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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 2.Pér. 9.1874

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Nr. 2
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Blanc, Charles: Grammaire des arts décoratifs pour faire suite à la grammaire des arts du dessin, [6]
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https://doi.org/10.11588/diglit.21838#0120

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GRAMMAIRE DES ARTS DÉCORATIFS.

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exemple en étoffe maïs, si la première jupe est en faille de même couleur,
car il faut assortir l’ombrelle à la robe. Si le jupon est en taffetas violet
ou mauve, il convient que l’ombrelle soit doublée de violet ou de mauve.
Cependant il est alors à craindre que le reflet de la doublure ne cause
une altération dans le teint. Rappelons-nous la loi des couleurs complé-
mentaires. En mettant comme une gaze de violet sur le visage on se fait
une peau incolore et terne, parce que les tons plus ou moins jaunes de
la chair, dévorés par le violet, se réduisent à une teinte neutrè, à un gris
triste, tandis qu’une ombrelle doublée, par exemple, en soie rose de
Chine ou rouge incarnat, répandrait sur la figure une teinte d’animation
et de jeunesse. Mais comment assortir l’ombrelle avec la parure, quand
le reflet de la doublure doit gâter le teint? L’assortiment, dans ce cas,
peut se faire soit par un léger volant, soit par une fine frange, qui rap-
pelleront la couleur de la robe ou celle des garnitures. Voilà comment
une jolie femme ne fera jamais, même à l’harmonie optique, un sacrifice
compromettant pour sa beauté.

L’ombrelle, dans le jeu des couleurs, est comme un glacis; dans le
jeu de la lumière, elle est comme un store.

{La suite prochainement.)

CHARLES 13LANC.

IX. — 2e PÉRIODE.

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