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rouge foncé, en passant par les brun clair,
brun foncé et le vert. Tantôt la formation
de l'Onyx se présente en grandes plaques de
couleur différente du fond, tantôt il est strié
de lamelles parallèles, tantôt parsemé de
dessins annulaires pareils à ceux qu'on ren-
contre dans les bois sciés sur quartier.
L'Onyx de l'Utah est surtout remarquable. Il
est à signaler que plusieurs firmes se sont
groupées par contrée d'exploitation, et parmi
ces contrées le « Box Elder County » est des
plus intéressants, avec le Colorado. Les ri-
chesses minérales de cet Etat sont réunies
dans d'immenses vitrines ornées de colonnes
en Onyx d'environ 2 mètres de hauteur,
Cheminée 264.
reliées entre elles par des architraves d'Onyx
également. Cet Onyx est très clair, presque
couleur ivoire, mais un tant soit peu verdàtre.
» Contrairement à ce qui existe dans les
«Avorld's fairs», les exposants n'ont pas voulu
(chose étonnante pour l'Amérique)en imposer
par la grandeur des objets, mais bien par
leur diversité. Dans les mêmes sections où
l'on nous montre de l'or et de l'argent, en
pépites, en lingots ou en minerais, se trou-
vent des pierres à bâtir, des pierres lithogra-
phiques, des sels, etc., le tout entremêlé, en
des effets recherchés, d'asphalte, de cubes
pour mosaïques, de macadam, de houille, de
bois rares, etc. C'est plus l'ensemble des
richesses locales de chaque Etat (de chaque
Box) qui s'expose, que la mise en valeur d'un
produit spécial.
» L'Etat d'Indiana a cependant exposé pres-
que exclusivement des pierres à chaux grises
et bleues, et certaines firmes se distinguent
par une pierre particulière (Graystone) ayant
apparemment la texture du grès, mais de
surface plus régulièrement unie et ayant les
arêtes vives.
» LesEtats delowa et de Kentucky montrent
que l'Amérique peut se dispenser de l'impor-
tation des pierres lithographiques. Le Ken-
tucky est particulièrement riche en pierres
calcaires employées polies ou brutes dans la
construction. Les colorations en sont presque
aussi variées que celles du marbre. »
Le correspondant du Deutsche SieinMtd-
(Voir prix page 287.)
hauer constate avec une certaine amer-
tume que la vieille Europe ne fait pas bonne
figure dans l'ensemble de la section du bâti-
ment. Elle n'a pas mis en valeur, malgré
l'immense débouché qu'offre pour elle l'Amé-
rique, ses richesses naturelles, et n'y participe
pas pour autant, non que l'Amérique du Nord,
mais même que les Etats-Unis seuls.
On trouve certainement, dans la section
des carrières et des mines, des firmes autri-
chiennes, françaises, belges, allemandes,
anglaises, italiennes et même japonaises,
mais ces pays n'exposent que de simples
échantillons de leur production, aucun n'a
pensé à se mettre en concurrence directe
avec l'Amérique. Ils semblent plutôt être là
pour dire : « Voilà ce que nous avons », mais
non : «Voilà ce que nous pouvons vous fournir
rouge foncé, en passant par les brun clair,
brun foncé et le vert. Tantôt la formation
de l'Onyx se présente en grandes plaques de
couleur différente du fond, tantôt il est strié
de lamelles parallèles, tantôt parsemé de
dessins annulaires pareils à ceux qu'on ren-
contre dans les bois sciés sur quartier.
L'Onyx de l'Utah est surtout remarquable. Il
est à signaler que plusieurs firmes se sont
groupées par contrée d'exploitation, et parmi
ces contrées le « Box Elder County » est des
plus intéressants, avec le Colorado. Les ri-
chesses minérales de cet Etat sont réunies
dans d'immenses vitrines ornées de colonnes
en Onyx d'environ 2 mètres de hauteur,
Cheminée 264.
reliées entre elles par des architraves d'Onyx
également. Cet Onyx est très clair, presque
couleur ivoire, mais un tant soit peu verdàtre.
» Contrairement à ce qui existe dans les
«Avorld's fairs», les exposants n'ont pas voulu
(chose étonnante pour l'Amérique)en imposer
par la grandeur des objets, mais bien par
leur diversité. Dans les mêmes sections où
l'on nous montre de l'or et de l'argent, en
pépites, en lingots ou en minerais, se trou-
vent des pierres à bâtir, des pierres lithogra-
phiques, des sels, etc., le tout entremêlé, en
des effets recherchés, d'asphalte, de cubes
pour mosaïques, de macadam, de houille, de
bois rares, etc. C'est plus l'ensemble des
richesses locales de chaque Etat (de chaque
Box) qui s'expose, que la mise en valeur d'un
produit spécial.
» L'Etat d'Indiana a cependant exposé pres-
que exclusivement des pierres à chaux grises
et bleues, et certaines firmes se distinguent
par une pierre particulière (Graystone) ayant
apparemment la texture du grès, mais de
surface plus régulièrement unie et ayant les
arêtes vives.
» LesEtats delowa et de Kentucky montrent
que l'Amérique peut se dispenser de l'impor-
tation des pierres lithographiques. Le Ken-
tucky est particulièrement riche en pierres
calcaires employées polies ou brutes dans la
construction. Les colorations en sont presque
aussi variées que celles du marbre. »
Le correspondant du Deutsche SieinMtd-
(Voir prix page 287.)
hauer constate avec une certaine amer-
tume que la vieille Europe ne fait pas bonne
figure dans l'ensemble de la section du bâti-
ment. Elle n'a pas mis en valeur, malgré
l'immense débouché qu'offre pour elle l'Amé-
rique, ses richesses naturelles, et n'y participe
pas pour autant, non que l'Amérique du Nord,
mais même que les Etats-Unis seuls.
On trouve certainement, dans la section
des carrières et des mines, des firmes autri-
chiennes, françaises, belges, allemandes,
anglaises, italiennes et même japonaises,
mais ces pays n'exposent que de simples
échantillons de leur production, aucun n'a
pensé à se mettre en concurrence directe
avec l'Amérique. Ils semblent plutôt être là
pour dire : « Voilà ce que nous avons », mais
non : «Voilà ce que nous pouvons vous fournir