Ide, mariée, i°, clit-on , à Gui, Seigneur de Chievres ,
2° à Thomas de Marle ; ilichilcle , semme d’Amauri IV
de Montfort ; et Alix, femme de Hugues de Rumi-
gni en Thiérache, tige de plusieurs Maisons de Hai*
naut.
BAUDOUIN III.
1099. Baudouin III, fils aîné cle Baudouin II, fut
reconnu Comte de ITainaut après le retour du voyage
que sa mere ht à Rome. Robert le Jeune , Cointe de
Flandre,étant revenu de la Croisade, voyoit avecpeine
que son pere eûtrendu aux Corntes de ITainaut le châ-
teau de Douai avec ses dépendances. N’osant tenter
d’y rentrer de force, il eut recours au stratagême. 11
proposa à Baudouin de lui donner en mariage une
niece de sa femme ( c’étoit Adélaïde cle Savoie , de-
puis Ileine de France, épouse de Louis le Gros, comme
ii a été dit pius haut), et exigea pour sûreté de sa pa-
role qu’ii lui livràt le château de Douai. Baudouin,
ilatté d’une pareille aliiance, engagea sa parole avant
qu’il eut vu ia Princesse: mais lorsqu’eile lui fut pré-
sentée, il la trouva trop difforme à son gré ; et, n’ayant
pas vouiu l’épouser, làouai et ses clépendances furent
perdus pour iui. Les auteurs varient sur l’époque de
cet événement. ITusieurs disent qu’il s’est passé entre
Robert le Frison et Baudouin ie Jérosolymitain. Mais
Heriman de Tournai , plus ancien c]ue tous ies au-
tres, attribue cette négociation à Clémence de Bour-
gogne, fernme de Robert II ; et quoiqu’il se trompe
pour ie tems, il est au fond celui qui mérite le plus de
croyance. ( Voy. ce cjuenous en avons clitdans la préface
du T. XIII du Recueildes Historiens de France, p. lvij. )
Ce qu’ii y a de certain, c’est qu’en 1108 l’Lmpereur
Henri V vint en forces au secours de Baudouin pour
reprendre Douai ; mais il ne put faire entre eux qu’une
paix simulée. ( Sigebert et Chr. de Cambrai. ) Baudouin
ayant fait revivre, l’an 1119, les justes prétentions de
ses ancètres sur le Comté de Flandre, fut battu par
Charles le Bon. 11 mourut l’an 1120, suivant Albéric,
et fut enterré à Sainte Vaudru de Mons. D’Yolande
son épousë, fdle cle Gérard de Wassemberg , Comte
de Gueldre, ii laissa Baudouin , son successeur ; Gé-
rard , Sêigneur de Dodoweert et de Dalem en Gueidre ;
Yolande, fenime de Gérard de Créqui ; Gertrude, ma-
riée à Rogerde Toégni; Richiide, femme cl’Evrard ,
Châtelain de Tournai , tige cles Seigneurs de Morta-
gne. ( Ausehne. ) Baudouin cl’Avênes dans sa Chro-
nique , et Giibert de Mons, ne clonnent au Comte Bau-
douin que deux fds et deux hlles. Yolande, safemme,
se remaria, suivant l’ancienne Généalogie des Comtes
cle ldainaut ( Spicil. T. VII), à Godefroi de Bouchain,
son vassal, Châtelain de Valenciennes et Seigneur de
Ribemont, dont elle eut un HIs, Goclefroi, Seigneur
de Bouchain, et une fille, Berthe, mariée, i° au Comte
de Duras, 2 ü à Gilles de S. Aubert, Sénéchal de Hai-
naut.
BAUDOUIN IV, dit LE BÂTISSEUR,
1120. Baudouin IV succéda en bas âge à Bau-
douin III son pere, scus la tutele d’Yolande sa mere.
