Journal de la marbrerie et de l'art décoratif: bimensuel (1.1903-1904 (Nr. 1-28))

ir* Année. — N* 17

Ier Juillet 1904


fourna) Marbrerie

et de l'Art décoratif

Bureaux: 12, Boulevard Poissonnière, Paris (IX) f "

Bimensuel, paraissant^ lç 1er et[ le 16 de chaque mois


(1)

(suite)

Les grues ne sont pas employées dans les
exploitations de Carrare, les leviers et pinces
les remplacent. Les ouvriers fixent leurs
leviers tout autour du bloc à enlever, et, à
un signal donné, soulèvent le bloc. Dans la
descente, les blocs sont retenus par des
cordes enroulées autour de poteaux en bois.

Les anciens marbres Rhondour et Brèche
violette sont extraits de souterrains à l'aide
de longues scies. On dégage le dessus de la
masse à prendre, puis, sur les côtés de
celle-ci, on creuse des excavations assez
larges pour que les ouvriers scieurs puissent
y prendre place.

Le même procédé est employé pour le
Levanto et le Yert des Alpes, mais il est, en
général, peu recommandable.

Le Yerde antico de Thessalie, dont on a
retrouvé un gisement, est une espèce de
brèche comportant les teintes : vert, gris et
blanc.C'est l'un des plus beaux marbres actuel-
lement employés dans la grande décoration et
la marbrerie en général. Nous lui avons
consacré une étude dans notre numéro du
16 juin.

Le merveilleux Paonazetto à veines rouges
des Romains provient des carrières de Sy-
nada, en Asie Mineure, qui produisent aussi
du statuaire exceptionnellement blanc et pur,
et un rosé couleur chair.

Le marbre jaune le plus connu est, sans

X. Schœllkopf.

Porte d'ascenseur.

(lj Voir n»s 11 et 14.