Journal de la marbrerie et de l'art décoratif: bimensuel (1.1903-1904 (Nr. 1-28))

JLte masticage du marbre

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Nous trouvons dans le numéro du 1er septembre
du journal Le Bâtiment un article évidemment
écrit par une personne compétente, et nous ne
pouvons mieux faire que de le reproduire intégra-
lement en l'approuvant sans réserves .

« Marbrerie. — Marbre de couleur. — Le
masticage est-il une malfaçon ?

» D. J.

avons déjà dit, à'savoir : qu'aucun marbre de cou-
leur, même et surtout parmi les plus riches, ne se
rencontrant dans la nature de consistance absolu-
ment homogène,-ne peut" être mis en œuvre sans
masticage. Il en résulte que le marbrier est forcé
de dégrader les parties terrasseuses et les fils, mas-
tiquer ces parties à chaud avec un mastic spécial
appareillé, dont la gomme laque, le soufre et le

A. Chambon, architecte.

•> La réponse que nous avons publiée dans un de
nos derniers numéros nous a valu plusieurs lettres
d'honorables architectes, dans lesquelles on nous
expose que le masticage peut être toléré dans la
confection des foyers, mais non dans les autres
parties de la cheminée.

» Nous répondons en confirmant ce que nous

Décoration d'un hôtel privé à Paris.

marbre porphyrisé forment les principaux ('dé-
ments.

» Et même certains marbres friables et de faible
épaisseur nécessitent l'incrustation d'armatures et
d'agrafes en métal pour leur consolidation. Cette
pratique du masticage est tellement conforme aux
usages du métier, que la plupart des marbriers ont