2f8 L'ART.
Elle s'arrête et salue une jeune dame élégante qui lui a adressé un sourire aimable en
passant.
— Vous l'avez reconnue, Aline ?
— Oui, c'est...
— Blanche Pierson. Elle fait de la peinture, du paysage. J'en ai vu deux ou trois dans sa
loge.
— Vous y êtes entrée ? oh ! voilà ce que je voudrais voir !
— Très chic, ma chère. Beaucoup d'objets d'art, de portraits d'elle, à pied, à cheval, en
voiture. Elle a une grande photographie de Dumas fils, au bas de laquelle il a mis une dédicace
drôle.
— Voyons la dédicace.
— C'est qu'elle est un peu... raide.
— Raison de plus.
— Eh bien ! il a écrit ceci : « A la plus belle fille du monde qui n'a pas voulu me donner
tout ce qu'elle a. »
Notre vieille connaissance, Jean Potet, arrive sur ces entrefaites et veut connaître la cause
de l'hilarité de ces demoiselles. On l'envoie promener. Il n'y va pas, et se venge en louant outre
mesure la copie de M"c Olga.
Elle s'arrête et salue une jeune dame élégante qui lui a adressé un sourire aimable en
passant.
— Vous l'avez reconnue, Aline ?
— Oui, c'est...
— Blanche Pierson. Elle fait de la peinture, du paysage. J'en ai vu deux ou trois dans sa
loge.
— Vous y êtes entrée ? oh ! voilà ce que je voudrais voir !
— Très chic, ma chère. Beaucoup d'objets d'art, de portraits d'elle, à pied, à cheval, en
voiture. Elle a une grande photographie de Dumas fils, au bas de laquelle il a mis une dédicace
drôle.
— Voyons la dédicace.
— C'est qu'elle est un peu... raide.
— Raison de plus.
— Eh bien ! il a écrit ceci : « A la plus belle fille du monde qui n'a pas voulu me donner
tout ce qu'elle a. »
Notre vieille connaissance, Jean Potet, arrive sur ces entrefaites et veut connaître la cause
de l'hilarité de ces demoiselles. On l'envoie promener. Il n'y va pas, et se venge en louant outre
mesure la copie de M"c Olga.