Cette Princesse s’étaut remariëe, comrne 011 l’a clit,
à Godexroi cle Bouchain l’an 1127 , le jeune Bau-
douin prit alors en main ies rênes cle son Comté.
Baudouin , la même année, après la mort de Charles,
; Comte de Flandre, se mit sur les rangs pour lui suc-
: céder, comme étant issu de Baudouin VI, Comte de
| ITanclre, après la inort ducpiel liobert le Frison avoit
! envahi ce Comté. Apprenant que Louis le Gros amenoit
! Guillaume Cliton pour l’en im restir, il vint, accom-
J pagné de sa Noblesse et de son Conseil, trouver ce
I Monarque à Arras pour iui reprèsenter son droit, qu’il
J s’ofhit de prouver par le duel, suivant l’usage du tems.
j Louis écouta ses remontrances avec bonté. Mais l’en-
J gagement qu’il avoit pris avec Cliton prévalut sur les
raisons de Baudouin, et Louis renvoya celui-ci comblé
de caresses sans avoir rien obtenu. Baudouin, qui ne
se payoit pas de cette monnoie, veut se faire justice
par la voie des armes. Ligué avec Etienne, Comte de
Boulogne, Godefroi cle Namur et Guiilaume d’Ipres ,
il se jette sur Oudenarde clont il se rend maitre. Bau-
douin d’Alost et itazon de Gavre ëtant venus avec les
Gantois l’assiéger dans cette place, il les met en fuite
et fait ensuite la conquête de Ninove. ( Bouquet,
T. XIII, p. 074.) Le Roi de ITance arrive, le 1 Mai,
devant Ouclenarde, précédé de Cliton, qui, la veille,
avoit brulé le fauxbourg de la place avec l’Eglise , où
i3oo personnes s’étoient rélugièes. C’est ce qne ra-
conte Galbert dans ia vie de Charles le Bon, sans dire
si le Roi s’empara d’OudenarcIe; ce qui est nèanmoins
très vraisemblable. Baudouin alors s’aüie avec le Roi
d’Angleterre pour empêcher ies progrès de Cliton. Ce-
lui-ci ayant étè tué l’annèe suivante, eut pour succes-
seur Thierri d’Alsace , à qui Baudouin disputa ègale-
rnent, mais avec aussi peu de succès , la Flandre.
Gèrard de S. Aubert ètant entré en guerre , l’an
1135, contre Liétard, Evêque de Cambrai, Baudouin
marche au secours du preinier et brûle Cateau-Cam-
bresis avec les Eglises qu’il renfermoit. Excommunié
pour ce sujet, il se réconcilie, la mêrne année , avec
le Prélat, etobtient son absolution en se rendant cau-
tion de la pxaix qu’il avoit faite avec Gérard. ( Lam-
bert Waterîos acl hunc an. ) Nicolas , successeur de
l’Evêque Liètard, s’ètant brouillé, l’an ii38 , avec
les citoyens de Cambrai, Baudouin se joint à ces der-
niers pour faire la guerre à ce Prdat et à Simon
d’Oisi son alliè. II attaque avec eux sans succès le
château de S. ALibert, et se venge de cet échec en
brûlant les environs de Cambrai. ( Idem. ) La même
année , il marche à la délense de Roger de Toégni,
son beau-frere, attaqué tlans la Normandie par les
Comtes de Meulent et de Leycestre. (Gilbert cle Mons. )
II s’allie, en u4°> avec Etienne , Roi d’Angleterÿe,
et Hugues, Comte de S. Paul, pour enlever à Thierri
d’AIsace le Comté de ITandre et ie faire passer à Guil-
laume d’Ipres. (Waterlosadhuncan.) Mais il paroît
que cette ligue n’eut aucun elfet. C’étoit une loi dans
leHainaut, le Brabantet l’Ostrevant, que quiconque y
possédoit d’ancienneté ou avoit lui-même construit,
soit dans l’alleu, soit dans le hef d’autrui, une forte-
resse , en devoit l’hommage au Comte de Hainaut
avant tout autre Suzerain , à la charge de la lui re-
mettre toutes les fois qu’il en seroit sommé. Gauthier
d’Avênes , surnommé Peluicel , cité pour ce sujet ,
l’an 1147, à la Cour de Baudouin , s’èmut tellement
dans ses défenses , qu’il en mourut la nuit suivante.
