Frise composée et gravée par Théodore de Bai g, de Nuremberg.
ETUDE
sur
LES FERRURES D'ART ITALIENNES
AU MOYEN AGE ET SOUS LA RENAISSANCE
LA HAUTE-ITALIE, DE VENISE A SIENNE1
(fin)
armi les plus belles ferrures d'art italiennes, il faut encore
JfW' citer, au palais Strozzi, des porte-étendard et des torchères
IPâj^^ d'un travail exquis. Les quatre pièces, placées aux coins,
<$Mjy$ représentent des animaux ailés d'un caractère magnifiquement
*mt^é. monumental. Nous ne voudrions pas omettre ici les ornements
|j ^*>^j' de même usage, aux lourds anneaux pendants, qui bordent
PJ§n^ dans toute leur longueur les trois côtés libres du palais,
l'^lc'y' Monstres fabuleux, moutons, aigles, fleurs, guirlandes, tous
SSKtT^Tv ces détails si variés se fondent dans une harmonie parfaite,
\ ^ dans une tonalité générale merveilleusement appropriée à
l'architecturé de l'édifice.
J) Nous retrouvons, dans la décoration des palais Pitti,
Lettre tirée da r « orthographia » de Joh. Daniel Preisier. Quadagni, Riccardi, Gandi, Turco, Roselli, ces lanternes, ces
Fac-similé d'une gravure de Joh. Christoph Weigel.
porte-étendard et porte-torches ; l'exécution en est, la plupart
du temps, d'une élégance qui ne laisse pas de place à la critique.
Au Pala\\o Vecchio et au Pala\\o del Podesta (Bargello), nous remarquons d'énormes
anneaux, destinés à attacher les chevaux.
Le Palano Panciatichi-Cellesi, à Pistoie, a des crochets remarquables, représentant toutes
sortes d'animaux, aux contorsions singulières, aux ferrures d'attaches semées de fleurs de lis,
que la cour du Pala\\o del Pretorio remplace par des étoiles.
r. Voir l'Art, 9e année, tome i", page 192.
ETUDE
sur
LES FERRURES D'ART ITALIENNES
AU MOYEN AGE ET SOUS LA RENAISSANCE
LA HAUTE-ITALIE, DE VENISE A SIENNE1
(fin)
armi les plus belles ferrures d'art italiennes, il faut encore
JfW' citer, au palais Strozzi, des porte-étendard et des torchères
IPâj^^ d'un travail exquis. Les quatre pièces, placées aux coins,
<$Mjy$ représentent des animaux ailés d'un caractère magnifiquement
*mt^é. monumental. Nous ne voudrions pas omettre ici les ornements
|j ^*>^j' de même usage, aux lourds anneaux pendants, qui bordent
PJ§n^ dans toute leur longueur les trois côtés libres du palais,
l'^lc'y' Monstres fabuleux, moutons, aigles, fleurs, guirlandes, tous
SSKtT^Tv ces détails si variés se fondent dans une harmonie parfaite,
\ ^ dans une tonalité générale merveilleusement appropriée à
l'architecturé de l'édifice.
J) Nous retrouvons, dans la décoration des palais Pitti,
Lettre tirée da r « orthographia » de Joh. Daniel Preisier. Quadagni, Riccardi, Gandi, Turco, Roselli, ces lanternes, ces
Fac-similé d'une gravure de Joh. Christoph Weigel.
porte-étendard et porte-torches ; l'exécution en est, la plupart
du temps, d'une élégance qui ne laisse pas de place à la critique.
Au Pala\\o Vecchio et au Pala\\o del Podesta (Bargello), nous remarquons d'énormes
anneaux, destinés à attacher les chevaux.
Le Palano Panciatichi-Cellesi, à Pistoie, a des crochets remarquables, représentant toutes
sortes d'animaux, aux contorsions singulières, aux ferrures d'attaches semées de fleurs de lis,
que la cour du Pala\\o del Pretorio remplace par des étoiles.
r. Voir l'Art, 9e année, tome i", page 192.