DOI Heft:
Nr. 3 (1 er Décembre 1903)
DOI Artikel:Le Sainte-Anne de Belgique
DOI Artikel:Un comptoir de vente de cheminées
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.17192#0035
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qui coûte très cher, coiiiiiience à trouver une
concurrence sérieuse dans le Sainte-Anne des
Pyrénées, qui lui est identique, sauf le fond
un peu plus gris,et qui a l'avantage de coûter
moins cher. Ce dernier marbre n'a contre
lui que les tarifs de transport de la Compa-
gnie des chemins de 1er du Midi et le manque
de clientèle résultant de ce que le marbre n'a
pas été assez offert.
Nous aurons sans doute l'occasion de reve-
nir prochainement sur toutes ces questions,
dans l'étude successive des marbres que
nous allons entreprendre.
UJSf COJVtpiOI^ DE VEJvfJ-E DZ CJ-ŒJVCIJVfÊES
(>n reparle de constituer un comptoir de
vente de cheminées simples fabriquées dans
le département du Nord.
Nous trouvons, pour notre part, que l'idée
mérite d'être encouragée, car l'avilissement
actuel des prix ne profite à personne ; pas
plus au marbrier qui achète et revend à des
prix dérisoires, qu'à l'acheteur qui fait cons-
truire et qui n'en a même plus
pour son argent, pour autant
qu'il considère la cheminée
comme un motif de décoration
des appartements.
Malheureusement, les promo-
teurs du comptoir ne sont pas
encore parvenus à donner sur la
question d'autres idées'que celles
qu'ils ont répandues eux-mêmes
dans les « estaminets » de Cou-
solre et de Maubeuge. Le mystère
dont ils entourent les conditions
d'existence de leur comptoir
excite une défiance dont ils ne
veulent pas se rendre compte et
qui se justifie par les intérêts
contradictoires des futurs mem-
bres.
De là l'hostilité qu'ils décou-
vrent de la part de quelques
firmes et notamment de toutes
les plus importantes.
Nous le répétons, cette hosti-
lité n'est <pie de la défiance et
nous avons la ferme conviction
(jue des propositions franches,
nettes et libérales recevront de
chacun le meilleur accueil.
Personne n'est hostile, par
principe, à ses propres intérêts.
Dès (pie les promoteurs du
comptoir auront compris la vérité
de ce ([ue nous avançons, nous
serons heureux de donner à leur
œuvre l'appui sincère de notre
publicité.
Abel Landry
Cheminé© 352.
qui coûte très cher, coiiiiiience à trouver une
concurrence sérieuse dans le Sainte-Anne des
Pyrénées, qui lui est identique, sauf le fond
un peu plus gris,et qui a l'avantage de coûter
moins cher. Ce dernier marbre n'a contre
lui que les tarifs de transport de la Compa-
gnie des chemins de 1er du Midi et le manque
de clientèle résultant de ce que le marbre n'a
pas été assez offert.
Nous aurons sans doute l'occasion de reve-
nir prochainement sur toutes ces questions,
dans l'étude successive des marbres que
nous allons entreprendre.
UJSf COJVtpiOI^ DE VEJvfJ-E DZ CJ-ŒJVCIJVfÊES
(>n reparle de constituer un comptoir de
vente de cheminées simples fabriquées dans
le département du Nord.
Nous trouvons, pour notre part, que l'idée
mérite d'être encouragée, car l'avilissement
actuel des prix ne profite à personne ; pas
plus au marbrier qui achète et revend à des
prix dérisoires, qu'à l'acheteur qui fait cons-
truire et qui n'en a même plus
pour son argent, pour autant
qu'il considère la cheminée
comme un motif de décoration
des appartements.
Malheureusement, les promo-
teurs du comptoir ne sont pas
encore parvenus à donner sur la
question d'autres idées'que celles
qu'ils ont répandues eux-mêmes
dans les « estaminets » de Cou-
solre et de Maubeuge. Le mystère
dont ils entourent les conditions
d'existence de leur comptoir
excite une défiance dont ils ne
veulent pas se rendre compte et
qui se justifie par les intérêts
contradictoires des futurs mem-
bres.
De là l'hostilité qu'ils décou-
vrent de la part de quelques
firmes et notamment de toutes
les plus importantes.
Nous le répétons, cette hosti-
lité n'est <pie de la défiance et
nous avons la ferme conviction
(jue des propositions franches,
nettes et libérales recevront de
chacun le meilleur accueil.
Personne n'est hostile, par
principe, à ses propres intérêts.
Dès (pie les promoteurs du
comptoir auront compris la vérité
de ce ([ue nous avançons, nous
serons heureux de donner à leur
œuvre l'appui sincère de notre
publicité.
Abel Landry
Cheminé© 352.