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L' art: revue hebdomadaire illustrée — 9.1883 (Teil 2)

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Collignon, Maxime: Les sculptures de Pergame au Musée de Berlin, [1]
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Lacroix, Octave: Un voyage artistique au pays basque
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https://doi.org/10.11588/diglit.19295#0299

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UN VOYAGE ARTISTIQUE AU PAYS BASQUE. 249

La Gigantomachie pouvait être vue à distance : les fortes saillies et la technique ancienne du
bas-relief étaient pour ainsi dire imposées aux sculpteurs. Pour la petite frise, disposée à hauteur
d'homme, les effets de perspective, les fonds décoratifs, obtenus à l'aide d'un faible relief,
convenaient à merveille.

Ces différences de style dans les sculptures, ces combinaisons savantes, aussi bien que le
parti pris original qui a présidé à la construction de l'autel, témoignent assez clairement qu'une
période nouvelle s'est ouverte pour l'art hellénique : les artistes de Pergame, qui unissent à un
rare degré la science de la technique au goût de la nouveauté et de la recherche, la représentent
avec éclat. Grâce aux fouilles de M. Humann, l'école pergaménienne est mieux connue. Il y a
donc quelque intérêt à l'étudier de plus près, et à demander aux découvertes de Bergama
tous les renseignements qui peuvent nous éclairer sur une des écoles les plus florissantes de
l'Asie Mineure.

Maxime Collignon.

(La suite prochainement.)

UN VOYAGE ARTISTIQUE AU PAYS BASQUE

saint-jean-de-luz. ■- maison basque a ciboure. - une cote du golfe de gascogne.

paysage aux environs de s ai nt-je an-de-luz. - ascain et la nivelle.

1, dans le monde où nous vivons et dans le siècle dont nous sommes,
il n'en était point de la renommée et du succès comme de tant
d'autres choses, qui ne sont bien souvent que jeux d'adresse subal-
terne et de hasard, avec des tricheurs et des trichés, M. A. Herst
aurait conquis depuis longtemps une belle place aux bons rangs de
nos artistes contemporains.

11 n'a manqué à ce travailleur infatigable et modeste qu'une
science et un art, qui, pour être, à notre avis, de second ordre,
n'en sont pas moins féconds en résultats : cela consiste, à travers
les préoccupations en apparence les plus hautes et les tâches les
plus idéales, à donner aussi quelques heures au soin de ses intérêts
personnels, de son avancement et de sa fortune. M. Herst
nous paraît n'en avoir eu jamais le temps.

Nous ne parlons pas ici de gloire ; la gloire, un mot
bien gros à toutes les époques, est indépendante de toute
visée comme de tout calcul. Être connu et apprécié de
t quelques-uns, gagner et conserver des suffrages dans le groupe un peu

étroit, mais choisi, des délicats et des difficiles (on ne saurait l'être trop

Lettre composée et dessinée j 111/1 1 • \ .^ •

pour i-Ari par j. Habert-Dys. dans aucun ordre d études et de connaissances), vaut peut-être mieux et

reste tout autant le succès que l'acclamation triviale et banale où toutes
les voix, autorisées ou non, se mêlent et se confondent. Un cri de rossignol, dit la fable, est
au-dessus du concert varié de toutes les pies et de tous les geais possibles. Or, cet honorable
succès n'a pas été refusé à M. Herst. A ses débuts, il y a nombre d'années déjà, il fut salué et
reconnu par les arbitres et les juges. Pour n'en citer qu'un seul, mais des bons, Théophile
Gautier faisait de lui, de son talent, de ses œuvres et de son avenir, le plus grand cas.

Tome XXXIII. 38
 
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