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du reste infructueuses, opérées aux environs
de l'antique Carthage et dans tous les endroits
où il était permis de supposer qu'avaient
existé autrefois des gisements de Cipolin.
» Les lianes du mont Delphi, dans l'île
d'Eubée, montagne qui atteint 1,800 mètres
d'altitude, recèlent encore, parfaitement visi-
bles, les restes non équivoques d'une grande
exploitation romaine. Malheureusement, cette
exploitation est complètement épuisée, et
nulles recherches n'ont pu amener, dans les
environs, la découverte de nouveaux gise-
ments.
» L'authenticité du marbre retrouvé et sa
parfaite égalité de ton et de grain avec le
Cipolin antique, sont incontestables et mises
hors de doute par tous les hommes compé-
tents qui s'en sont occupés.
» ... . La troisième couche est formée de
Cipolin antique eut ièrement semblable comme
cristallisation et comme intensité de colora-
tion, à celui disparu depuis des siècles. »
Ce rapport est revêtu des signatures de
Descente de blocs vers la scierie par le funiculaire.
Vue de Saillon.
MM. E. Yiollet-le-l)uc, F. Flamant, L. Per-
ron, L. Dultreuil.
Eiilin,nous trouvons l'appréciation ci-après,
de M. Charles Garnier, l'éminent architecte,
dans sa Monographie de VOpéra de Paris :
« Parmi ces marbres, il en est un qui pré-
sente un intérêt particulier, c'est celui qui
forme, avec deux types différents, les deux
gaines placées à droite et à gauche de la
grande porte de l'escalier, au niveau de l'en-
trée de l'orchestre.
» ('e marbre est jlu Cipolin; or, jusqu'à
ces derniel's temps, sauf les carrières de l'île
d'Eubée, où l'on trouve encore les restes de
l'ancienne exploitation faite par les Romains,
les gisements antiques de ce marbre décora-
tif étaient perdus; et depuis plus de quinze
cents ans, les blocs de Cipolin, que l'on a
employés dans divers monuments, prove-
naient tous des débris des temples d'autre-
fois.
» C'était-là, au point de vue de la décora-
tion marmoréenne, un très grand inconvé-
nient ; car, de tous ces calcaires rubanés, le
du reste infructueuses, opérées aux environs
de l'antique Carthage et dans tous les endroits
où il était permis de supposer qu'avaient
existé autrefois des gisements de Cipolin.
» Les lianes du mont Delphi, dans l'île
d'Eubée, montagne qui atteint 1,800 mètres
d'altitude, recèlent encore, parfaitement visi-
bles, les restes non équivoques d'une grande
exploitation romaine. Malheureusement, cette
exploitation est complètement épuisée, et
nulles recherches n'ont pu amener, dans les
environs, la découverte de nouveaux gise-
ments.
» L'authenticité du marbre retrouvé et sa
parfaite égalité de ton et de grain avec le
Cipolin antique, sont incontestables et mises
hors de doute par tous les hommes compé-
tents qui s'en sont occupés.
» ... . La troisième couche est formée de
Cipolin antique eut ièrement semblable comme
cristallisation et comme intensité de colora-
tion, à celui disparu depuis des siècles. »
Ce rapport est revêtu des signatures de
Descente de blocs vers la scierie par le funiculaire.
Vue de Saillon.
MM. E. Yiollet-le-l)uc, F. Flamant, L. Per-
ron, L. Dultreuil.
Eiilin,nous trouvons l'appréciation ci-après,
de M. Charles Garnier, l'éminent architecte,
dans sa Monographie de VOpéra de Paris :
« Parmi ces marbres, il en est un qui pré-
sente un intérêt particulier, c'est celui qui
forme, avec deux types différents, les deux
gaines placées à droite et à gauche de la
grande porte de l'escalier, au niveau de l'en-
trée de l'orchestre.
» ('e marbre est jlu Cipolin; or, jusqu'à
ces derniel's temps, sauf les carrières de l'île
d'Eubée, où l'on trouve encore les restes de
l'ancienne exploitation faite par les Romains,
les gisements antiques de ce marbre décora-
tif étaient perdus; et depuis plus de quinze
cents ans, les blocs de Cipolin, que l'on a
employés dans divers monuments, prove-
naient tous des débris des temples d'autre-
fois.
» C'était-là, au point de vue de la décora-
tion marmoréenne, un très grand inconvé-
nient ; car, de tous ces calcaires rubanés, le