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L’ART.
de citer la collection F. Spitzer, contiennent des pièces dont l’attribution à un centre de fabri-
cation déterminé a toujours été considérée comme douteuse. Ce sont des faïences portant en
leur centre des armoiries allemandes, généralement les armoiries de quelque famille patricienne
de Nuremberg, peintes en couleur sur fond d’émail blanc. Le marli est occupé par des rinceaux
et des fleurs dessinés en bleu, imitation évidente des faïences persanes. Un très grand plat du
Assiette en faïence d’Urbino.
(Musée Correr, à Venise.) — Dessin de Charles E. Wilson.
Musée de Nuremberg1, dont une réplique se trouve dans la collection Spitzer, nous offre les
armoiries de la famille Imhoff, et, sans m’arrêter à une attribution à un potier allemand, à
Hirschvogel, que l'on a paraît-il, mise en avant, je serais tout à fait porté à admettre que c’est
à Venise qu’ont été fabriquées ces faïences, dans lesquelles on a copié directement un décor
oriental. J’en dirai autant d’une série de plats et de vases possédés également par le Musée
de Nuremberg, recouverts d’un émail légèrement teinté de bleu, ornés de rinceaux, de têtes-
i. Musée de Nuremberg, n° ie36.
L’ART.
de citer la collection F. Spitzer, contiennent des pièces dont l’attribution à un centre de fabri-
cation déterminé a toujours été considérée comme douteuse. Ce sont des faïences portant en
leur centre des armoiries allemandes, généralement les armoiries de quelque famille patricienne
de Nuremberg, peintes en couleur sur fond d’émail blanc. Le marli est occupé par des rinceaux
et des fleurs dessinés en bleu, imitation évidente des faïences persanes. Un très grand plat du
Assiette en faïence d’Urbino.
(Musée Correr, à Venise.) — Dessin de Charles E. Wilson.
Musée de Nuremberg1, dont une réplique se trouve dans la collection Spitzer, nous offre les
armoiries de la famille Imhoff, et, sans m’arrêter à une attribution à un potier allemand, à
Hirschvogel, que l'on a paraît-il, mise en avant, je serais tout à fait porté à admettre que c’est
à Venise qu’ont été fabriquées ces faïences, dans lesquelles on a copié directement un décor
oriental. J’en dirai autant d’une série de plats et de vases possédés également par le Musée
de Nuremberg, recouverts d’un émail légèrement teinté de bleu, ornés de rinceaux, de têtes-
i. Musée de Nuremberg, n° ie36.