( Gilbert de Mons et Heriman. )
Baudouin, après avoir èté plusieurs annèes en ètat
de guerre avec Thierri d’Alsace , avoit fait avec lui
un 'Fraité de paix. Mais le voyant parti, l’an 1147,
pour la Croisade, il se jetta, l’année suivante, sur ia
I landre qu’il ravagea sans égard pour la situation de
la Comtesse Sibylle qui , étant en couches, lui faisoit
demander la paix avec instance. Mais Sibylle dèlivrée
lui rendit avec usure le mal qu’il lui avoit fait. ( Bou-
quet, T. Xlli, p. 787. ) Thierri son cpoux étant de
retour l’an u5o, se prépare à continuer la giierre
contre Baudouin. Samson , Arehevêque de Reirns,
étant venu dans le pays avec plusieurs de ses com-
provinciaux , assemble les deux Comtes au lieu dit la
Güèrite de S. Remi, Specula S. Hemigii, et travaille
à Ies amener à un Traité de paix dans la semaine de la
Pentecôte. Alais une sèdition du peuple ayant troublè
la négociation , on reprend les armes de part et d’au-
tré. BaüdoLiin, fortihé de i’alliance de Henri I, Coiiite
de Namur, son beau-pere, et des Evêques de Liége
et de Cambrai, marehe contre Thierri pour Pempêcher
de fortifier son cliateau de Cauhortim , siluè au pied
du mont S. Ilemi, et s’en revient avec la honte d’avoir
étè dèfait. ( Waterlos et Annal. Aquicin. ) J^e chàteau
'Tcme IIL
H
2° à Thomas de Marle ; ilichilcle , semme d’Amauri IV
de Montfort ; et Alix, femme de Hugues de Rumi-
gni en Thiérache, tige de plusieurs Maisons de Hai*
naut.
BAUDOUIN III.
1099. Baudouin III, fils aîné cle Baudouin II, fut
reconnu Comte de ITainaut après le retour du voyage
que sa mere ht à Rome. Robert le Jeune , Cointe de
Flandre,étant revenu de la Croisade, voyoit avecpeine
que son pere eûtrendu aux Corntes de ITainaut le châ-
teau de Douai avec ses dépendances. N’osant tenter
d’y rentrer de force, il eut recours au stratagême. 11
proposa à Baudouin de lui donner en mariage une
niece de sa femme ( c’étoit Adélaïde cle Savoie , de-
puis Ileine de France, épouse de Louis le Gros, comme
ii a été dit pius haut), et exigea pour sûreté de sa pa-
role qu’ii lui livràt le château de Douai. Baudouin,
ilatté d’une pareille aliiance, engagea sa parole avant
qu’il eut vu ia Princesse: mais lorsqu’eile lui fut pré-
sentée, il la trouva trop difforme à son gré ; et, n’ayant
pas vouiu l’épouser, làouai et ses clépendances furent
perdus pour iui. Les auteurs varient sur l’époque de
cet événement. ITusieurs disent qu’il s’est passé entre
Robert le Frison et Baudouin ie Jérosolymitain. Mais
Heriman de Tournai , plus ancien c]ue tous ies au-
tres, attribue cette négociation à Clémence de Bour-
gogne, fernme de Robert II ; et quoiqu’il se trompe
pour ie tems, il est au fond celui qui mérite le plus de
croyance. ( Voy. ce cjuenous en avons clitdans la préface
du T. XIII du Recueildes Historiens de France, p. lvij. )
Ce qu’ii y a de certain, c’est qu’en 1108 l’Lmpereur
Henri V vint en forces au secours de Baudouin pour
reprendre Douai ; mais il ne put faire entre eux qu’une
paix simulée. ( Sigebert et Chr. de Cambrai. ) Baudouin
