UWAGI O CZTERECH DRZEWORYTACH KULMBACHA
Można by wysunąć pytanie, czym należy tłumaczyć
zatytułowanie poetyckiego dzieła Celtesa mianem Quat-
tuor Libri Amorum. Otóż wyjaśnienie daje sam autor
w liście do cesarza Maksymiliana, gdzie w odniesieniu
do swego zbioru elegii powiada: “Is amor, quem ignem,
aquam, vaporem vel aerem philosophi principium na-
turae nominant, nos autem deum optimum maximum
dicimus, qui kominem ex terae gleba et limo łiominiąue
et cunctis in natura viventibus animalitous, płantis
etiam et seminiibus ’inanimatisque rebus aliquibus, hoc
est gemmis, lapidiibus, coloribus etiam vim et virtutem
amoris indicit, ut quandam inter se cogatione naturae
et tacito favere et consensu coniugi gestiant et
gaudeant. In kominem autem (...) maiorem deus amoris
partem esse voluit.“43. Tytuł Quattuor Libri Amorum
oznacza zatem miłość w znacznie szerszym zrozumie-
niu niż erotyczne przygody. Pojęcie miłości oznacza tu
panteistyczną siłę obejmującą i tworzącą wszystkie
zjawiska w kosmosie, tym wielkim i tym małym, ludz-
kim.
W tym kontekście włączone do dzieła, omawiane
przez nas ilustracje graficzne stają się zrozumiałe,
obrazują bowiem owe najróżnorodniejsze zjawiska we
wszechświecie, w które przy pomocy typologii tetrad
wprowadzono pewien ład i systematykę.
Wyrażenie tak różnorodnych tematów na niewiel-
kiej przestrzeni drzeworytów wymagało dużej zręcz-
ności projektanta, stworzyło pole popisu dla jego eru-
dycji, było pokazem wszechstronności jego wykształce-
nia i jednocześnie stało się swego rodzaju manifestem
ideowym słynnego humanisty.
43 Ruppr 1 eh, Der Briefwechsel des Konrad Celtes, s. 499.
REMARQUES SUR QUATRE GRAVURES SUR BOTS DE JEAN DE KULMBACH
DU „QUATTUOR LIBRI AMORUM“ DE CELTES
Les quat<re gravures sur ibois contenues dans
”Quattuor Libri Amorum” de Celtes, attribuees par
Winkler a Jean Suess de Kulmbach, intitulee chacune
par un prenom feminin et representant quatre parties
de la Germanie avec de nombreuses inscriptions, ont
fait, a plusieurs reprises, 1’objet d’etudes. On croyait
alors que les motifs amoureux, bases sur Texperience
personnele de 1’auteur des ”Quatre Livres sur
1’Amour”, constituaient le sujet Principal de ces gra-
vures. Cependant on n’a pas assez tenu compte des
rubriques avec inscriptions dediees aux Muses, ni de
la signification des scenes de genre et des itmages
astronomiques. Ces rubriques contiennent un systeme
de neuf ’.’tetrades” de notions, se rapportant au micro
et macrocosme (les quatre saisons de 1’annee, les
periodes de la vie humaine, les parties du jour, les
vents, les temperaments, les signes du zodiaque, les
degras de la chaleur, les elements, les couleurs).
Ces differentes scenes figurales et objets sont repre-
sentes sur les gravures sous la formę de symboles et
de metaphores, a la modę a cette epoque.
I. "Hasilina Sarmata”, representant le pays de la
Vistuile, donnę 1’imiage du printemps., symboilisee par
un couple de jeunes gens se baignant au milieu de
pres parsemes de muguets et au-dessus du couple le
symbole du Belier, premier signe du zodiaque annon-
ęant le printemps. Les enfants jouant dans le pre et
dans la riviere representent la premiera periode de la
vie humaine, 1’enfance. Le coucher de la lunę et le
soleil levant annoncent la matinee, donc la partie de
la journee qui se rapporte, dans le dit systeme de
tetrades, au printemps et a Tenfance.
