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Armstrong, Walter: Le Salon d'Hiver de la "Royal Academy of Arts", [2]
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.19295#0122
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H$cort-. ' /'i/vptAT.
Frise composée par Galland. — Dessin de H. Scott, gravure de Puyplat.
LE SALON D'HIVER
DE
LA « ROYAL ACADEMY OF ARTS' »
(suite)
II
E plus grand nombre des quarante ou cinquante spécimens des écoles
flamande et hollandaise occupaient la petite salle du Nord-Ouest.
On en avait excepté, toutefois, un beau groupe de Cornelis de Vos,
la Mère et l'Enfant \ et huit Van Dyck. Ces neuf tableaux se trou-
vaient dans la galerie principale, tout à côté des fondateurs de l'école
anglaise qui doivent tant à l'enseignement de rélève de Rubens.
Malheureusement ces Van Dyck prêtent par trop à la discussion, les
uns étant des œuvres d'atelier, les autres indiscutablement faux,
comme le Portrait du marquis Spinola (n° 201), par exemple, de la
collection du comte de Hopetoun qui, fort heureusement, possède
Lettre composée et gravée par Jean Bouton. pOUl Se consoler un superbissime Cuyp (n° 238) — le Départ pour
la chasse — et un très intéressant Teniers (n° 254) : le maître s'est
peint se promenant avec sa famille près d'un canal dont les bords sont plantés de grands arbres.
■ Un beau Snyders, le Garde-manger, grassement brossé et étoffé de deux figures dues au
pinceau de Rubens (n° 233), appartient au Révérend Sir G. H. Cornewall, Bart.
Le contingent du marquis de Lothian était tout particulièrement remarquable. Son Ferdinand
Bol — Portrait de jeune fille (n° 261), — avec le jeu si saisissant de ses tonalités brunes et
rouges, est d'une exécution absolument exceptionnelle ; il en est de même de ses trois Willem
van de Velde : Un Calme (n° 231), le Coup de canon (n° 25g) et son, précieux pendant : Mer
agitée (n° 2(54). Son, Jan Both, — Paysage avec figures (n°.237), —■ œuvre de premier ordre,
triomphait facilement de la Forêt (n° 240) du même maître, malgré tous les mérites du tableau
de M. A. Dennistoun.
Cuyp, ce magicien, avait encore le talent de vous arrêter devant son Intérieur de chaumière
(n° 252), à M. G. F. Wilbraham.
La Collection royale de Buckingham Palace s'était dessaisie de trois de ses trésors, un
Hobbema, Paysage boisé avec figures (n° 246);!, signé en toutes lettres et daté de 1668, un
1. Voir l'Art, g" année, tome II, page 41.
2. N° i65, à Charles Butler, Esq.
i. C'est le tableau dont Smith fait un si brillant éloge à la page 155 et sous le n° 144 du tome VI de son Catalogue raisonné.
Tome XXXII. i5
H$cort-. ' /'i/vptAT.
Frise composée par Galland. — Dessin de H. Scott, gravure de Puyplat.
LE SALON D'HIVER
DE
LA « ROYAL ACADEMY OF ARTS' »
(suite)
II
E plus grand nombre des quarante ou cinquante spécimens des écoles
flamande et hollandaise occupaient la petite salle du Nord-Ouest.
On en avait excepté, toutefois, un beau groupe de Cornelis de Vos,
la Mère et l'Enfant \ et huit Van Dyck. Ces neuf tableaux se trou-
vaient dans la galerie principale, tout à côté des fondateurs de l'école
anglaise qui doivent tant à l'enseignement de rélève de Rubens.
Malheureusement ces Van Dyck prêtent par trop à la discussion, les
uns étant des œuvres d'atelier, les autres indiscutablement faux,
comme le Portrait du marquis Spinola (n° 201), par exemple, de la
collection du comte de Hopetoun qui, fort heureusement, possède
Lettre composée et gravée par Jean Bouton. pOUl Se consoler un superbissime Cuyp (n° 238) — le Départ pour
la chasse — et un très intéressant Teniers (n° 254) : le maître s'est
peint se promenant avec sa famille près d'un canal dont les bords sont plantés de grands arbres.
■ Un beau Snyders, le Garde-manger, grassement brossé et étoffé de deux figures dues au
pinceau de Rubens (n° 233), appartient au Révérend Sir G. H. Cornewall, Bart.
Le contingent du marquis de Lothian était tout particulièrement remarquable. Son Ferdinand
Bol — Portrait de jeune fille (n° 261), — avec le jeu si saisissant de ses tonalités brunes et
rouges, est d'une exécution absolument exceptionnelle ; il en est de même de ses trois Willem
van de Velde : Un Calme (n° 231), le Coup de canon (n° 25g) et son, précieux pendant : Mer
agitée (n° 2(54). Son, Jan Both, — Paysage avec figures (n°.237), —■ œuvre de premier ordre,
triomphait facilement de la Forêt (n° 240) du même maître, malgré tous les mérites du tableau
de M. A. Dennistoun.
Cuyp, ce magicien, avait encore le talent de vous arrêter devant son Intérieur de chaumière
(n° 252), à M. G. F. Wilbraham.
La Collection royale de Buckingham Palace s'était dessaisie de trois de ses trésors, un
Hobbema, Paysage boisé avec figures (n° 246);!, signé en toutes lettres et daté de 1668, un
1. Voir l'Art, g" année, tome II, page 41.
2. N° i65, à Charles Butler, Esq.
i. C'est le tableau dont Smith fait un si brillant éloge à la page 155 et sous le n° 144 du tome VI de son Catalogue raisonné.
Tome XXXII. i5