ayant fait revivre, l’an 1119, les justes prétentions de
ses ancètres sur le Comté de Flandre, fut battu par
Charles le Bon. 11 mourut l’an 1120, suivant Albéric,
et fut enterré à Sainte Vaudru de Mons. D’Yolande
son épousë, fdle cle Gérard de Wassemberg , Comte
de Gueldre, ii laissa Baudouin , son successeur ; Gé-
rard , Sêigneur de Dodoweert et de Dalem en Gueidre ;
Yolande, fenime de Gérard de Créqui ; Gertrude, ma-
riée à Rogerde Toégni; Richiide, femme cl’Evrard ,
Châtelain de Tournai , tige cles Seigneurs de Morta-
gne. ( Ausehne. ) Baudouin cl’Avênes dans sa Chro-
nique , et Giibert de Mons, ne clonnent au Comte Bau-
douin que deux fds et deux hlles. Yolande, safemme,
se remaria, suivant l’ancienne Généalogie des Comtes
cle ldainaut ( Spicil. T. VII), à Godefroi de Bouchain,
son vassal, Châtelain de Valenciennes et Seigneur de
Ribemont, dont elle eut un HIs, Goclefroi, Seigneur
de Bouchain, et une fille, Berthe, mariée, i° au Comte
de Duras, 2 ü à Gilles de S. Aubert, Sénéchal de Hai-
naut.
BAUDOUIN IV, dit LE BÂTISSEUR,
1120. Baudouin IV succéda en bas âge à Bau-
douin III son pere, scus la tutele d’Yolande sa mere.
Cette Princesse s’étaut remariëe, comrne 011 l’a clit,
à Godexroi cle Bouchain l’an 1127 , le jeune Bau-
douin prit alors en main ies rênes cle son Comté.
Baudouin , la même année, après la mort de Charles,
; Comte de Flandre, se mit sur les rangs pour lui suc-
: céder, comme étant issu de Baudouin VI, Comte de
| ITanclre, après la inort ducpiel liobert le Frison avoit
! envahi ce Comté. Apprenant que Louis le Gros amenoit
! Guillaume Cliton pour l’en im restir, il vint, accom-
J pagné de sa Noblesse et de son Conseil, trouver ce
I Monarque à Arras pour iui reprèsenter son droit, qu’il
J s’ofhit de prouver par le duel, suivant l’usage du tems.
j Louis écouta ses remontrances avec bonté. Mais l’en-
J gagement qu’il avoit pris avec Cliton prévalut sur les
raisons de Baudouin, et Louis renvoya celui-ci comblé
de caresses sans avoir rien obtenu. Baudouin, qui ne
se payoit pas de cette monnoie, veut se faire justice
par la voie des armes. Ligué avec Etienne, Comte de
Boulogne, Godefroi cle Namur et Guiilaume d’Ipres ,
il se jette sur Oudenarde clont il se rend maitre. Bau-
douin d’Alost et itazon de Gavre ëtant venus avec les
Gantois l’assiéger dans cette place, il les met en fuite
et fait ensuite la conquête de Ninove. ( Bouquet,
T. XIII, p. 074.) Le Roi de ITance arrive, le 1 Mai,
devant Ouclenarde, précédé de Cliton, qui, la veille,
avoit brulé le fauxbourg de la place avec l’Eglise , où
i3oo personnes s’étoient rélugièes. C’est ce qne ra-
conte Galbert dans ia vie de Charles le Bon, sans dire
si le Roi s’empara d’OudenarcIe; ce qui est nèanmoins
très vraisemblable. Baudouin alors s’aüie avec le Roi
d’Angleterre pour empêcher ies progrès de Cliton. Ce-
lui-ci ayant étè tué l’annèe suivante, eut pour succes-
seur Thierri d’Alsace , à qui Baudouin disputa ègale-
rnent, mais avec aussi peu de succès , la Flandre.
