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L' art: revue hebdomadaire illustrée — 14.1888 (Teil 1)

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Lalanne, Ludovic: Quelques charges d'artistes: un dessin inédit de Germain Drouais
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Leroi, Paul: 10e exposition de la Société d'Aquarellistes français
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https://doi.org/10.11588/diglit.25872#0142

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L’ART.

Musée de Lille, a été lithographié en tête de sa biographie par M. Dufay. « Il avait, dit celui-ci,
une forte chevelure de couleur châtain, l’œil vif, le front haut et large, la bouche petite, un
peu sardonique...., une ample cravate autour du cou était fixée avec de gros noeuds. » La forte
chevelure, la bouche sardonique et les gros nœuds de la cravate, voilà les seuls traits qu’on
retrouve dans sa charge, antérieure, il est vrai, d’une dizaine d’années à son portrait, où certaine-
ment il n’avait pas cherché à s’enlaidir.

Ludovic Lalanne.

SOCIÉTÉ D’AQUARELLISTES ER AN ÇAIS

i

Interrogez tant qu'il vous plaira les quatre coins de ce bas monde ; je vous défie d’y jamais
rencontrer un endroit quelconque où la badauderie règne plus souverainement ni plus éternelle-
ment que dans la bonne ville de Paris.

On y est en général d’une ignorance crasse en matière d’art, mais on ne manque jamais de
s’étouffer là où il a été décrété qu’il est artistiquement de bon goût de s'en aller s’écraser à
tout le moins une fois l’an, n’y eût-il que des œuvres mort-nées à voir. Plus c’est médiocre
ou nul, plus c’est attractif, est-il permis de dire sans s’exposer à être en aucune façon taxé
d’exagération.

Notre brillant collaborateur, M. G. Dargenty, a dit avec sa verve endiablée, dans le Courrier
de l’Art \ à quel point, cette année, était misérable, à de rarissimes exceptions près, l’Exposition
du Cercle artistique et littéraire de la rue Volney; j’use d'une extrême modération en vous jurant
que le Cercle de l’Union artistique, qui va émigrer de la place Vendôme aux Champs-Elysées,
à l’angle de la rue Boissy-d'Anglas, n’a guère été mieux partagé, si ce n’est sous le rapport de
l’installation ; l'idée d’organiser son exposition dans la galerie de M. Georges Petit, rue de Sèze,
a été excellente ; le vulgaire n’a point manqué de faire un succès à ce qui n'en avait qu'une
vaine apparence. Les moutons de Panurge se sont pâmés d’aise en voyant là M. Alexandre
Cabanel danser, avec M. Gustave Jacquet, la sarabande inouie du mauvais et du pire; M. Bou-
guereau continuer son émolliente industrie de « la Perfection même » à l'usage des couvercles

i. Voir le Courrier de l’Art, 8° année, 'page 49.
 
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