WŁADYSŁAW TATARKIEWICZ
3. F. Boucher, Vignette avec armoiries du roi Stanislas-Augustę, dessin
(reproduction d’apres Batowski)
(1753—1798), un des plus grands archite.ctes du classi-
cisme polonais, fut envoye a Paris, pour y pour-
suivrej ses etudes, par 'l’6v(eqiue' Massalski; ii £ut
l’eleve de Soufflot, de Rondelet et de Ledoux. C’est
a lui sortout que Wilno doit son aspect classiąue
d’une austerite antiąue, qu’il lui donna apres son
retour dans cette ville9.
3. Ale x a ndr e Kucharski (1741—1819), peintre
pensionnaire du roi, n’est pas rentre en Pologne apres
les etudes faiteis chez Van Łoo et Vien. On connait
de lui quelques portaits polonais et de nombreux
portraits franęais et surtout eelui de Marie Antoinette
fait dans sa prison au Tempie. Des renseignements
sur cet artiiste ont ete recueillis par l’ecrivain fran-
ęais Fouirnier-Sarloveze 10.
4. Une femme-peintre de 1’entourage de Stanislas-
• A.uguste, Anna Rajecka (env. 1760—1832), eleve
de Marteau, s’est etablie plus tard a Paris, ou elle
a epouse le peintre P. M. Gault de Saint Geirmain.
s W. Tatarkiewicz, Dwa klasycyzmu, wileński i war-
szawski [Les deux classicismes: de Wilno et de Varsovie[,
Warszawa 1921.
10 Fournier Sarloyeze, Les peintres de Stanislas-
Elle dessinait des portraits au pastel, et aussi des
petits tableaux de genre dans ile style de Greuze 11.
III. Parmi les c o 1 le c t i o n n e u r s polonais
s’interessant a Fart franęais, ii faut mentionner tout
d’abord le roi lui-meme.
1. La galerie r o y a le des t a b 1 e a u x
franęais cómprenait entre autres: le portrait
d’Antoine de Bourbon, probablement une oeuvre de
Corńeille de Lyon (plus tard dans la collection des
Lanckoroński a Vienne), le portrait du prin.ce de
Conti peint par Mignard en 1646, les tableaux repre-
sentant la „Ceremonie des Cordons-Bleus” aux temps
de Louis XIII et de Louis XIV par Philippe de Cham-
paigne, deux toiles de Watteau („Promenadę du Bois
de Boulogne” et „Un homme dansant”), deux de Bou-
cher („Les petits Amours — moissonneurs” et „Les
bergeres endormies”), „Le baiser derobe” de Frago-
nard, tableau d’une beaute exoeptioninelle (faisant
partie actuellement des colllectionis russes), „Le eon-
Augustę.
ii Z. Batowski, Malarki Stanisława Augusta [Les
femmes-peintres de Stanislas-Augustę}, „Sprawozdanie Tow.
Nauk. Warsz.“, LXVI, 1949.
202
3. F. Boucher, Vignette avec armoiries du roi Stanislas-Augustę, dessin
(reproduction d’apres Batowski)
(1753—1798), un des plus grands archite.ctes du classi-
cisme polonais, fut envoye a Paris, pour y pour-
suivrej ses etudes, par 'l’6v(eqiue' Massalski; ii £ut
l’eleve de Soufflot, de Rondelet et de Ledoux. C’est
a lui sortout que Wilno doit son aspect classiąue
d’une austerite antiąue, qu’il lui donna apres son
retour dans cette ville9.
3. Ale x a ndr e Kucharski (1741—1819), peintre
pensionnaire du roi, n’est pas rentre en Pologne apres
les etudes faiteis chez Van Łoo et Vien. On connait
de lui quelques portaits polonais et de nombreux
portraits franęais et surtout eelui de Marie Antoinette
fait dans sa prison au Tempie. Des renseignements
sur cet artiiste ont ete recueillis par l’ecrivain fran-
ęais Fouirnier-Sarloveze 10.
4. Une femme-peintre de 1’entourage de Stanislas-
• A.uguste, Anna Rajecka (env. 1760—1832), eleve
de Marteau, s’est etablie plus tard a Paris, ou elle
a epouse le peintre P. M. Gault de Saint Geirmain.
s W. Tatarkiewicz, Dwa klasycyzmu, wileński i war-
szawski [Les deux classicismes: de Wilno et de Varsovie[,
Warszawa 1921.
10 Fournier Sarloyeze, Les peintres de Stanislas-
Elle dessinait des portraits au pastel, et aussi des
petits tableaux de genre dans ile style de Greuze 11.
III. Parmi les c o 1 le c t i o n n e u r s polonais
s’interessant a Fart franęais, ii faut mentionner tout
d’abord le roi lui-meme.
1. La galerie r o y a le des t a b 1 e a u x
franęais cómprenait entre autres: le portrait
d’Antoine de Bourbon, probablement une oeuvre de
Corńeille de Lyon (plus tard dans la collection des
Lanckoroński a Vienne), le portrait du prin.ce de
Conti peint par Mignard en 1646, les tableaux repre-
sentant la „Ceremonie des Cordons-Bleus” aux temps
de Louis XIII et de Louis XIV par Philippe de Cham-
paigne, deux toiles de Watteau („Promenadę du Bois
de Boulogne” et „Un homme dansant”), deux de Bou-
cher („Les petits Amours — moissonneurs” et „Les
bergeres endormies”), „Le baiser derobe” de Frago-
nard, tableau d’une beaute exoeptioninelle (faisant
partie actuellement des colllectionis russes), „Le eon-
Augustę.
ii Z. Batowski, Malarki Stanisława Augusta [Les
femmes-peintres de Stanislas-Augustę}, „Sprawozdanie Tow.
Nauk. Warsz.“, LXVI, 1949.
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