DOI issue:
Nr. 20 (16 Août 1904)
DOI article:Machines à travailler le marbre: Carborundum
DOI Page / Citation link: https://doi.org/10.11588/diglit.17192#0169
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^(Jaclxines à travailler le marbre
CARBORUNDUM
Nous continuons la publication de la série
des nouvelles machines à travailler le marbre
par le carborundum.
MM. Y. Blanpain et À. Jaspart, de Paris,
les inventeurs, nous communiquent la photo-
graphie du lapidaire horizontal.
Les marbriers connaissent tous les grands
avantages qu'offrent les lapidaires, autrement
dits «plaques tournantes», dans la fabrication
des cheminées et autre pièces de marbrerie.
L'appareil se compose d'un plateau rond en
tonte ou en fer, d'une épaisseur de 5 à 6 cen-
timètres et d'un diamètre de 2m50 à 3 mètres,
le plateau ou sur le bord de celui-ci, suivant
le travail à faire, et le sable use le marbre.
Cette opération est très rapide puisqu'il
suffit d'une minute ou deux maximum, suivant
la dureté du marbre, pour redresser un
champ qui aurait des irrégularités d'un demi
centimètre.
MM. Blanpain et Jaspart ont pensé à appli-
quer le même principe mécanique, mais en
remplaçant le plateau en fer ou tonte par un
plateau en carborundum, dont les qualités de
dureté ont été déjà signalées plusieurs fois ici.
Les résultats d'expérience prouvent que
traversé à son centre par un arbre vertical
qui, mû par la machine, donne au plateau un
mouvement de rotation sur lui-même. La
vitesse est de 50 à 60 tours par minute.
Un système quelconque d'alimentation fait
tomber sur ce plateau l'eau mélangée de
sable (le même sable qui est employé dans les
scieries). L'ouvrier pose la pièce de marbre sur
l'appareil au carborundum dresse les champs
et use le marbre quatre ou cinq fois plus vite
que les lapidaires ordinaires.
Des guides permettent de maintenir les
pièces lourdes dans n'importe quelle position
et la hauteur du lapidaire est rendue variable
par un système à vis.
^(Jaclxines à travailler le marbre
CARBORUNDUM
Nous continuons la publication de la série
des nouvelles machines à travailler le marbre
par le carborundum.
MM. Y. Blanpain et À. Jaspart, de Paris,
les inventeurs, nous communiquent la photo-
graphie du lapidaire horizontal.
Les marbriers connaissent tous les grands
avantages qu'offrent les lapidaires, autrement
dits «plaques tournantes», dans la fabrication
des cheminées et autre pièces de marbrerie.
L'appareil se compose d'un plateau rond en
tonte ou en fer, d'une épaisseur de 5 à 6 cen-
timètres et d'un diamètre de 2m50 à 3 mètres,
le plateau ou sur le bord de celui-ci, suivant
le travail à faire, et le sable use le marbre.
Cette opération est très rapide puisqu'il
suffit d'une minute ou deux maximum, suivant
la dureté du marbre, pour redresser un
champ qui aurait des irrégularités d'un demi
centimètre.
MM. Blanpain et Jaspart ont pensé à appli-
quer le même principe mécanique, mais en
remplaçant le plateau en fer ou tonte par un
plateau en carborundum, dont les qualités de
dureté ont été déjà signalées plusieurs fois ici.
Les résultats d'expérience prouvent que
traversé à son centre par un arbre vertical
qui, mû par la machine, donne au plateau un
mouvement de rotation sur lui-même. La
vitesse est de 50 à 60 tours par minute.
Un système quelconque d'alimentation fait
tomber sur ce plateau l'eau mélangée de
sable (le même sable qui est employé dans les
scieries). L'ouvrier pose la pièce de marbre sur
l'appareil au carborundum dresse les champs
et use le marbre quatre ou cinq fois plus vite
que les lapidaires ordinaires.
Des guides permettent de maintenir les
pièces lourdes dans n'importe quelle position
et la hauteur du lapidaire est rendue variable
par un système à vis.