsterman est étudié de façon définitive dans