DOI Heft:
Nr. 3 (1 er Décembre 1903)
DOI Artikel:Le Sainte-Anne de Belgique
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.17192#0034
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^ainte*^ffinriQ do Belgique
Dans sa réunion du 22 octobre dernier,
l'Association des exploitants belges de marbre
Sainte-Anne s'est renouvelée pour l'année 1904
et a décidé de maintenir son tarif antérieur
de blocs.
Le prix du Sainte-Anne demeure donc très
élevé et cette élévation se justifie par les
frais d'extraction extraordinairement coû-
teux des blocs. Bien rares sont les exploitants
qui réalisent des bénéfices réels.
Mais si les prix élevés du Sainte-Anne
s'expliquent par le prix coûtant du bloc, ils
se justifient peu par l'effet décoratif qui est
plutôt pauvre pour ce marbre. Sa principale
qualité est d'être sain et de ne pas exiger de
l'ouvrier les connaissances et l'habileté qui
sont indispensables dans le travail des
marbres de couleur.
Le Sainte-Anne est donc, avec le marbre
blanc d'Italie, un marbre d'avant-garde, mais
ce dernier a pour lui l'avantage d'un grand
bon marché. Ils conviennent, l'un et l'autre,
aux peuples neufs dont l'instruction indus-
trielle est encore rudimentaire. C'est ainsi
que les pays orientaux sont leur principal
débouché actuel. Au bout d'un certain temps
ils y seront remplacés par des marbres de
couleur, comme ils l'ont été dans l'Europe
occidentale; les marbres qui leur seront sub-
stitués seront probablement surtout les rouges
de Belgique qui coûtent bien moins cher
d'extraction et à peine un peu plus cher de
fabrication, mais dont l'effet décoratif est
incomparablement plus riche, puis les rosés
et les griottes des Pyrénées et même les
marbres du Tyrol, moins vivants, mais meil-
leur marché, et qui se répandent beaucoup
en ce moment en Italie, en Autriche, en
Suisse et en Allemagne.
D'autre part, le Sainte-Anne de Belgique,
Pendule et candélabres Empire. Marbre et bronze véritable, n° 2200.
^ainte*^ffinriQ do Belgique
Dans sa réunion du 22 octobre dernier,
l'Association des exploitants belges de marbre
Sainte-Anne s'est renouvelée pour l'année 1904
et a décidé de maintenir son tarif antérieur
de blocs.
Le prix du Sainte-Anne demeure donc très
élevé et cette élévation se justifie par les
frais d'extraction extraordinairement coû-
teux des blocs. Bien rares sont les exploitants
qui réalisent des bénéfices réels.
Mais si les prix élevés du Sainte-Anne
s'expliquent par le prix coûtant du bloc, ils
se justifient peu par l'effet décoratif qui est
plutôt pauvre pour ce marbre. Sa principale
qualité est d'être sain et de ne pas exiger de
l'ouvrier les connaissances et l'habileté qui
sont indispensables dans le travail des
marbres de couleur.
Le Sainte-Anne est donc, avec le marbre
blanc d'Italie, un marbre d'avant-garde, mais
ce dernier a pour lui l'avantage d'un grand
bon marché. Ils conviennent, l'un et l'autre,
aux peuples neufs dont l'instruction indus-
trielle est encore rudimentaire. C'est ainsi
que les pays orientaux sont leur principal
débouché actuel. Au bout d'un certain temps
ils y seront remplacés par des marbres de
couleur, comme ils l'ont été dans l'Europe
occidentale; les marbres qui leur seront sub-
stitués seront probablement surtout les rouges
de Belgique qui coûtent bien moins cher
d'extraction et à peine un peu plus cher de
fabrication, mais dont l'effet décoratif est
incomparablement plus riche, puis les rosés
et les griottes des Pyrénées et même les
marbres du Tyrol, moins vivants, mais meil-
leur marché, et qui se répandent beaucoup
en ce moment en Italie, en Autriche, en
Suisse et en Allemagne.
D'autre part, le Sainte-Anne de Belgique,
Pendule et candélabres Empire. Marbre et bronze véritable, n° 2200.