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En- marbrerie, comme dans toutes les
grandes branches industrielles, les remar-
quables effets du progrès se font sentir,
moins vive m en r qu'on pourrait l'espérer
cependant, mais encore dans une mesure qui
devrait permettre l'usage du marbre dans les
travaux.
Le mécanisme, les scieries, les polissoirs,
les machines à moulurer, à tourner, à sculpter,
se perfectionnent chaque jour et les consé-
quences immédiates sont non seulement
l'abaissement des prix de vente, mais encore
et surtout la rapidité de livraison.
Dans les carrières — jadis exploitées selon
des moyens qui font sourire maintenant, et,
c'est incroyable! parfois encore pratiqués-
on est arrivé à découper, à analyser un rocher
avec une science qu'envierait Doyen, pour
séparer les différents genres d'un même
marbre, les classer et arriver dans l'exécution
des travaux à un appareillage qui eût exigé,
auparavant, un énorme déchet.
Tous les pays européens s'ouvrent à l'indus-
trie marbrière et offrent de nouveaux débou-
chés. Seule la France s'arrête ; elle recule donc.
Et c'est cependant la France qui offre le plus
de richesse au point de vue de la variété des
marbres qu'elle produit.
Nous avons constaté avec plaisir que nos
grands confrères s'allient à nous pour mener
une campagne en faveur du marbre, et nous
sommes tiers d'en être les initiateurs.
Tous ceux qui aiment l'art, tous ceux qui,
logiquement, considèrent comme un bienfait
social la rénovation d'une industrie stagnante,
s'uniront à nous et les efforts multiples et
répétés feront triompher une cause d'appa-
rence insignifiante, mais dont les effets seront
d'une étendue insoupçonnée.
constater — on a de moins en moins recours
au marbre dans les monuments et dans la
Puig Cadafalch. Détail de porte.
décoration, et c'est d'autant moins excusable
que les progrès industriels permettent d'em-
ployer cette matière sans devoir envisager un
prix exorbitant, surtout en comparaison de
ceux pratiqués il y a un siècle à peine.
En- marbrerie, comme dans toutes les
grandes branches industrielles, les remar-
quables effets du progrès se font sentir,
moins vive m en r qu'on pourrait l'espérer
cependant, mais encore dans une mesure qui
devrait permettre l'usage du marbre dans les
travaux.
Le mécanisme, les scieries, les polissoirs,
les machines à moulurer, à tourner, à sculpter,
se perfectionnent chaque jour et les consé-
quences immédiates sont non seulement
l'abaissement des prix de vente, mais encore
et surtout la rapidité de livraison.
Dans les carrières — jadis exploitées selon
des moyens qui font sourire maintenant, et,
c'est incroyable! parfois encore pratiqués-
on est arrivé à découper, à analyser un rocher
avec une science qu'envierait Doyen, pour
séparer les différents genres d'un même
marbre, les classer et arriver dans l'exécution
des travaux à un appareillage qui eût exigé,
auparavant, un énorme déchet.
Tous les pays européens s'ouvrent à l'indus-
trie marbrière et offrent de nouveaux débou-
chés. Seule la France s'arrête ; elle recule donc.
Et c'est cependant la France qui offre le plus
de richesse au point de vue de la variété des
marbres qu'elle produit.
Nous avons constaté avec plaisir que nos
grands confrères s'allient à nous pour mener
une campagne en faveur du marbre, et nous
sommes tiers d'en être les initiateurs.
Tous ceux qui aiment l'art, tous ceux qui,
logiquement, considèrent comme un bienfait
social la rénovation d'une industrie stagnante,
s'uniront à nous et les efforts multiples et
répétés feront triompher une cause d'appa-
rence insignifiante, mais dont les effets seront
d'une étendue insoupçonnée.
constater — on a de moins en moins recours
au marbre dans les monuments et dans la
Puig Cadafalch. Détail de porte.
décoration, et c'est d'autant moins excusable
que les progrès industriels permettent d'em-
ployer cette matière sans devoir envisager un
prix exorbitant, surtout en comparaison de
ceux pratiqués il y a un siècle à peine.