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Instytut Sztuki (Warschau) [Hrsg.]; Państwowy Instytut Sztuki (bis 1959) [Hrsg.]; Stowarzyszenie Historyków Sztuki [Hrsg.]
Biuletyn Historii Sztuki — 20.1958

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Nr. 2
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Tatarkiewicz, Władysław: Rapports artistiques franco-polonais de Victor Louis à Percier et Fontaine
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https://doi.org/10.11588/diglit.41524#0215

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RAPPORTS FRANCO-POLONAIS DE LOUIS A PERCIER

rert” de Carle Van Loo qui passait pour une des toiles
les plus precieuses de la galerie, des toiles de Lancreit
et de Lemoyne, trois toiles de Greuze („La bacchan-
te”, „La femme qui prie”, „La priere du matin”),
toiles de Hubert Robert, trois portraits de Perroneau,
cin>q de Largillere, s'ans parter de tres nombreux ta-
bleaux des peintres franęais etablis en Połogne, tels
que Norblin ou Marteau. Parmi les toutes premieres
acquisitions du roi il y avait quatre tableaux deco-
ratifs commandes pour une salle du chateau, repre-
sentant les sujets proposes aux peintres par le roi:
„Regret de Cesar” et „Continence de Scipion” par
Vien (1768), „Roi Scythe mourant” par Halle et „Hor-
reur de Cesar a la vue de la tete de Pompee” par
Legrenee (1767). La galerie de Stanistas-Auguste fut
1’objet d’une importante etude de T. Mańkowski12.
2. Quant aux sculptures franęaises le roi
posisedait „L’Amour” de Bouchardon, trois statues de
Falconnet („Bacchante” et deux „Petites baigneuses
agenouillees”) et de Houdon un buste d’Alexandre le
Grand, qui fut expose au Salon de Parts en 1783, une
„Dianę” en marbre (le Lo.uvre en possede un exem-
plaire en bronze), ainsi qu’un moulage original en
12 T. Mańkowski, Galeria Stanisława Augusta [Galerie
de Stanislas-Augustę], Lwów 1932; L. Róau, Histoire de la
peinture franęaise au XVIII-e s. Paris, 1929, II.
13 T. Mańkowski, Rzeźby zbioru Stanisława Augusta
[Les sculptures de la collection de Stanislas-Auguste], Kra-

platre representant Voltaire asisis dans un fauteuil.
Par l’entremise de Mme Geoffrin le roi a tente d’ac-
querir des oeuvres de Pigalle. Les sculptures de la
collection de Stanislas-Auguste font egalement 1’objet
d’un ouvrage de T. Mańkowski13.
3. Dans le Gabinet d’Estampes du roi, qui comp-
tait enyiron 2.000 dessins originaux (dont.819
seulemenit ont ete epargnes par la derniere guerre), les
dessins franęais etaient nombreux. Entre autres il y
avait la trois dessins de Pousisin, neuf de Boucher,
deux de Fragonard, six de Hubert Robert, de tres nom-
breiux de Pil-lement et siuirtout de Le Bruin. Les gr-avur'es
franęaises dans la collection royale se comptaient par
milliers 14.
4. Au debut du regne, avant d’avoir organise leur
production en Pologne, le roi faisait venir de Paris
les meubles et les objets decoratifs destines a ses
residences. En 1764 et 1765 le commissionnaire du roi, un
nomme Czempiński, fit acquistion de soiertes a Lyon,
de vases et de chandeliers chez l’orfevre F. T. Germain,
e,t aiussi de meubles, d’hiortoges, de mirioiir®. Le roi
commandait les tapisseries a la manufacture des Go-
belins. Caffieri effectuait pour le roi des projets de
ków 1948; L. R e a u, Histoire de l’ezpansion de bart franęais
moderne, Paris 1924.
14 Z. Batowskl, Zbiór graficzny w Uniwersytecie War-
szawskim [La collection de dessins de l’Universite de Var-
sovie], Warszawa 1928.


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