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Journal de la marbrerie et de l'art décoratif: bimensuel — 1.1903-1904 (Nr. 1-28)

DOI Heft:
Nr. 8 (16 Février 1904)
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Le marbre et la rue, [2]
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https://doi.org/10.11588/diglit.17192#0073

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veté est devenue si classique que les jeunes
mêmes ne s'y frottent plus.

» Oh! oui, quand 011 est consacré, lorsqu'à
force d'avoir été de longues années durant
un architecte réputé au point de vue de
l'habile agencement des places des maisons
de rapport ; qu'on a su tracer, sans enthou-
siasme, beaucoup de lignes banales et qu'on
est arrivé par la souplesse de caractère;
quand on a su admettre que les propriétaires
vous demandent des plans en vous laissant,
déprimé abord, blanc seing : «... confiant

A. Chambon, architecte.

en votre talent..., etc. », plans qui sont
totalement bouleversés lors de l'exécution de
la bâtisse; quand 011 a su s'industrialiser au
point d'être plus un entrepreneur qu'un

artiste; quand, enfin ! les cheveux blancs
— s'il vous en reste — auréolent votre vieille
tête, on arrive à imposer le beau, et 011 envie
le rapin qui, dès sa première toile, a traduit,
sans pression étrangère, sou idéal.

» Dans maint de mes travaux, j'ai employé
le marbre; dans tous, je l'ai désiré. Mais le
mot seul effraye l'ignorant— peut-être— de
sa valeur, celui qui, en définitive, solde les
multiples factures et sait ce que sa maison lui
coûte... »

Nous 11e discuterons certes pas ces idées.

Cheminée du salon.

Mais pourquoi le marbre est-il relativement
cher, indépendamment de son prix de revient
d'extraction même ? Parce qu'il offre des par-
ticularités, des qualités qu'aucune autre
 
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