II. ”Elsula Alpina” — paysage meridional danubien
—■ represente 1’ete par des scenes de la fenaison et
de la moisison, 1’heure de midi par le soleil qui brille
au milieu du ciel sur le fond du signe du cancer
symbolisant le mois de juin; la jeunesse est rępresen-
tee par Timage d’un jeune couple dans un petit ”'hor-
tulus conclusus”.
Uli. Les vendanges rhenanes, representees sur la
gravure ”Ursula Galla”, se rapportent a Tautomne,
tout comme le soleil dans le signe de la Balance. Le
coucher du soleil et le lever de la lunę imaginent le
soir, tandis qu’un savant en compagnie d’une damę
represente probablement 1’age mur de la vie humaine.
IV. L’hiver et la nuit sont representes, dans la
balte "Barbara Codonea”, par la lunę sous le signe du
Capricorne et par deux ihommes se chauffant pres du
feu, qui evoquent en nieme temps la quatrićme periode
de la vie, la vieillesse.
Le savant tenant un livre, qui apparait dans trois
des susdites gravures, represente probablement Celtes
en personne, auteur des textes et de Ticonographie de
ces illustrations. Les cónnaissances astronomiques
qu’elles denotent ont ete acquises par cet humanistę
a rUniversite Jagellone de Cracoyiie. La typologie des
"tetrades” apparaissant dans ces documents trouve. ses
origines dans la science de Pythagore, dans 1’astrolo-
gie hell.enistique et les ecrites d’Aintiochos d’Athenes.
L’art du Moyen Age representait cette typologie, clas-
sifiant les phenomenes mondiaux, au moyen de
schemas geometriques. Les illustrations de Celtes ont
ceci de nouveau qu’elles representent ce sujet sous
formę de scene de genre au milieu d’un paysage, en
quoi s’exprime le sentiment des liens puissants et des
lois communes unissant Thomme et la naturę. Le
pantheisme dans la conception du monde, qui se ref-
lete dans les dites illustrations, se manifeste egale-
ment dans la correspondance de Celtes avec 1’empe-
reur Maximiliein relative au contenu et a la significa-
tion de la poesie du ”Quattuor Libri Amorum”.
309
Można by wysunąć pytanie, czym należy tłumaczyć
zatytułowanie poetyckiego dzieła Celtesa mianem Quat-
tuor Libri Amorum. Otóż wyjaśnienie daje sam autor
w liście do cesarza Maksymiliana, gdzie w odniesieniu
do swego zbioru elegii powiada: “Is amor, quem ignem,
aquam, vaporem vel aerem philosophi principium na-
turae nominant, nos autem deum optimum maximum
dicimus, qui kominem ex terae gleba et limo łiominiąue
et cunctis in natura viventibus animalitous, płantis
etiam et seminiibus ’inanimatisque rebus aliquibus, hoc
est gemmis, lapidiibus, coloribus etiam vim et virtutem
amoris indicit, ut quandam inter se cogatione naturae
et tacito favere et consensu coniugi gestiant et
gaudeant. In kominem autem (...) maiorem deus amoris
partem esse voluit.“43. Tytuł Quattuor Libri Amorum
oznacza zatem miłość w znacznie szerszym zrozumie-
niu niż erotyczne przygody. Pojęcie miłości oznacza tu
panteistyczną siłę obejmującą i tworzącą wszystkie
zjawiska w kosmosie, tym wielkim i tym małym, ludz-
kim.
W tym kontekście włączone do dzieła, omawiane
przez nas ilustracje graficzne stają się zrozumiałe,
obrazują bowiem owe najróżnorodniejsze zjawiska we
wszechświecie, w które przy pomocy typologii tetrad
wprowadzono pewien ład i systematykę.
Wyrażenie tak różnorodnych tematów na niewiel-
kiej przestrzeni drzeworytów wymagało dużej zręcz-
ności projektanta, stworzyło pole popisu dla jego eru-
dycji, było pokazem wszechstronności jego wykształce-
nia i jednocześnie stało się swego rodzaju manifestem
ideowym słynnego humanisty.
