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La chronique des arts et de la curiosité — 1903

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Nr. 3 (17 Janvier)
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https://doi.org/10.11588/diglit.19758#0027
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N° 3. _ 1903

BUREAUX : 8, RUE FAVART (2e Àrr.)

17 Janvier.

LA

CHRONIQUE DES ARTS

ET DE LA CURIOSITÉ

SUPPLÉMENT A LA GAZETTE DES BEAUX-ARTS

PARAISSANT LE SAMEDI MATIN

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l'Union postale)......... 15 fr.

Le ZTST'u.no.éro : O fr. 25

PROPOS DU JOUR

)n archéologue qui a des idées pra-
tiques, M. Salomon Reinacli, a
inauguré, il y a quelque temps, à
l'École du Louvre un enseigne-
ment d'histoire générale de l'art. En vingt-
cinq leçons, accompagnées do projections, il
expose l'évolution des arts du dessin, depuis
les gravures préhistoriques de l'âge du renne
jusqu'à Puvis de Chavanncs. Ce cours a
attiré, dès le le premier jour, un public con-
sidérable. La salle du Louvre, même accrue
de ses deux vestibules où l'on n'est guère à
l'aise, est trop étroite pour l'assistance.

Cet empressement de l'auditoire est le signe
de dispositions d'esprit qu'il faut retenir. Le
public aime les cours synthétiques; il est
séduit par les idées générales ; il a besoin
d'être guidé dans ses pérégrinations au Lou-
vre même. Ce n'est pas à dire que les cours
d'un caractère tout scientifique et analytique
n'aient pas leur utilité. Personne ne songe à
le contester, et leur développement fait hon-
neur à l'École du Louvre. Mais il est néces-
saire que ces cours ne soient pas les seuls.

Il faut conclure aussi que l'enseignement
de l'Ecole du Louvre est un peu à l'étroit
dans l'ancien appartement du général Fleury.
Le grand salon est très suffisant pour les
cours spéciaux ; mais peut-être conviendrait-
il d'installer ailleurs un cours qui s'adresse à
un public plus nombreux. Le jour où le mi-
nistère des Colonies quittera enfin le Pavillon
de Flore, le cours général d'histoire de l'art
trouvera aisément un asile. Pour le moment,
s'il y avait une grande salle disponible, le
Louvre serait trop heureux d'y placer des
œuvres d'art.

NOUVELLES

Par décret rendu sur la proposition du
ministre de l'Instruction publique et des Beaux-
arts, sont nommés ou promus dans l'ordre
national de la Légion d'honneur à l'occasion du
1" janvier :

Au grade d'officier: M. Gaston-Casimir Saint-
pierre, artiste peintre ;

Au grade de chevalier : MM. Edmond Yarz,
artiste peintre ; Marcel Dourgon , architecte ;
Claude Debussy, compositeur de musique ;
Joseph Schluty, compositeur et professeur do
musique à Agen.

Par un autre décret, M. Amman, conservateur
du musée de l'Armée, est nommé chevalier de
la Légion d'honneur.

Le vendredi 9 janvier a été inauguré à
Paris, à l'hôtel de la Société des Ingénieurs
civils, un monument à l'inventeur Henri Giffard,
œuvre du sculpteur Massoulle, terminée après
la mort de celui-ci sous la direction du statuaire
Coulant.

L'Académie des Beaux-Arts a chargé
M. Nénot, l'éminent architecte de la Sorbonne,
de l'intérim des fonctions de secrétaire perpé-
tuel de cette Compagnie, au cours du congé que
vient d'être obligé de prendre, pour raisons de
santé, M. Larroumet.

**# A l'occasion du renouvellement partiel
du Sénat, la médaille des sénateurs sera trans-
formée. Le graveur H. Dubois vient de termi-
ner l'œuvre qui lui avait été confiée par la
haute Assemblée. L'avers porte une belle image
de la République coiffée du bonnet phrygien et
portant les attributs de la sagesse. Au revers,
la médaille représente une lampe qui s'éteint,
tandis que le soleil se lève à l'horizon, très
beau symbole du travail. Un cartouche reçoit le
nom du titulaire.
 
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