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Journal de la marbrerie et de l'art décoratif: bimensuel — 1.1903-1904 (Nr. 1-28)

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Nr. 10 (16 Mars 1904)
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La pendule en marbre, [1]
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https://doi.org/10.11588/diglit.17192#0086

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arrivent à se passer des dits intermédiaires.

Cela est très exact, très juste, très logique.

Mais ce n'est pas tout. D'abord, tout grou-
pement est difficile, et, déplus, il n'est jamais
que provisoire. Ensuite, l'initiative ne man-
que pas aux penduliers au seul point de vue
commercial, elle leur manque aussi au point de
vue industriel et au point de vue
artistique.

Notre confrère d'Hautmont n'a
envisagé que le premier point de
vue. Il l'a fait avec autorité,
mais il a oublié les deux autres.

Nous aurons souvent l'occa-
sion, au cours de notre publica-
tion, de revenir sur cette ques-
tion. La pendule occupe dans la
marbrerie une place trop impor-
tante pour qu'elle ne fasse pas
l'objet des justes préoccupations
de notre organe. Nous avons
aussi nos vues relativement à
l'aide que l'on peut donner à
cette industrie ; mais nous comp-
tons sur l'appui direct des inté-
ressés pour nous faire aboutir
dans une œuvre d'indispensable
relèvement.

En attendant, citons une ob-
servation très juste de notre con-
frère, qui se plaint de ce que les
penduliers de Cousolre aient
envoyé au directeur des douanes
une pétition dans le but de rele-
ver les droits d'entrée en France
à la suite de quelques ventes
faites à Paris par des tourneurs
en marbre de Rance.

Cette pétition a été faite sans
prévenir les marbriers de Bellignies, aussi
intéressés que ceux de Cousolre dans la ques-
tion.

Ah ! que ce groupement rêvé sera donc
difficile !...

L'auteur ajoute : « Nous en sommes arri-
» vés à demander à l'Etat de protéger notre
» métier en lui avouant que nous n'étions pas
» assez grands garçons pour chercher, là où
» elle peut se faire,la vente de nos pendules.»

Hautmont près Maubeuge. Un écrivain, évi-
demment très compétent en la matière, nous
expose dans une série de huit articles les
causes du mal.

L'étude est faite avec autant de bon sens
que de compétence et nous n'en retenons que
la conclusion. D'après l'auteur de l'étude,

Xavier Schœllkopf, architecte.

tout le mal vient de la concurrence acharnée
des fabricants. Le remède consisterait donc à
amener un groupement qui permette de
vendre plus cher, et qui, par l'union des
efforts, amène l'extension des débouchés
actuels.

En passant, l'écrivain se plaint de la mul-
tiplicité des intermédiaires qui tiennent les
fabricants sous leur coupe et il souhaite que,
petit à petit, ces derniers, en se groupant,
 
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