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Journal de la marbrerie et de l'art décoratif: bimensuel — 1.1903-1904 (Nr. 1-28)

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Nr. 1 (1er Novembre 1903)
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Berger, Ernst: Notre Programme
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Situation du marché des marbres à Paris
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https://doi.org/10.11588/diglit.17192#0014

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simples projets dont nous ferons étudier
l'exécution pratique. Nous prierons les artis-
tes sculpteurs, bronziers, etc., de faire de
même. Travaux et projets, grosse et petite
marbrerie, meubles et bibelots, seront repro-
duits par la photogravure. Avec ou sans
commentaires, ces dessins seront semés
pêle-mêle dans le journal, au milieu des tex-
tes étrangers, par la seule fantaisie du prote.
Seul un numéro d'ordre servira de fi 1 conduc-
teur, et les tables de matière de fin d'année per-
mettront de corrriger ce désordre apparent.

A un autre point de vue, une raison de
l'abandon du marbre réside dans la difficulté
d'établir les devis et budgets.

Nous pensons que, non seulement l'archi-
tecte n'est pas documenté pour calculer ses
prévisions budgétaires, mais aussi que le
marbrier est trop rarement à même de le
renseigner, dès qu'il s'agit d'articles sortant
de la lamentable routine et non catalogués
dans les albums connus, usés et démodés.

Or,le marbre doit être prévu dans le devis,
sinon la différence des prix est trop sensible,
si on les compare à ceux de la peinture et du
stuc. Il serait utile, pensons-nous, d'initier
les architectes aux prix des marbres pour
qu'ils puissent en tenir compte dans leurs
budgets. Pour cela, nous avons décidé que

Situation du marché

Le marché de la marbrerie de bâtiment
subit en ce moment à Paris une transforma-
tion profonde. Sans que la situation soit celle
de la province, elle mérite cependant d'être
étudiée par les marbriers des grandes villes,
car elle est l'indice d'une évolution qui pour-
rait aussi bien se produire ailleurs. Nous
voulons parler de l'établissement, par les
grandes usines, de maisons à Paris où la vie
des marbriers proprement dits devient pres-
que impossible. Les usiniers — ils sont quatre
actuellement — qui se sont installés à Paris
pour y vendre les marbres façonnés y pos-
sèdent des magasins superbes où, malgré les

tous les dessins et projets concernant la mar-
brerie seraient tarifés dans le supplément du
journal que nous avons dénommé : Bourse des
marbres,

Dans ce but, nous nous sommes entendus
avec une des principales sociétés travaillant
le marbre. Elle le vend sous toutes ses formes
dans tous les pays qui le consomment. Les
vingt-deux carrières et les quatre usines dont
dispose cette société dans tous les centres de
production la mettent à même de donner des
prix qui peuvent être regardés comme défi-
nitifs.

Néanmoins nos architectes pourront toujours
ne les considérer què comme des maxiraa et
la donnée n'en aura que plus de valeur.

Pour nous résumer, nous voulons :
1° Initier les architectes aux petits détails
de la fabrication du marbre;

2° Collectionner et faire connaître à tous
les applications heureuses ou réussies du
marbre, grâce à la collaboration de MM. les
architectes;

Faire connaître dans une annexe les prix
de tous les objets dont il est fait mention dans
le journal, pour faciliter le calcul des devis;

1° Etendre dans un avenir rapproché le
même programme aux autres branches de la
décoration. E. B.

des marbres à Paris

frais généraux considérables qui les grèvent
au même titre que les marbriers ordinaires,
ils ont sur ces
derniers l'a-
vantage depou-
voirneprélever
qu'une seule
fois le bénéfice,
c'est-à-dire à
l'usine, et de se
contenter, dans
leur maison de Paris, de couvrir les frais
généraux.

Comment cette situation s'est-elle pro-

Presse papier marbre et bronze, n° 3200.
Largeur omn.
 
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