43 Ruppr 1 eh, Der Briefwechsel des Konrad Celtes, s. 499.
REMARQUES SUR QUATRE GRAVURES SUR BOTS DE JEAN DE KULMBACH
DU „QUATTUOR LIBRI AMORUM“ DE CELTES
Les quat<re gravures sur ibois contenues dans
”Quattuor Libri Amorum” de Celtes, attribuees par
Winkler a Jean Suess de Kulmbach, intitulee chacune
par un prenom feminin et representant quatre parties
de la Germanie avec de nombreuses inscriptions, ont
fait, a plusieurs reprises, 1’objet d’etudes. On croyait
alors que les motifs amoureux, bases sur Texperience
personnele de 1’auteur des ”Quatre Livres sur
1’Amour”, constituaient le sujet Principal de ces gra-
vures. Cependant on n’a pas assez tenu compte des
rubriques avec inscriptions dediees aux Muses, ni de
la signification des scenes de genre et des itmages
astronomiques. Ces rubriques contiennent un systeme
de neuf ’.’tetrades” de notions, se rapportant au micro
et macrocosme (les quatre saisons de 1’annee, les
periodes de la vie humaine, les parties du jour, les
vents, les temperaments, les signes du zodiaque, les
degras de la chaleur, les elements, les couleurs).
Ces differentes scenes figurales et objets sont repre-
sentes sur les gravures sous la formę de symboles et
de metaphores, a la modę a cette epoque.
I. "Hasilina Sarmata”, representant le pays de la
Vistuile, donnę 1’imiage du printemps., symboilisee par
un couple de jeunes gens se baignant au milieu de
pres parsemes de muguets et au-dessus du couple le
symbole du Belier, premier signe du zodiaque annon-
ęant le printemps. Les enfants jouant dans le pre et
dans la riviere representent la premiera periode de la
vie humaine, 1’enfance. Le coucher de la lunę et le
soleil levant annoncent la matinee, donc la partie de
la journee qui se rapporte, dans le dit systeme de
tetrades, au printemps et a Tenfance.
II. ”Elsula Alpina” — paysage meridional danubien
—■ represente 1’ete par des scenes de la fenaison et
de la moisison, 1’heure de midi par le soleil qui brille
au milieu du ciel sur le fond du signe du cancer
symbolisant le mois de juin; la jeunesse est rępresen-
tee par Timage d’un jeune couple dans un petit ”'hor-
tulus conclusus”.
Uli. Les vendanges rhenanes, representees sur la
gravure ”Ursula Galla”, se rapportent a Tautomne,
tout comme le soleil dans le signe de la Balance. Le
coucher du soleil et le lever de la lunę imaginent le
soir, tandis qu’un savant en compagnie d’une damę
represente probablement 1’age mur de la vie humaine.
IV. L’hiver et la nuit sont representes, dans la
balte "Barbara Codonea”, par la lunę sous le signe du
Capricorne et par deux ihommes se chauffant pres du
feu, qui evoquent en nieme temps la quatrićme periode
de la vie, la vieillesse.
Le savant tenant un livre, qui apparait dans trois
des susdites gravures, represente probablement Celtes
en personne, auteur des textes et de Ticonographie de
ces illustrations. Les cónnaissances astronomiques
qu’elles denotent ont ete acquises par cet humanistę
a rUniversite Jagellone de Cracoyiie. La typologie des
"tetrades” apparaissant dans ces documents trouve. ses
origines dans la science de Pythagore, dans 1’astrolo-
gie hell.enistique et les ecrites d’Aintiochos d’Athenes.
L’art du Moyen Age representait cette typologie, clas-
sifiant les phenomenes mondiaux, au moyen de
schemas geometriques. Les illustrations de Celtes ont
ceci de nouveau qu’elles representent ce sujet sous
formę de scene de genre au milieu d’un paysage, en
quoi s’exprime le sentiment des liens puissants et des
lois communes unissant Thomme et la naturę. Le
pantheisme dans la conception du monde, qui se ref-
lete dans les dites illustrations, se manifeste egale-
ment dans la correspondance de Celtes avec 1’empe-
reur Maximiliein relative au contenu et a la significa-
tion de la poesie du ”Quattuor Libri Amorum”.
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