Gèrard de S. Aubert ètant entré en guerre , l’an
1135, contre Liétard, Evêque de Cambrai, Baudouin
marche au secours du preinier et brûle Cateau-Cam-
bresis avec les Eglises qu’il renfermoit. Excommunié
pour ce sujet, il se réconcilie, la mêrne année , avec
le Prélat, etobtient son absolution en se rendant cau-
tion de la pxaix qu’il avoit faite avec Gérard. ( Lam-
bert Waterîos acl hunc an. ) Nicolas , successeur de
l’Evêque Liètard, s’ètant brouillé, l’an ii38 , avec
les citoyens de Cambrai, Baudouin se joint à ces der-
niers pour faire la guerre à ce Prdat et à Simon
d’Oisi son alliè. II attaque avec eux sans succès le
château de S. ALibert, et se venge de cet échec en
brûlant les environs de Cambrai. ( Idem. ) La même
année , il marche à la délense de Roger de Toégni,
son beau-frere, attaqué tlans la Normandie par les
Comtes de Meulent et de Leycestre. (Gilbert cle Mons. )
II s’allie, en u4°> avec Etienne , Roi d’Angleterÿe,
et Hugues, Comte de S. Paul, pour enlever à Thierri
d’AIsace le Comté de ITandre et ie faire passer à Guil-
laume d’Ipres. (Waterlosadhuncan.) Mais il paroît
que cette ligue n’eut aucun elfet. C’étoit une loi dans
leHainaut, le Brabantet l’Ostrevant, que quiconque y
possédoit d’ancienneté ou avoit lui-même construit,
soit dans l’alleu, soit dans le hef d’autrui, une forte-
resse , en devoit l’hommage au Comte de Hainaut
avant tout autre Suzerain , à la charge de la lui re-
mettre toutes les fois qu’il en seroit sommé. Gauthier
d’Avênes , surnommé Peluicel , cité pour ce sujet ,
l’an 1147, à la Cour de Baudouin , s’èmut tellement
dans ses défenses , qu’il en mourut la nuit suivante.
( Gilbert de Mons et Heriman. )
Baudouin, après avoir èté plusieurs annèes en ètat
de guerre avec Thierri d’Alsace , avoit fait avec lui
un 'Fraité de paix. Mais le voyant parti, l’an 1147,
pour la Croisade, il se jetta, l’année suivante, sur ia
I landre qu’il ravagea sans égard pour la situation de
la Comtesse Sibylle qui , étant en couches, lui faisoit
demander la paix avec instance. Mais Sibylle dèlivrée
lui rendit avec usure le mal qu’il lui avoit fait. ( Bou-
quet, T. Xlli, p. 787. ) Thierri son cpoux étant de
retour l’an u5o, se prépare à continuer la giierre
contre Baudouin. Samson , Arehevêque de Reirns,
étant venu dans le pays avec plusieurs de ses com-
provinciaux , assemble les deux Comtes au lieu dit la
Güèrite de S. Remi, Specula S. Hemigii, et travaille
à Ies amener à un Traité de paix dans la semaine de la
Pentecôte. Alais une sèdition du peuple ayant troublè
la négociation , on reprend les armes de part et d’au-
tré. BaüdoLiin, fortihé de i’alliance de Henri I, Coiiite
de Namur, son beau-pere, et des Evêques de Liége
et de Cambrai, marehe contre Thierri pour Pempêcher
de fortifier son cliateau de Cauhortim , siluè au pied
du mont S. Ilemi, et s’en revient avec la honte d’avoir
étè dèfait. ( Waterlos et Annal. Aquicin. ) J^e chàteau
'Tcme IIL
H